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Mlle Audrey

Défi
Mlle Audrey

J'attends comme tous les matins sur le quai que le tramway arrive. Je le vois au loin, les portes s'ouvrent et les gens en descendent.
Je m'installe comme a mon habitude, sur le siège le plus proche de la fenêtre pour admirer le magnifique paysage qui s'offre a mes yeux.
Il démarre rapidement, nous faisons quelques stations, les gens parlent, certains dorment ou d'autres sont perdus dans leur pensées.
Ce matin, j'ai emporté mon bouquin, on peut dire que je suis concentrée sur ma lecture, quand soudain la porte fait un bruit qui attire mon attention. Je réajuste mes lunettes et là je le vois.
Un homme d'environ 25 ans, brun, des yeux noirs, un corps fin et bien habillé. Il est beau cet espagnol. Je l'entends parler a une jeune fille près de lui, cet accent magique, chantant. Son regard se glisse discrètement sur moi, je baisse le regard et je sens mes joues rougir.
Pendant tout le trajet, j'essaie d’éviter son regard et je replonge dans mon bouquin, la dame assise à côté de moi se lève et descend a l’arrêt.
Le siège se libère, il me demande alors si la place est libre, je lui réponds que oui et il s'assoit.
Son parfum parvient jusqu’à mon nez, il est enivrant, je me trouve délicatement vers lui, il me sourit.
Nous arrivons au terminus, il est l'heure de quitter mon bel inconnu, je suis en retard. Mon train part a 8H30.
Je me presse sur le quai et je trébuche. Mon genou est en sang, je n'arrive plus a me relever. Les gens ne me voient même pas. Un homme me tend la main, je lève les yeux vers lui. 
Il me relève doucement et fermement à la fois. Mon corps se colle au sien, mes yeux plongent dans les siens.
Sa bouche s'approche lentement de la mienne et y dépose un baiser furtif.
Mon train est parti mais ce bel inconnu est devenu mon mari. 









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Mlle Audrey

J'entends des cris dans l'appartement du dessus. Bientôt minuit. Un choc énorme, un silence, une porte qui claque.
Encore une énième dispute. Je commence à en avoir ras-le-bol.
Je tourne ma tête vers le réveil. 23H55.
Je me retourne dans mon lit quand soudain on frappe à ma porte. De plus en plus fort.
Je me lève et allume la lumière en me dirigeant vers la porte.
J'ouvre rapidement la porte en prenant soin de laisser la chaînette. La voisine se trouve sur le palier.
De mauvaise humeur je lui demande si celle-ci a vu l'heure.
- Je suis désolée de vous réveiller mais je crois que j'ai fait une énorme bêtise
Je la regarde dubitative.
- Comment ça une énorme bêtise?
- Je crois avoir tué mon mari.
Je la regarde interloqué et pour la rassurer je la fais entrer chez moi.
- Vous avez vos clés sur vous?
- Non elles sont restées sur la porte.
- Ne bougez pas d'ici, je reviens.
Je me dirige avec appréhension vers l'appartement de la voisine.
La porte est entrouverte et du sang ruisselle sur la poignée.
Ce que je vois me glace le sang, un homme est assis contre le mur du couloir en se tenant la gorge d'où un flot de sang jaillit.
Je m'accroupis près de lui et l'avertit que je vais appeler les pompiers.
Celui-ci me retient par le bras et essaye de me parler mais je ne comprends rien.
Ses yeux s’écarquillent, il regarde derrière moi et soudain en me retournant j’aperçois la voisine avec un énorme couteau de cuisine.
Ses yeux sont remplis de démence, elle me fait peur, je suis prise au piège.
Je vous en prie lâchez ce couteau et laisser moi appeler les pompiers pour votre mari.
Soudain, j'entends des sirènes de police qui retentissent. Elle s'avance vers moi prête a me poignarder. Je ferme les yeux et je prie fort.
Mon cœur bat de plus en plus vite, je tiens la main de son mari qui agonise.
Quand soudain, j'entends une voix d'homme, celle-ci lui demande de lâcher son couteau. Elle se retourne et part dans un rire dément en fonçant sur le policier.
Celui-ci lui tire dans l'épaule, elle s'effondre au sol en nous regardant droit dans les yeux. Ses yeux n'ont plus rien d'humain. Elle est devenu complètement folle.
Les pompiers emmènent le mari de la voisine agonisant sur son brancard. Je promets de lui rendre visite à l’hôpital prochainement.
Une semaine plus tard, je lui rends visite, celui-ci me remercie de lui avoir sauvé la vie. Et il m'explique que sa femme avait fait une fixette sur moi et qu'elle croyait que son mari et moi nous avions une liaison.
En repartant de l'hôpital, je lui souris en me promettant d'oublier toute cette mésaventure.
Depuis, j'ai déménagé et avant d'ouvrir la porte, je regarde toujours par l’œil.
Simple précaution.







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Défi
Mlle Audrey

Ce soir, j'ai rendez-vous avec cet homme que je ne vois que sur photo pour le moment. Tous les renseignements le concernant figurent au dos de ladite photo. Il est plutôt pbeau mec, la trentaine, très riche au vu de la rolex qu'il porte au poignet et une belle chevalière au majeur avec deux initiales que je ne distingue pas. Il a un sourire qui ferait fondre n'importe quelle femme sur cette terre. Mon patron sait cerner mes goûts en matière d'homme et me propose toujours les meilleurs contrats.
Le rendez-vous est fixé a 19h au Carlton, je m'apprête comme à mon habitude pour être la femme la plus désirable. Les exigences du client doivent être respectées à la lettre.
Le moment tant attendu est arrivé, je franchis la porte du palace et me dirige droit devant moi. Il est déjà assis au bar avec deux coupes de champagne. Il se retourne doucement vers moi comme s'il savait que je venais de rentrer dans la pièce. Il me sourit et m'invite à le rejoindre. Je sens son regard glisser sur mon corps. ll me tend mon verre et nous trinquons à cette soirée mémorable.
ll m'enlace par la taille comme si nous nous connaissions depuis longtemps, son corps se rapproche du mien, mon coeur bat de plus en plus vite. Je sens déjà pointer le désir, sa main glisse le long de mon dos jusqu'à la cambrure de mes reins et d'un seul regard il m'invite à le suivre dans la chambre 69.
Il ouvre la porte et la referme aussitôt, il me plaque délicatement contre la porte, ses mains remonte le long de mon ventre et passe délicatement sur mes seins, sa main m'attrape le menton il sert doucement puis il approche sa bouche de la mienne pour y déposer un baiser. Il mordille délicatement ma lèvre inférieure puis la titille du bout de sa langue douce et chaude. J'entrouve délicatement les lèvres et nos langues se mélangent.
Ses mains redescendent, il attrape la main et me dirige vers le lit. Il m'enlève ma robe, je me retrouve en petite culotte porte jartelle et soutien gorge. Il s'allonge près de moi et laisse courir ses doigts sur mon corps, il ne prononce pas un mot, tout est dans le regard.
Maintenant, je me mets à califourchon sur lui et lui enlève sa cravate ainsi que sa chemise. Je caresse son torse et lui bande les yeux. Je lui prends ses mains que je fais glisser tout d'abord sur mes seins puis le long de mon ventre et descends jusqu'à mes fesses. Je sens son éréction, il se redresse et m'embrasse dans le cou. Je ne lui enleve pas son bandeau de suite et j'aime le voir sans défense comme s'il était totalement perdu et en même temps excité par cette nouvelle expérience.
Il me supplie de lui retirer le bandeau mais le jeu n'est pas encore fini. Je lui menotte les mains sur les montants du lit. J'enduis son corps de chantilly et je fais parcourir ma langue de bas en haut. Il sursaute peut être surpris par cette nouvelle expérience, son sexe toujours en érection.
Je lui retire délicatement le bandeau et ses yeux me font ressentir le désir qu'il éprouve pour moi.
Il me demande de le détacher mais pas encore, j'ai encore envie de m'amuser. Je me mordille la lèvre et je lui souris. Il se débat pour se détacher je le regarde et joue avec les clés des menottes. Il essaye de se rapprocher de moi.
J'en profite pour entreprendre une danse sexy en comencant par me retourner pour qu'il me voit de dos. Je saisis la chaise se trouvant a proximité et m'y assoit. Je dégrafe délicatement mon soutien gorge et me courbe en arrière et le fixant dans les yeux. Je lui balance mon soutien gorge et fais demi-tour. Je suis maintenant face à lui, j'écarte doucement les jambes et retire mon porte jartelle ainsi que mes bas. Je me relève et me dirige langoureusement vers lui et vais m'assoir sur lui.
Je lui enlève les menottes, il a les mains libres. Je sens son désir monté de plus en plus. Sa bouche descend dans mon cou et m'embrasse délicatement. Il remonte vers ma bouche où je sens sa langue lechées les miennes. Il continue vers mes seins puis sur le ventre jusqu'à mon sexe où je sens son souffle chaud. Il s'arrête et reléve les yeux vers moi comme pour me défier. Avec ses mains ilme caresse les jambes qu'il reléve pour pouvoir les écartées. Il m'allonge puis il vient sur moi, je le sens venir en moi. Le désir est au maximum, nous jouissons au même moment et je suis submergée par ses papillons que je sens dans mon ventre et soudain une vague de chaleur me faisant crier sans retenu. Il me fixe toujours de cette manière bien particulière et l'espace d'un instant je suis amoureuse.
Il finit par s'endormir. Je rassemble mes habits et me lève pour quitter la chambre sans un bruit. Je prends soin de ne pas oublier l'enveloppe a mon attention.
Je l'ouvre, il y a de l'argent plus que prévu pour le contrat. Sans un mot, je le regarde en quittant la chambre avec un petit pincement au coeur.
En partant une femme sort de celle d'à côté, me regarde et me felicite pour le spectacle.
Je l'en remercie mais je n'ai fait que respecter le contrat demandé.
Eh oui! comme vous l'avez compris je suis escorte girl pour des clients en quête de sensations inédites.
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Mlle Audrey

Prénom : Audrey
Âge : 31 ans
Accepte les remarques: Oui
Accepte de l'aide: Oui
Accepte les corrections: Oui
Comme tous les matins, je me lève sans but bien précis. Je traîne mon corps comme s'il pesait 100 kilos alors que je ne suis qu'un petit bout de femme d'à peine 40 kilos.
Je suis obligé de me lever car je dois aller bosser et j'avoue que ça me fout le cafard. Tous les jours c'est la même routine. J'en ai marre, j'aimerais juste que tout s'arrête.
Je n'ai pas toujours été comme ça, avant j'étais pleine de vie et heureuse et puis tout à changer.
J'ai tout pour être heureuse, je ne manque de rien, j'ai une famille formidable ainsi que des amis et des collègues formidables et pourtant il me manque quelque chose. Je ne serais pas vous dire quoi juste comme un vide immense comme si j'étais morte de l'intérieur.
Je suis là sans être là. Mon corps est présent mais mon esprit est ailleurs.
Un matin comme tous les autres, je me suis rendue à la gare pour regarder passer les trains et l'espace d'un instant j'ai voulu sauter sur les rails. La mort m'aurait fauchée à plus de 300 Km/H.
Je ne pense pas que j'aurais ressenti la douleur. Au moment de mettre le pied dans le vide et de sauter une main m'a saisie pas l'épaule et m'a renversé sur le quai.
Un homme d'une trentaine d'années m'a regardé interloqué et m'a passer le plus gros savon de toute ma vie. Comment pouvait-il me juger sans connaître mon histoire ?
Des larmes ont coulées sur mes joues et je me suis effondré dans ses bras sans trop comprendre ce que je venais de faire. Sans doute étais-je arrivé au bout du rouleau et cet homme m'a sauvé la vie.
Je n'ai même pas eu le temps de le remercier, le chef de gare est arrivé en me demandant ce qui m'était arrivé et mon sauveur avait disparu.
Je lui ai simplement dit que j'avais eu un étourdissement et que j'avais failli tomber.
J'ai ramassé mes affaires et je suis repartie sans un mot sous le regard effaré des passants.
Tout simplement ils ont dû se dire que j'étais cinglée, je suis repartie le sourire aux lèvres et aimant à nouveau la vie.
J'avais enfin ma place dans ce monde et sur terre.

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Défi
Mlle Audrey

1. Si j'étais un animal, je serais un cheval car je pourrais courir en toute liberté dans la nature.
2. Si j'étais un végétal, je serais un nénuphar car je pourrais transporter les grenouilles d'une berge à l'autre.
3. Si j'étais un pays, je serais l'Italie car j'adore la cuisine italienne.
4. Si j'étais un sport, je serais l'équitation pour pouvoir vivre pleinement ma passion du cheval.
5. Si j'étais une musique, je serais la sonate au clair de lune car je trouve cette musique merveilleuse et je pourrais vous faire rêver.
6. Si j'étais une touche d'ordinateur, je serais la touche SUPPR, pour effacer et réécrire à l'infini.
7. Si j'étais un vêtement, je serais un pull en laine pour avoir chaud l'hiver.
8. Si j'étais un objet, je serais un téléphone portable, pour rester toujours joignable et connectée.
9. Si j'étais une couleur, je serais le jaune, pour briller comme le soleil.
10. Si j'étais un véhicule, je serais une voiture de sport, pour rouler à tombeau ouvert.
11. Si j'étais un meuble, je serais une chaise, pour que tu puises te reposer quand tu es fatiguée.
12. Si j'étais un personnage historique, je serais Cléopâtre, pour pouvoir vivre au temps des pharaons.
13. Si j'étais un personnage de fiction, je serais Indiana Jones, pour vivre des aventures palpitantes.
14. Si j'étais un signe de ponctuation, je serais un point d'interrogation, car je suis toujours en train de me poser des questions.
15. Si j'étais un plat, je serais des spaghettis carbonara, car c'est mon plat préféré.
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Mlle Audrey

Comme tous les soirs, j'aime aller me balader le long du canal. Je trouve cet endroit plutôt apaisant et relaxant. Comme à son habitude, mon chien Hector est déjà bien loin devant moi. Je siffle pour le rappeler. Au loin, je vois un homme en train de le caresser, fait plutôt rare car Hector n'est pas très sociable habituellement.
J'arrive enfin à leur hauteur et l'homme me demande si le chien m'appartient, je lui réponds que oui. Je me dépêche de sortir la laisse et d'attacher Hector pour partir au plus vite. L'homme n'est pas très rassurant, il fait même peur. Il n'y a personne autour de nous. Juste l'homme, Hector et moi.
Je m'apprête à me remettre en route. Je souhaite une bonne fin de journée à ce monsieur quand soudain celui-ci me barre la route.
- Où comptes-tu aller comme ça, ma jolie ?
- Je vous en prie, laissez-moi passer
- Tu sais que tu me plais bien dit-il avec un air salace
- Vous ne me plaisez pas du tout donc je vous le demande une derniere fois laissez-moi passer !
La peur commence à me gagner et je n'ai qu'une envie celle de m'enfuir en courant. L'homme commence a s'agiter et sort un couteau de sa poche.
Hector sentant que la situation n'était pas normal se met a grogner. Il montre les dents puis il aboie.
L'homme regarda autour de lui, personne à l'horizon. Personne ne me viendrait en aide. Hector bondit sur l'homme et le mordit au bras, celui-ci hurla de douleur. Il attrapa Hector par le col. Mon pauvre chien atterit à plusieurs mètres avant de tomber dans le canal. Je le vis qui peinait a remonter sur la berge. J'aurais tellement voulu l'aider.
L'homme se jeta sur moi et mit un mouchoir imbibé de chlorophorme sur mon nez. Tout devient flou devant moi et mes yeux se fermèrent instantanément. Je pensais une dernière fois à Hector en espérant que celui-ci s'en sorte.
L'homme me porta sur son épaule et je sentis qu'il me déposait dans son coffre. L'instant d'après, je sentis la voiture qui démarrait et prenait de la vitesse.
Je ne sais pas combien de temps à duré le trajet mais celui-ci me paru interminable. A présent, j'étais réveillée et la voiture était à l'arrêt. J'entendis des pas se rapprochaient du coffre, je fis semblant d'être encore endormie. Je distinguais a présent deux voix dont une qui me fut familière.
- Voilà j'ai rempli ma part du contrat, maintenant donne-moi l'argent dit l'homme
- OK ne t'énerves pas, je vais te chercher ça à la maison dit le deuxième individu.
Les pas s'éloignèrent en crissant sur le gravier. Plus un bruit, l'homme commença à s'impatienter.
- Bon dieu, qu'est-ce qu'il fout ce crétin. Ca m'apprendra a rendre serv...
L'homme n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une détonation retentit.
- Ca c'est pour m'avoir traité de crétin.
Un second coup de feu retentit puis le calme.
J'entrouvris un oeil et vis l'homme étendu au sol la tête complétement explosée. La peur fut si forte que je me suis urinée dessus.
J'aperçus le deuxième homme et je le reconnu tout de suite. Mon ex Fabien. Pourquoi m'a t'il fait enlevée ? Que me veut-il ? Ne nous sommes pas quittés en bon terme ?
Fabiens'approcha de la voiture et il se mit a parler.
- Allez ma jolie, ne fais pas semblant de dormir, on va bien s'amuser tout les deux ! Bon retour a la maison mon amour !
J'ouvris enfin les yeux et ce que je vis me terrifia.


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Défi
Mlle Audrey

A comme Angoisée
B comme Bordélique
C comme Caractère
D comme Douce
E comme Equilibrée
F comme Franche
G comme Généreuse
H comme Honnête
I comme Indomptable
J comme Jeune
K comme Kafka
L comme Lucide
M comme Mortelle
N comme Naturelle
O comme Originale
P comme Première
Q comme Qualités
R comme Romantique
S comme Sage
T comme Terre à Terre
U comme Unique
V comme Véritable
W comme Waouh
X comme X
Y comme Yeux verts
Z comme Zénitude
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Mlle Audrey

Comme tous les matins, j'effectue le même rituel, préparant mes affaires pour partir rejoindre mon bien aimé. Ce n'est pas d'un homme dont je vous parle mais de mon cheval Mistigri.
En arrivant à l'écurie, il doit entendre ma venue et il passe sa tête par l'ouverture du box.
Mon coeur bat à cent à l'heure dès que je l'aperçois, je me précipite vers lui et l'embrasse sur la joue comme à mon habitude.
J'ouvre la porte de son box, comme toujours il est fidèle au poste, impatient et les oreilles dressées droite devant lui. Ses yeux pétillent et je le vois chercher les carottes que j'ai l'habitude de cacher derrière mon dos.
J'entre et je commence par me rapprocher de lui et gratter sa crinière. Il est doux et chaud, j'en profite pour mettre mon nez contre son poil. Il a toujours cette odeur particulière. Une odeur douce et tiède. Il y a toujours cette légère poussière qui flotte dans l'air.
J'aime le cajoler et m'occuper de lui, il fait partie de ma vie à tout jamais. Pour lui je serais capable de donner ma propre vie pour sauver la sienne.
J'aime également me coucher avec lui dans le foin et écouter son coeur qui bat. BOOM ! BOOM ! BOOM ! Ce bruit régulier qui nous rappelle que c'est ce battement et uniquement lui qui nous tient en vie.
Je ne fais plus qu'un avec Mistigri, nous formons un couple pour la vie mais aujourd'hui Mistigri n'est plus, il est mort paisiblement sur mes genoux. Je me souviendrai toujours de sa mort. J'ai senti la vie le quitter peu à peu, ses naseaux bougeant de plus en plus vite ainsi que son coeur, ses yeux me disant de ne pas m'inquiéter que tout irait bien et puis ce fut la fin.
Je ferme les yeux et des larmes coulent sur mon visage, la douleur est immense et j'ai l'impression que mon coeur va lâcher et que je n'arriverais pas à surmonter cette épreuve.
Quelques mois plus tard, Mistigri à une descendance, un magnifique poulain né de son union avec une jument de l'écurie.
Il deviendra mon futur cheval en mémoire de Mistigri mais il ne le remplacera jamais dans mon coeur.



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Défi
Mlle Audrey
Voici mon texte en réponse au défi de Neverland-Wolf.
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Défi
Mlle Audrey

La pénombre régne dans la chambre, ma grand-mère est couchée dans son lit, le souffle court. Seul le bip du monitoring cardiaque se fait entendre. Je m'approche doucement pour ne pas l'effrayer. Je la vois à moitié endormie puis soudain elle s'éveille tout doucement. Elle plisse les yeux et me reconnait instantanément.
- Bonjour ma douce, comment vas-tu ? dit-elle avec peine
- Bonjour mamie je vais bien mais c'est plutôt à moi de te poser la question.
- Comme d'habitude, je vais ni bien, ni mal. Mon heure est bientôt arrivée ma douce, je vais mourir.
- Ne dis pas ça mamie !
Elle me regarde ses yeux sont humides puis elle me fait signe de m'asseoir dans le fauteuil crapaud près de son lit.
Elle tend la main vers moi puis elle me demande la boîte de photos qui se trouve sur la cheminée derrière mon fauteuil.
- Je voudrais regarder les photos avec toi ma douce, un dernière fois s'il te plaît.
- Ok mamie
Je prends délicatement la boîte et lui sort les photos jaunies par le temps. Nous en regardons plusieurs jusqu'a ce que je tombe sur la photo de mon oncle Bernard.
Mon visage change d'expression et ma grand-mère s'aperçoit que j'ai les larmes aux bord des yeux. Je ne peux la regarder plus longtemps et je l'enfouis tout au fond de la boîte.
- Que se passe t-il ma douce ?
- Je n'aime pas cette photo ! elle me rappelle de mauvais souvenirs mamie
- Ton oncle Bernard a toujours été un homme charmant, attentionné et il a fallut qu'il ait cet accident de voiture alors que ce jour là il n'avait pas bu une goutte d'alcool. Ce chauffard l'a percuté de plein fouet et il est mort sur le coup.
Ma grand-mère triture ses doigts de façon nerveuse, ce souvenir l'a rend malheureuse mais ce que je vais lui avouer va lui prouver que cet homme n'était pas aussi bon qu'il le prétendait.
- Mamie, il faut que je t'avoue un secret que je garde depuis des années et aujourd'hui il faut que tu le sache avant de partir.
- Je t'écoutes ma chérie.
- Tu sais l'oncle Bernard n'était pas aussi bon qu'il le disait. Je devais avoir dans les 10 ans et je ne me souviens pas exactement. Un jour lors de mon anniversaire, il a prétendu m'emmener dans sa voiture pour me faire faire un tour. Comme tu sais, maman a acceptée et je suis partie.
Ma grand-mère tousse légerement et semble mal à l'aise à l'idée de ce que je vais lui réveler.
- Nous avons rouler peut-être pendant 10 min puis il s'est arrêter sur le bord de la route. Il m'a dit : "tu sais sophie, tu es assez grande aujourd'hui pour que je t'apprennes la vie". Il a posé sa main sur mon genou, je m'en souviens car ce jour là, je portais ma robe à fleurs rouges que j'avais acheter la veille au marché avec maman.
- Continues ma douce
Les larmes commencèrent à monter et ma voix se mit à trembler.
- Il a remonté sa main jusqu'a ma culotte et à pris ma main pour que je le caresse à mon tour. je me souviendrais à jamais de l'expression de gentilesse sur son visage tout en me faisant ces gestes dégoûtants. Ensuite tout est flou, je me souviens d'avoir eu mal et d'avoir beaucoup saigné. Il m'a rhabiller et m'a fait jurer de garder le secret. C'était NOTRE secret ! Si tu savais comme j'ai honte mamie. 
- Tu ne dois pas avoir honte ma douce, pourquoi ne m'en as tu pas parlé ?
- Je n'osais tout simplement pas de peur de ne pas être crue. Tu l'aimais tellement comme maman.
- Ta mère le sait, ma douce ?
- Non je ne lui dirais jamais mamie cela restera entre nous jusqu'à la mort.
Les larmes coulèrent sur les joues de grand-mère et sur les miennes également. Elle me prit doucement la main et l'embrassa.
- Ma douce, je suis tellement désolée, tellement si j'avais su .....
Sa main lâcha la main et la boîte de photos se renversa sur le sol. Et tout s'accélera puis le son du monitoring siffla d'un son strident. Mamie est morte. 
Je me lève afin d'appeler le médecin dans la pièce d'à côté. Ma mère s'effondre en larmes avec mon père qui fait son possible pour la soutenir.
Je m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras et a cet instant précis je lui dit :
- Maman, il va falloir que je te parle de quelque chose de grave que je viens d'avouer à Mamie.
Elle me regarde sans comprendre encore sous le choc de la mort de sa mère.
- Plus tard mon amour, plus tard ....




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Défi
Mlle Audrey

Le sommeil me prit et je m'endormis rapidement. Quand d'un coup, je sentis le souffle du vent le long de mon visage; J'ouvris les yeux, j"étais à des kilomètres du sol en chute libre. "
Je n'ai pas compris tout de suite ce qui m'arrivait. Je me retrouvais en équilibre sur une poutrelle, à travers les nuages je pouvais apercevoir la terre ferme.
Soudain je sentis une personne qui marchait derrière moi sur cette même poutrelle, je n'osais pas me retourner.
On tapota sur mon épaule, je fis demi-tour et devant moi se dressait un homme plutôt grand et vêtu tout de blanc. Une étrange lueur se diffusait autour de lui. Il me prit la main sans me dire la moindre parole.
Nous avons marchés pendant quelques minutes en équilibre puis il m'a amenée dans une grande pièce blanche tout d'abord vide. Il m'a simplement dit de fermer les yeux et de penser fort à mon voeux le plus cher.
Tout d'un coup, tout se matérialisa devant moi. 
Une grande table commença par apparaître, puis les chaises, les couverts, les verres et tout le reste.
Un à un tous les gens décédés à qui je tenais le plus au monde furent réunis autour de cette table. Ceux-ci ne pouvaient pas m'entendre.
Je me dirigeais vers l'homme qui avait améné ici et lui demandais si j'étais au paradis.
Il m'a simplement répondu qu'il avait exaucé le voeu que je fais toute les nuits en pleurant dans mon lit. Mais comment pouvait-il savoir tout cela sur moi ?
Je m'apprêtais a m'asseoir à la table mais il me retint par le bras avec son regard bienveillant.
Il me dit alors que mon heure n'était pas encore venue et que pour l'instant je ne pouvais être que spectatrice.
Une larme coula sur mon visage et ma chute recommença cette fois-ci dans l'autre sens.
Une décharge éléctrique traversa mon coeur, mes pupilles se dilatérent sous l'effet de la lumière et l'air revint enfin dans mes poumons brûlants.
Je venais de me réveiller a l'hôpital suite à un grave accident de voiture dont je n'étais que l'unique survivante.
Ce que j'avais vu était réel, j'en étais sûre et certaine.
Le médecin se tenant à mes côtés me souria et me dit que je revenais de très loin et bizarrement celui-ci ressemblait a l'homme se trouvant au paradis.

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Mlle Audrey

Mon amour,
Je t'écris cette lettre qui sera peut-être la dernière, aujourd'hui les combats sont pires qu'hier. Presque tous mes amis sont morts, j'ai peur, j'ai froid et j'ai envie de te retouver, pouvoir enfin te serrer dans mes bras. Durant la nuit, les tirs s'estompent et me laisse enfin me reposer et rêver surtout. Je rêve de toi mon amour, de ta peau si douce qui a cette odeur particulière de savon à l'amande douce que tu aimes tant, de ton corps qui vibre sous mes caresses, de ta bouche si douce.
La guerre est loin d'être finie et je ne sais pas si j'y survivrai. Lors du dernier combat, j'ai été gravement blessé à la jambe et j'ai perdu beaucoup de sang, les médecins sont pessimistes et ils pensent que j'en garderais des séquelles. Je suis tellement affaibli mon amour. Promets moi de ne pas te faire de soucis pour moi. Tu dois continuer de vivre ta vie et élever notre enfant comme tu pourras. Bien sûr cela ne sera pas facile tous les jours mais je te fais confiance, tu y arriveras.
Prends soin de toi et de notre enfant qui doit bientôt naître mon amour. Je ne sais pas si ce sera une fille ou un garçon, peu m'importe ce sera notre enfant. Celui de l'amour comme tu le dis si bien.
Je ne te raconterais pas les horreurs que je vis tous les jours, cela me marquera à jamais et j'emporterais cela dans la tombe . Beaucoup d'hommes sont morts dont Fernand le mari de Colette qui habite dans notre petit village. Je ne sais pas si elle le sait déjà, si cela n'est pas le cas ne lui dit rien mon amour tu dois me le promettre.
Cette lettre sera la dernière, tout doucement je me sens mourir, mon coeur bat de plus en plus lentement et la vie commence à me quitter.
J'espère que cette lettre te sera remise en main propre, ne pleure pas mon amour, quand tu lira cette lettre je serais sans doute déjà mort. Je veillerais sur toi et notre enfant depuis le ciel et surtout n'oublies pas que je t'aime.

Ton émile d'amour

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