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Wildcat

Défi
Wildcat

J'y vais, J'y vais pas ? Je ressens d'énormes palpitations à commencer cette ecriture. Une chaleur intense au niveau du haut du torse et du ventre.
Je me dis souvent que la peur est un guide et c'est pour cela qu'en voyant ce défi je me suis demandé si j'allais etre en mesure de le faire vraiment. Et puis je me suis souvenu que si j'en avait tant peur alors c'est qu'il fallait que je me lance. Mais dieu que je regrette déjà. Je sais que tout le monde est bizarre et qu'on fait tous semblant mais j'ai l'impression que ma version est encore plus dégeulasse que celle des autres.
Je suis d'abord allé voir les autres participations et doit avouer avoir été un peu déçu de n'y avoir trouvé la sincérité que j'esperait.
Alors serais-je en mesure de faire ce que j'aurais aimer voir chez d'autres ? Saurais-je être le modele de sincerité qui poussera d'autres à plus s'assumer ? Nous allons tous le découvrir car encore maintenant je ne suis pas sûr de vouloir faire ce que je fait.
Ce qui facilite la tache c'est qu'il suffit d'ecrire un mot apres l'autre et de voir ce qui en ressort. Le stress est vraiment grand et je me demande si il se ressent a la lécture.
Je prefere prévenir ce qui va suivre ne sera pas beau, il comblera peut etre votre désir de voyeurisme (que je partage) mais il ne comblera votre envie de belle litérature.
Aussi le texte est plein de fautes mais je ne veux pas le relire milles fois j'espere surtout que je saurais trouver le courrage de cliquer sur publier.
Il s'agit d'un exercie personel qui tente a verifier si je suis bien capable de me défaire de toutes mes peurs et non seulement celle que je trouve socialement acceptables et qui ne me sont trop difficile à aborder publiquement.
Je pense déjà avec horreur aux personnes qui pourraient me reconnaitre et cela m'effrai a un niveau indescriptible. Je parle la sous l'emprise d'une grande peur dont l'intensité ne peut que transpirer a travers mes mots. Mais ne nous attardons pas trop sur ce point avant qu'il ne me fasse changer d'avis
Je ne sait pas trop par ou commencer mais je sais que ca parlera de sexualité. C'est un sujet sur lequel je m'affiche assez a l'aise en publique mais pour lequel j'espere tout de meme qu'on ne creusera pas trop loin.
La societé se dit tolérante sur bien des sujets qu'elle ne tolère pas. Un peu comme quelqu'un qui se vante d'etre ouvert d'esprit mais qu'on ne crois pas vraiment et encore moins depuis qu'il s'es donné cet attribu.
Donc je suis un homme, j'ai longtemps eu peur qu'on me prenne pour un pédé bien que je me sois souvent affiché comme acceptant l'homosexualité des autres. Mais en ce qui me concerne je n'aurais preféré que ce ne soit pas le cas.
Un jour apres une rupture amoureuse avec une fille il m'est apparu évident que derriere cette crainte devait se cacher une réponse et j'ai donc commencé à accepter cette situation. Ca a été un grand soulagement. J'en ai parlé a ma mère comme dans une tentative de marquer ce changement de croyance.
Depuis ce jour je n'ai pas vraiment eu de relation homosexuelle mais je suis pret a l'acceuillir si ca venait a se présenter. Dans le but de savoir à quel point c'etait quelque chose qui m'interessait je suis allez voir du porno gay mais je ne m'y suis pas du tout retrouvé dans le contenu ou alors il existe encore un blocage chez moi qui sait. Je prefere de loin les fantasmes que je me fait dans ma tête.
C'est étrange car autant chez les femmes je suis tres attaché a l'apparence physique, autant en chez les hommes je suis attiré par des choses bien plus subtiles que je ne sait définir. J'arrive maintenant à me dire telle homme me fait de l'effet mais je ne sais pas du tout pourquoi.
Bref depuis cette étape je me considère comme bi et si il existait un terme encore plus flou je choisirai celui la.
C'est tout ? Tu nous fait monter la mayonnaise pour nous dire que tu pense que tu serais peut etre gay ? Wow quelle information incroyable
Non j'ai juste commencé par ca pour je ne sait quelle raison mais il faut bien commencer quelque part non ?
Une chose pour laquelle je suis moins a l'aise mais dont je vais vous faire part malgré tout c'est mon attirance pour le porno transexuel. Wow je me suis vu écrire ce mot avec beaucoup d'apprehension.
Certe ce n'est pas non plus un sujet completement tabou mais c'est quand meme pas quelque chose qu'on annonce facilement publiquement.
J'ai cliqué sur cette catégorie de vidéo il y a bien longtemps par curiosité puis j'ai enfoui ca en moi et ai oublié.
Il y a des periodes de ma vie ou j'assume beaucoup de chose et j'ose tenter des nouvelles experiences et d'autre ou je suis moins certain et j'essaie de ne pas y repenser car je n'assume plus.
Mais maintenant comme en témoigne ce texte je suis dans une démarche d'acceptation totale (Si une telle chose est encore possible) Et donc lorsque qu'une video m'excite je décide de la regarder et d'essayer de rester ouvert d'esprit. Je ne dit pas que c'est toujour aisé mais c'est en gros la démarche. Je ne décide pas de ce qui m'émoustille donc il n'y a pas de raison de se culpabiliser (en theorie)
Encore une fois je sais que je suis loin d'être le seul a avoir ce genre de fantasme. Mais dans mon monde c'est pas vraiment acceptable et je crain parfois qu'on découvre ca de moi.
Continuons dans le registre de la sexualité. Je suis assis sur mon lit en train de tappoter mon clavier et a ma gauche se trouve une étagère remplie de vetements. Sous une pile une boite et dans cette boite 3 sextoy. C'est dans la continuité me direz vous. J'aime la pénétration anale. Autant je l'ai rarement pratiqué avec autrui autant j'ai depuis longtemps integré ça a mes seances de masturbation. Ce n'est pas systematique mais a certaine periode je m'accorde une heure ou deux de plaisir par penetration. Parfois je m'imagine être une femme. Ce n'est qu'illusion mais cette petite mise en scene m'émoustille.
Ca n'a rien a voir avec les moments ou je me masturbe pour evacuer le trop plein d'excitation. Ca je peux le faire en 5 minutes verge en main. Non la c'est plus comme une séance de relaxation c'est préparé, je prend mon temps et je fait durer autant que mon excitation le permet.
Personne n'est au courrant de l'existence de cette boite. Juste moi. Publiquement je suis quelqu'un avec une sexualité assez classique alors j'ose imaginer que comme moi beaucoup en cache beaucoup sur leur potentiel. Donc si ce texte peut contribuer a laisser les autres s'exprimer pleinement alors ce sera un plus appréciable.
J'ai bien tenté d'amener un discussion autour de ce sujet dans mon précédent couple mais vu qu'il partait déjà pas mal en eclat ca n'a pas été bien accueilli, renforcant ma culpabilité.
Si seulement tout le monde pouvait parler librement de ces sujets, ce serait bien plus simple de se trouver et de se retrouver.
Peut etre que cette difficulté contribue au charme des relations heureuse qui semblent sur le papier si miraculeuses.
Quand je vais relire ces lignes j'ai l'impression que je vais y voir une personne que je ne connais pas. Comme si toutes ces informations etaient bien réelles mais qu'aucune ne me définissaient vraiement.
J'aimerai m'arreter la mais la mission ne serait pas accomplie je dois donc continuer. Quand j'avais 15 ans je me suis mis a voler la lingerie de ma soeur pour la porter. J'aurais voulu amener le sujet plus en douceur mais franchement je ne sais pas pourquoi j'ai commencé a faire ca. C'est un sujet qui me gène beaucoup car je sais que j'ai une attirance pour la lingerie mais j'aurais preferer laisser ma soeur en dehors de tout ca. Quand j'y pense j'ai peur que ce soit une sorte d'acte incestueu.
Surtout que je me rend compte a quel point elle aura été une figure important de ma vie et que je l'ai souvent prise pour modèle. A cette periode bien entendu je me disais constament que ca n'avait rien a voir avec elle. Aujourd'hui je me rend compte qu'elle m'en a fait baver et que j'ai toujour tout fait pour ne pas la décevoir. Il est donc possible que j'ai fait cette chose afin d'eprouver encore plus de culpabilité envers elle pour qu'elle puisse exercer tous se pouvoirs sur moi.
D'ailleur c'est un sujet récurent dans ma sentimentalité. Je constate aujourd'hui que j'ai "choisi" des relation dans lesquelle je me suis tres rapidement soumis pour etre a la disposition de l'autre.
Cela collait tres bien avec une vision tres romantique que j'avais de l'amour depuis toujours. Se sacrifier et etre pret a tout donner pour l'autre. Meme si cette personne fera mauvais usage de ce pouvoir.
Ce genre de relation si courrante est en fait destructrice pour tout le monde celui qui est soumis et celui qui soumet.
Je ne sait pas si cela changera par la suite car je sait que comprendre une chose sur soi ne la résout pas. Mais je crois que je le remarque plus rapidement maintenant.

Je comprend aujourd'hui également que tout cela es dû à ma relation avec ma mère. Oui je sais je mérite le grand prix de psychologie pour ca. Mais blague a part il m'a fallu du temps pour m'en rendre compte. Aujourdh'ui je lui reproche des choses en esperant je ne sais quoi. Car je sais qu'une excuse ne changerais rien. D'ailleur qu'a-t-elle fait de si mauvais ?
Elle a fait des enfant pour les mauvaise raisons ? Quelle bonne raison d'en faire ?
Elle ne m'a pas aimé comme l'aurait voulu ? Si elle avait fait tout ce que je demande cela m'aurait surement aggacé aussi.
Bref, tout cela est en digestion. Je ne sais pas ce que je vais en tirer mais le fait de voir que je bouillone sur ce sujet me laisse présentir que ca évolue.
En parlant de bouillonement, j'ai souffert pendant pres de 15 ans de maux de ventre qui m'ont fait culpabiliser terriblement et qui je le croyais m'empechait de faire ce que je voulais.
Ca a commencé en fevrier d'avant le Bac. Et depuis ces maux de ventre sont réapparu dans toutes les situations avec une forte contrainte sociale. Lorsque j'avais l'impression que je ne pouvais sortir d'une situation sans créer un mini drame social j'etais stréssé et j'avais mal au ventre. Du coup j'avais envi d'aller au toilette mais je n'osait pas le fair. Plus je me sentait enfermé plus j'etais stressé. Plus il y avait de monde plus j'etais stressé. Ma pire angoisse que je me chie dessu et que tout le monde se moque de moi.
Vous l'aurez compris j'ai un grand rapport a l'image des autres. C'est pourquoi ce défi et une therapie que je suis tres fier de relever. La peur s'est un peu dissipé depuis le début de ces lignes et les choses me semblent un peu moins graves.
Avant de vous quitter et de stresser en attendant d'eventuels commentaires je vais vous faire part d'un dernier secret. J'ai pas envi d'en parler mais je ne serait totalement vidé si il reste avec moi.
Celui ci j'ai reussi a en parler dans ma famille mais j'ai l'impression qu'il s'agit maintenant d'un sujet dont on ne parlera plus alors qu'il ne me semble pas qu'on l'ai vraiment géré.
Lorsque j'etais ado mon ex beau père m'a avoué alors qu'il traversait un moment de douleur intense qu'il aurait tué sa mère. Quelques instant plus tard il sera revenu sur ses déclaration en pretextant une mauvaise blague.
A cette époque j'ai gardé cette information pour moi en m'accrochant tant bien que mal a ses explications. J'ai tellement enfoui ce fardot que je ne voulais porter que j'en ai fini par oublier cette histoire pendant des années. Ce n'ai que longtemps apres que ca m'est revenu et que j'ai commencer a faire le lien entre ce secret et mes angoisses. Oublier ce secret n'a pas empecher la souffrance cela a juste empeché de comprendre sa source. J'ai reussi a partager ce secret quand ma mère s'est séparé de cet homme mais je n'ai pas une sensation de travail accompli car j'imagine que j'aurais pu prévenir la police a ce sujet.

Merci de m'avoir lu. Force à vous qui traversez des epreuves et que ces mots sachent vous donner le courrage nécéssaire à tout assumer.
Advienne ce qu'il adviendra de ce texte déposé à la surface de l'océan d'internet. Qu'importe les conséquences je veux pouvoir les assumer fierement.

Amour
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Wildcat

- Bonjour Tom, Merci de nous accueillir chez vous. Vous avez des questions pendant que l'équipe fini de préparer les caméras ?
- Non je ne crois pas. Je doit avouer que toute cette agitation me stresse un peu mais ca va aller. Combien de temps va durer l'interview ?
- C'est comme vous le sentez Tom. On peut y passer l’après-midi si vous avez beaucoup à nous dire mais si vous voulez faire bref je ne crois pas qu'il soit possible de faire ça en moins d'une heure.
- D'accord, ça va aller de toute façon. Je vais vous donner de quoi faire un beau reportage j'espère.
- Est ce qu'on peut déplacer cette bibliothèque pour la faire apparaître en arrière plan du cadre ?
- Pourquoi ne pas plutôt se mettre devant ?
- Vous seriez en contre jour. L’équipe se chargera de tout remettre en ordre ne vous inquiétez pas.
- Très bien je vous laisse faire vous avez l'habitude, une grosse boite comme la vôtre.
- Nous ne somme pas Netflix nous somme une production indépendante mais c'est bien Netflix qui assurera la diffusion.
"Silence sur le plateau, Moteur, Action ! "
-Allons-y Tom je vais vous lire les questions que j'ai devant moi mais nous ne somme pas forcé de nous y tenir à 100%. C'est votre interview, vous êtes libre de m’interrompre ou de revenir sur une question précédente.
Pouvez vous nous raconter comment vous avez vu ce manuscrit pour la première fois .
- Et bien c'est assez simple en fait. Nous étions invités à manger un dimanche midi chez les grands parents de mon ex copine. On a beaucoup discuté à table quand sa grand-mère a évoqué ce livre qu'elle avait au grenier. Ayant lu beaucoup d'Eckart Tolle moi même j'ai absolument tenu à le voir car elle semblait dire vrai et donc détenir un de ses premier écrit.
Elle le présentait comme un livre mais il s'agissait plutôt d'un ensemble de feuilles reliées ensembles par des agrafes. J’étais ravi de voir que sa grand-mère et moi étions intéressé par cet auteur et une certaine énergie était palpable dans l'air.
- Avez vous feuilleté le document ensemble ?
- Heu non pas vraiment. Je l'ai eu entre les mains j'ai lu quelques lignes et je sentait un grand mystère se dévoiler progressivement à mes yeux. Mais j'avais envie de pouvoir le découvrir en détail et seul, pour pouvoir communier avec l'ouvrage des sa première lecture.
Étant conscient de la rareté de l'objet j'ai demandé à Martha si elle voulait bien me le vendre et nous avons convenu ensemble du prix de 10 satoshis .
- Vous avez acheté l'original 10 satoshis ?
- Oui mais vous devez comprendre qu'à ce moment, ni elle ni moi ne nous doutions de l'ampleur que prendrais cette découverte
-Pardonnez moi je vais vous poser une question à laquelle je connais la réponse mais vous comprendrez sa nécessité pour des besoins narratif. Combien avez l'avez vous vendu par la suite ?
Tom se racla la gorge avant de répondre.
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Wildcat


Si les hasards de la vie vous ont rapproché des idées véhiculées par le Bouddhisme, le Tao, ou encore le Zen et que vous n’avez pas tout balayé d’un « Barrez vous avec vos délires de Hippies ! » ,alors peut-être vous ne cessez maintenant de comparer l’image que vous vous faites de ces enseignements et votre quotidien.
Il existe une dissonance importante qui vous pousse à juger vos actions et vos pensées bien plus que lorsque que vous n’en connaissiez rien. En effet avant vous souhaitiez être riche et célèbre. Maintenant vous souhaitez être riche, célèbre, humble, ouvert, et zen. Vous souhaitez aimer tout le monde et ne juger personne.
Mais alors ces enseignements vous ont il tendu un piège ? Car maintenant vous n’êtes plus libre de rien. Vous vous énervez contre un ami, vous vous décevez. Vous trouvez une personne laide dans le bus, vous vous décevez. Vous êtes fier d’avoir mieux réussi qu’un autre, vous vous décevez. Bref, vous n’avez plus un instant de répit.
Et bien oui en un sens on vous a tendu un piège. Sauf que ce piège ne vous vise pas il vise précisément ce que vous n’êtes pas mais avez peur de perdre.
Ou voulais-je en venir ? Ah oui Counter Strike. Lors du premier confinement j’ai été invité par des amis à jouer au jeu vidéo auquel je jouait à l’adolescence.
Counter Strike est un jeu ou une équipe de cinq personnes affronte une autre équipe en lui affligent des tirs d’armes de guerre, préférablement dans la tête sous couvert d’un scenario de déjouement d’attaque terroriste.
Vous le comprenez, ce n’est pas un jeu de calme ou de relaxation. Mais quel est donc le rapport entre ce jeux violent et la recherche de l’apaisement si ce n’est pour le rapprochement amusant de deux idées opposées ? Et bien au début je m’en voulait de rejouer à ce jeu. J’y jouait pour combler l’ennui que me provoque la peur du vide de mon existence et je trouvais que ça n’avait rien à faire sur mon chemin spirituel
Pourtant on me l’avait dit. Tout est très bien tel qu’il est, il n’est nécessaire de changer quoi que ce soit. Ainsi je continuais à jouer avec un semblant de prétexte.
Mais cela n’était pas suffisant car il n’y avait pas que la culpabilité de jouer à un jeu violent qui me dérangeait mais aussi l’état dans lequel je me trouvais après nombre des parties joués. Une fois l’ordinateur éteint je me sentait tendu, énervé, dégoutté de ne pas avoir été a la hauteur des mes ambitions exacerbée.
Parfois je pratique la méditation. Je dis méditation pour faire simple mais en fait cela se produit a différents instants et endroits qui rentrent moins dans la définition commune du mot.
En sortie des certaines séance je me sent apaisé, reposé et j’ai l’impression que j’avance dans la bonne direction.
Donc quand suite à ça je me retrouve à viser les têtes de mes ennemis afin de célébrer ma puissance dans un geyser de sang j’ai l’impression que toutes les expériences relaxante que j’ai vécu avant sont vaine. Il y a clairement une des deux situations qui est bien et l’autre qui l’est moins, non ?
Pourtant si l’on creuse un peu il existe peut être un sens au fait que je continue à rechercher ces moments de tension. C’est comme si la méditation c’était l’accès à la connaissance spirituelle et Counter Strike un test de bonne compréhension, le contrôle de fin de semestre.
J’étais dans mon lit, je sentait mon corps disparaître, le flot de mes pensées perdre de l’importance et ralentir. Tout est bien tel quel. Trente minutes plus tard je suis devant mon écran et je braille contre mes ennemis, mes coéquipiers et moi même car tous m’ont déçu. Mon corps est crispé je me sent tremblant de rage et de peur
“Non mais putain, pourquoi tu es parti par là ? C’est de ta faute si je suis mort !” Suivi d’une pensée que je ne suis moi même pas à la hauteur et que je ne devrait pas vraiment me permettre de donner des conseils vu mon niveau.
On dit que l’on attire vers soi les êtres qui résonnent avec nous .Et bien Counter Strike est un jeu ou les vibrations sont très basses attirant des personnes qui ont besoin d’exprimer leur haine. Ce n’est pas l’unique thème car on y vit des situations très amusante aussi mais c’est une émotion récurrente. Aussi l’on s’entretient dans cette colère mutuellement, aidant l’autre a exprimer la sienne avec des tendres insultes et des joyeuse critiques.
Pour gagner une partie la cohésion d’équipe est primordiale. Elle ne compense intégralement la technique mais elle est indispensable à la victoire. Hors la communauté met plus en avant la performance individuelle que la performance d’équipe. On entendra souvent dire: “Hey mec tu fait pas de kill reveille toi !”Plutôt que “Merci pour tes info, ca m’a permis de faire tous ces kill en plus”
Je ne dis pas que la mise en avant de l’esprit d’equipe est absent mais il est plus attendu qu’apprécié.
On donne une arme a son équipier non seulement pour l’aider mais aussi car il est mal vu de ne pas le faire.
D’ailleurs le jeu met en avant l’esprit individuel. Il vous fera progresser d’autant plus vite que vous êtes le meilleur de votre équipe. Aussi l’on vous signale à la fin de la manche le nom de celui qui a été le meilleur ou encore on met en avant le fait que vous ayez réussi à tuer toute l’équipe adverse à vous seul.
On se retrouve donc dans des situations farfelues où l’on se met en danger pour espérer faire plus de kills ou bien parfois même on met en danger un coéquipier.
Cela vous rappel quelque chose ? Oui en un sens on vit dans un monde similaire ou chacun lutte pour obtenir des choses qui serait plus simple à obtenir en équipe.
Alors pourquoi je me retrouve au milieu de tout ça ? Est-ce que j’ai quoi que ce soit en tirer ou dois-je me tirer de là pour ne pas être contaminé par la toxicité ambiante ?
Au bout d’un moment j’ai cessé de voir ce passe temps comme un simple passe temps et j’ai considéré qu’il pouvait être une bonne façon de me confronter aux situations que j’ai cru comprendre lors de mes élans de clairvoyance.
Ainsi lorsque je me retrouve par exemple à me faire critiquer par un coéquipier ou quand je suis outré par la mauvaise décision d’un autre coéquipier, et une fois passé l’inconfort de la tension musculaire, je contemple la situation et laisse les émotions me submerger. A force d’exposition à ces émotions primaires que sont la rage, le sentiment d’injustice ou la fierté, on semble de moins en moins sensible a leurs effets. On ressent donc moins l’envie irrépressible d’exprimer une émotion si elle n’est pas réprimée.
Au final quel meilleur terrain de jeu qu’un jeu en ligne pour exprimer votre part sombre sans vous fâcher avec le monde physique ?
Dans ce contexte d’apaisement, apparaissent naturellement les idées libératoires.
-Je suis énervé de perdre cette partie c’est vrai. Le jeu est ainsi fait que vous affrontez des équipes de niveau relativement proche du votre. Il est donc normal de perdre environs une fois sur deux. Toute attente éloigné de cette statistique est irréaliste et n’a d’autre utilité que le masochisme
-Je souhaiterai voir mon rang augmenter car je m’estime meilleur, mais cela impliquerais que je soit confronté à des joueurs plus difficile à battre et je vivrais alors plus de défaites.
-A moins d’être le numéro un mondial je trouverai toujours plus fort que moi. Et j’aime aussi faire du vélo donc je ne peut dédier l’intégralité ma vie à cet objectif.
-Mes coéquipier se moquent de mes performances individuelles, ils sont aveuglé par les leurs tout autant que moi par les miennes. Il leur serait sûrement plus agréable de me voir leur offrir mon aide plutôt que ma concurrence.
-Je pense que mes coéquipiers devraient jouer selon mes conseils et qu’il se trompent souvent. Mais lorsque je me tait, je les vois développer des stratégies auxquelles je n’aurai jamais pensé et qui n’aurait peut être pas émergé si j’avais commencé par les perturber avec un reproche.
Permettez moi de développer un peu plus ce point. Une manche se termine très souvent par une phase qu’on appelle le « clutch ». Il ne reste qu’un membre vivant dans votre équipe et il doit vaincre face au restant de l’effectif en face si vous souhaiter espérer la victoire. A ce moment toute l’équipe regarde le dernier joueur à l’œuvre et ne manque pas de conseil à lui offrir. Notre homme déjà stressé par la situation, victime d’un effet tunnel important pour se focaliser sur la tâche à accomplir se voit en plus submergé d’informations complémentaires qu’il va devoir digérer pour agir au mieux et ne pas décevoir son équipe. Autre désavantage des ses interventions, elles masquent les informations sonores qui auraient par exemple pus permettre à notre héro d’entendre qu’un ennemi allait surgir derrière lui.
Ainsi on ne manque pas de voir fréquemment un membre de l’équipe donner une idée d’action au joueur restant juste une seconde avant qu’il se fasse éliminer. Il est évident à ce moment et pourtant largement ignoré, que l’information de dernière minute aura distrait le dernier survivant le privant de voir arriver son heure.
Nul ne dit qu’il aurait pus se passer autre chose, mais le sentiment de mauvais timing est présent. Cette phase de clutch est très intéressante car elle est source de grand stress. Les personnes que vous cherchez à impressionner ont le yeux rivés sur le moindre de vos mouvement. Dans ce contexte de chaleur postérieure et de souris glissante lorsque les planètes sont aligné. Notre héro arrive parfois dans une performance aussi fluide que brave à éliminer, seul, toute l’équipe adverse qui se voyait pourtant déjà célébrer la victoire.
Mais comment notre sujet a-t’il réussi une telle remonté que lui même n’arrive pas trop à expliquer ?
Et bien nous ne saurons le dire mais ce qui m’est certain ce que ça n’arrive jamais lorsque l’équipe s’acharne à lui donner des conseils et des critiques. Cela se produit quand la confiance est laissée au joueur et qu’on est simplement là a regarder pour apprécier le spectacle.
Alors vous dites vous peut-être que que je suis bien gentil mais qu’il est évident que j’ en veut à mes coéquipiers de ne pas me laisser m’exprimer et que je cherche à justifier de mes échecs. Vous avez raison c’est le cas. Le simple fait de le constater ne l’empêche pas.
Je me permettrais néanmoins l’analogie suivante: Vous êtes peut-être le héro, dernier survivant de l’équipe mais vous êtes également l’équipe qui le regarde avec attente. Vous avez un jugement sur le moindre geste, la moindre pensée.
Laissez vous du lest, faites vous confiance, jouez à Counter Strike et voyez ce qui en ressort.
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Défi
Wildcat

Agiter les mots ne permet de capturer l'insaisissable mais
Blâmer la pauvreté du langage ne saura rien y changer.
Chahuter d'avantage nous en éloigne car
Décrire une chose n'égale jamais celle-ci
Étayer n'ajoute rien à la
Fragrance de l'instant et aux
Grouillements de confusion qui crépitent sans cesse.
Hologramme trompant l'observateur le "Je" ne peut contenir l'
Incoercible nature des choses. C'est comme tenter de
Jouir des
Kilocalories, d'une fadeur pourtant inégalée.
Laborieuse tentative de définition de sois ne saurait que
Maculer le néant.
Narguons les amarres
Ombilicales.
Palette infinie de couleurs indispensable pour une telle tâche.
Qu'est ce qui saurait me contenir,
Ratifiant mon existence.
Suis-je contenu dans ces mots. Ou ne sont-ce que des
Téléobjectifs visant l'univers.
Usufruitier de mon corps explorant la
Vastitude de l'être je suis
Walou.
Xénophobe envers moi même. J'ai peur de ce que je ne connais. Mes
Yeux n'arrivent à voir le
Zéphyr et cela m'effraie.




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Défi
Wildcat

Huns, Dieux, Troie, Carnage


Réprime, déprime. Inspire, soupire.


Estropié regretant laid souliers

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Défi
Wildcat

Ma belle endive.
Puissent ces mots sur toi rayonner.
je t'aime depuis toujours mais tu ne t'en rends compte seulement depuis que tu pointes le bout de tes feuilles
Ma lumiere enrobe tout ce qu'elle percoit.
Lorsque la pluie tombe tu t'inquiètes de ne plus me voir, mais derrière ces nuages passagers pourtant je luis.
En voyant toutes ces plantes que j'eclaires tu me crois infidèle.
Mais pourtant tu n'aurais doute si enfin tu voyais qu'il n'existe que toi.
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Wildcat

Dois-je me faire l'avocat du tapis ou du tabouret ? A croire qu'il me faudra surfer sur le totem de l'opinion populaire ou composer avec l'encre effaçable pour réécrire l'histoire de ma chute.
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Défi
Wildcat

Je ne sais quoi écrire. Je suis impuissant.
Je m’en veux de ne pas savoir. Je suis impuissant.
Je m’en veux de m’en vouloir. Je suis impuissant.
Pourtant j'écris. Sans savoir pourquoi j’agis. D’ailleurs, vous me lisez peut-être sans savoir pourquoi ni comment mais pourtant vous continuez. Les mots défilent devant vous à une vitesse folle et je ne vous vois pas déchiffrer chaque lettre pour en déduire les sons. Je ne vous vois pas retrouver dans votre dictionnaire cognitif le sens de chaque mot et je vous vois encore moins chercher à assembler les mots pour en comprendre les phrases. Si je commence à aligner des termes dont la signification s'éloigne progressivement d'une cohésion globale perdant ses vertus grammaticales empêchant l’intégration familière. Quel mot vous l'aura fait comprendre ?
Allez vous expirer tout l'air de vos poumons avant de prendre votre prochaine inspiration et qu'es-ce qui vous fait dire que la transition à ce nouveau paragraphe est brutale ? Alors quand allez vous décider qu'il est temps d'inspirer ? Nul besoin de le savoir c'est automatique. Vous pourriez le contrôler mais vous laissez faire. Sauf cette fois ci car je viens de vous le faire remarquer.
Quand sera votre prochaine pause pipi ? Quand votre vessie aura atteint un certain volume ? Quand vous aurez une minute de libre ? Quand la pression sera trop importante ? Quand quelque chose vous y fera penser ?
Quelle sera la prochaine partie du corps dont vous allez prendre conscience ?
Patience, ça arrive. Une fois que vous aurez oublié votre vessie et que vous abandonnerez le besoin de comprendre ce que je cherche à dire. Vous remarquerez l'existence d'une partie de votre corps à laquelle vous ne pensiez plus juste là.
Pourquoi cell-ci et pas une autre. Quelle sera la suivante ?
Quelle sera votre prochaine pensée ? Pouvez-vous choisir à quoi vous penserez ensuite ? Si oui comment vous est venu l'idée de ce à quoi vous penserez ensuite ? Que pouvez vous vraiment décider de faire ? Va-t-il arrêter de poser tant de questions ?
Nous sommes impuissants.
Le libre arbitre est une illusion. Parfois je suis au commande et je décide de faire ce que j'ai décidé. D'autre fois j'observe que je prends des décisions mais ne sais pas bien comment je les ai choisies. Parfois j’agis selon le premier mode , Parfois selon le second. Comment passer d’un mode à l’autre ? Je ne sait pas. Parfois je respire consciemment, parfois c'est automatique.
Suis-je en mesure d'observer le moment exacte ou je laisse le mode automatique reprendre le contrôle ?
Je sais que cela se passe quand je cesse d’y penser mais je ne sais pas comment on fait pour cesser de penser à une chose. Le simple fait d’essayer fait subsister la pensée. Et lorsque je n’essaie plus, la pensée est chassée par une autre. Ne serais-ce pas ici que se trouve mon pouvoir ? Ais-je le pouvoir de cesser d’essayer de changer les choses ? Je n’en suis pas encore certain. Aussi je ne donnerais pas de conclusion sur ce point. Je le laisse en suspend jusqu’à ce que cela me semble plus claire. Ainsi pour vous cette question sera la conclusion.
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Au bal masqué
L'avez vous remarqué ? Bien entendu vous l'avez remarqué. La boulangère en porte un et ça vous attriste un peu car vous auriez bien aimé voir ce qui se cache derrière. Il uniformise les visages et couvre les émotions. D’ailleurs vous même en portez un. Il vous pèse de le porter mais vous savez bien que c'est nécessaire pour le bien de tous. Sortir sans celui-ci vous ferait courir un grand danger.
Pourtant ce masque dont je parle n'est pas bleu et n'a pas mauvaise haleine. Il n'a pas fait son apparition en 2019, à vrai dire il a toujours été là. Tout le monde le porte. Chacun sait qu'il est pénible mais personne ne l'ôte. Nous le portons au travail, en public, à l’extérieur, mais aussi à la maison. Il n'y a vraiment que lorsque nous somme seul que nous osons parfois l'enlever pour souffler un peu.
Si seulement personne n'en portait, il nous serait plus facile de tomber le notre. Nous prendrions un peu la température mais progressivement il nous semblerait bien inutile et toujours aussi pesant.
Mais voila, personne ne le lâche. C'est un jeu des poteaux de Koh Lanta qui dure un peu trop. On ne sait plus bien quand il a commencé. Si on s'accordait tous pour sauter en même temps on pourrait enfin aller pisser. Non, nous tenons bon. Nous serrons les dents et les cuisses et tentons de nous divertir en contemplant l'évolution des visages crispés de nos adversaires.
Au début on était pas vraiment intéressé par ce dei stupide et on se disait perdant d'avance. mais maintenant cela fait si longtemps que nous sommes pieds joints sur un rondin que celui ci a pris un sens à nos yeux. Même si nous venions à sauter maintenant, nos plantes en garderais une emprunte et la douleur ne serait instantanément soulagée. Nous gardons la tête haute le regard porté vers l'horizon des jours meilleurs. Comme si il était possible de rejoindre l'horizon.
Pourtant à la lecture de ces lignes vous n'avez pas plongé. Vous arborez toujours fièrement votre masque au milles couleurs. Il semble qu'il ne suffisse pas d'avoir connaissance de l'inconfort de celui ci pour s'en défaire. Votre masque est beau. Il vous plaît. C'est vous qui l'avez fabriqué petit à petit, alors qu'importe si il gratte ou si il obstrue votre vision. Il vous fait souffrir mais cela ne vous en rend que plus beau.
Dans ce bal masqué, on s'amuse on danse on séduit. Mais on est aveugle. On ne voit pas que les costumes ne tiennent qu'a un fil, que le disque tourne en boucle et que le toit brûle. On sent pourtant une légère odeur de brûlé et les yeux piquent. Tel l'homme qui après avoir aperçu le chat vomir sur le tapis, immédiatement tourne la tête vers l’écran de son jeu vidéo, nous retournons au confort du connu.
Les plus grands sage le dise. "Moi je paye mes impôts le premier jour ! Comme ça c'est fait j'y pense plus et je profite". Mais nous mortel , nous préférons la saveur de la tâche non accomplie. Quel meilleure sensation que de voir l’évier rempli de vaisselle sale et aucune motivation à résoudre cet inconvénient.
Peut-être n'est-ce pas que nous n'avons pas le courage de retirer notre masque mais peut être seulement nous n'avons plus conscience de celui ci. Aussi irritant qu'il puisse être nous somme habitué à la sensation jusqu’à en oublier la source de l'inconfort.
Soyons rassuré, nous n'arriverons pas à le retirer. Nul besoin donc de s'en inquiéter nous pouvons continuer de danser. Et lorsque le bal sera fini dans l'ivresse ou dans les flammes. Le masque tombera et ne sera plus un fardeau. C'est alors que nous prendrons conscience de la légèrté de la vie démasqué.
Une vie devenue si légère que si nous retrouvions ce masque plus tard dans un tiroir, nous pourrions être amusé de le porter à nouveau.
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Wildcat

J'écris ce texte suite à une révélation qui m'est apparue il y a quelques instants. Je ne sais pas pourquoi je souhaite le mettre à l'écrit.
Partons de l'hypothèse que tout ce que nous sommes actuellement en cet instant est ce que nous voulons. Rien de ce qui fait partie de notre environnement, de nos sentiments ou de nos pensées ne diverge de notre volonté. Nous sommes en accord avec ce qui nous arrive en ce moment.
C'est une hypothèse que j’énonce mais je ne peux dire que j'en suis totalement convaincu. Néanmoins j'ai l'intuition qu'en partant de cette hypothèse je peux m'approcher de son intégration.
Le principe d'une hypothèse c'est de faire semblant qu'on y croit jusqu’à peu-être par la suite douter qu'il s'agit d'une imposture et remettre alors en question la croyance de base.
Qu'est-ce que le désir ? Je ne saurais y répondre mais la révélation que j'ai eu ce matin est que le désir n'est pas de vouloir une chose mais de vouloir la vouloir. Dans le désir on ne souhaite pas avoir une chose, on souhaite être détaché de cell-ci afin de pouvoir la vouloir. Comment pourrai-on désirer ce que l'on a déjà ?
Pour s'en rendre compte on peut se demander si on serait prêt à se détacher d'un désir. Bien sûr si je vous donne l'objet de votre désir vous seriez prêt à me dire que vous y renonceriez.
Je pourrais vous dire que le fait d'obtenir l'objet de votre désir ne le comblera pas mais cela n'aurait pas de sens à vos yeux. Car l'existence d'un désir réside dans sa croyance. Si vous ne croyiez pas qu'il vous comblerai alors vous n'auriez pas ce désir.
Non, ma question n'est pas de savoir si vous pouvez vous détacher d'un désir en en dégustant le fruit mais justement en renonçant à celu-ci.
Pouvez vous abandonner un désir avant de le réaliser ? Pour un petit désir futile vous seriez peut-être amusé de me répondre que vous en êtes capable. Mais je parle bien de ces désirs qui vous reviennent chaque jours. Pourriez vous les laisser de coté et renoncer à savoir si vous auriez fini par les réaliser ?
Sans avoir à formuler de réponse vous comprenez déjà que c'est impossible. On ne peut renoncer à un désir. Tout simplement car nous sommes attachés à celui ci. En fait nous voulons ce désir.
Il y a deux façon de faire disparaître un désir. L'une est de l’abandonner mais vous ne savez comment faire et l'autre est de le combler. Combler un désir le ferait disparaître mais ce n'est pas ce que nous voulons car nous sommes attaché au désir.
Voici ce qui fait qu'il ne se réalise pas.
Cette situation semble insoluble, et en état elle l'est.
Je vous propose pour rompre ce cercle vicieux de changer de perspective. Le simple fait de se rendre compte que l'on ne souhaite pas l'objet d'un désir mais le désir en lui même peut suffire a rompre ce cercle.
Mais pourquoi alors nous désirons ? Somme nous masochiste ? Pour désirer une chose il faut la rendre désirable. Pour la rendre désirable il faut qu'elle soit détachée de nous. Hors si nous revenons à notre hypothèse de départ. Tout ce dont nous faisons l’expérience actuellement est ce que nous voulons. Dans ce cadre rien n'est désirable puisque tout est déjà la.
Nous créons donc une séparation virtuelle entre ce que nous avons et ce que nous voulons.
Cette séparation crée un vide et nous cherchons alors à combler celui ci. Il n'y a rien de mauvais dans cette pratique c'est un simple jeu. Peut être vous êtes vous déjà amusé à retarder votre repas afin que la faim soit plus intense et que le repas soit alors plus satisfaisant. Ou encore avez vous déjà patienté un jour de plus avant de vous masturber de nouveau pour augmenter la sensation de libération.
C'est un peu la même chose. On se détache de nos possessions pour apprécier le sentiment de leur récupération.
Le désir n'est qu'un jeu. Mais lorsque j’écris ces mots cela me semble inapproprié car j'ai bien ressenti de la souffrance dans certains de mes désirs et je ne peux donc consentir à les appeler jeux.
Alors ou se trouve l'incohérence ? Pourquoi les désirs ne sont pas tous amusants ? Cela est sûrement dû au fait que l'on oublie qu'il s'agit d'un jeu. Lorsqu'on oublie qu'on joue on prend les choses à cœur et on fini par s’énerver. C'est le cas dans nombre des jeux et jeux vidéo auquel nous jouons.
Au départ on cherche a rendre le jeu plus réaliste alors on cherche à s'oublier dedans. Jusqu’à en oublier qu'on joue et à souffrir. Puis lorsque le jeu s’arrête on se rend compte que l'objet de notre souffrance était virtuel et celle ci s’apaise.
Il s'agit peut-être ici d'un étirement de vos croyance pour lequel vous n’êtes pas assez souple et je ne peux me targuer de l’être complément moi même mais je le rappel tout part d'une hypothèse. Il n'est nul besoin de me croire, il s'agit juste de remettre ces croyances en question. Vous ferez vos conclusions vous même.
Plus le vide que nous avons évoqué plus haut est important plus grande seràit la satisfaction de le combler. Une façon d'agrandir ce vide est donc de le rendre réaliste et par conséquent oublier qu'il n'existe à l'origine pas.
Prenons maintenant le raisonnement inverse. L'un des grands désir de l'humain est celui de recevoir l'amour. Sans évoquer toutes les manifestions possibles de ce désir et de ses variantes je pense que chacun s'imagine sons désir d'amour.
A quoi ressemblerai ce désir totalement comblé ? Imaginons que vous auriez trouvé en une source extérieure à vous même, l'amour dont vous êtes actuellement privé.
Difficile de répondre mais ce qu'on peut imaginer c'est que votre désir d'amour disparaîtrait. Vous seriez comblés.
Ou le seriez vous ?
La source de l'amour telle que nous la cherchons à l’extérieur de nous saurait-elle nous combler ? Si cette source était une personne alors n'aurions nous pas peur que celle ci disparaisse ?
Non la source de l'amour devrait être intarissable pour que nous soyons comblé n'est-ce pas ? Au moins jusqu’à notre mort.
Il faudrait sûrement aussi que cette source nous suive en tout temps. Qui d'autre qu'une personne pourrait nous suivre à chaque instant ? Un drone ? A quelle distance maximale de cette source serions nous satisfait de nous trouver ?
Vous me voyez peut-être venir. La source idéale de l'amour, la seule qui saurait combler son désir devrait se trouver en nous.
Quand souhaiterions nous recevoir cet amour ? Nous ne saurions être comblé d'un amour promis, nous pouvons seulement être comblé d'un amour présent.
Nous ne saurions être satisfait d'un amour que ne nous serait totalement intégré maintenant. Hors cela n'est possible que si cet amour est déjà là. Mais nous nous pouvons avoir de désir pour une chose qui est là
Ce désir est une illusion qui semble nous détourner de l'amour déjà présent comme si nous nous regardions à travers le retour d'une caméra qui nous filme en désirant être celui que nous observons.
bisous
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Wildcat

Ecriture spontanée, hello je tente de voir si je peux ecrire aussi vite que je pense mais des les premier mots je me rend compte que ce n’est pas le cas mais j’ai envie de voir ce que je vais ecrire donc je vais continuer. Je ne sais pas quels sont les bout de pensée qu’il y a entre chaque phrase que j’ecris ni lorsque je suis en train de taper mais il semble qu’il y ait un vide entre les chose ce que j’ecris n’a plus de sens mais je sens que je doit ecrire les mots qui me viente a la suite des autre au lieu de penser une phrase complete avant de l’ecrire et ensuite on verra bien ce qu’il se passera alors qu’en fait je crois que le tapage au clavier n’est pas adapté mais il faudrait plutot une reconaissance automatique du texte pour que cela soit plus sensé mais je ne sais pas si ca marcheraos miex il faudrait aussi que j’arrait de faire attention a l’rotographe pour que je puisse taper plus vite alors que des penser me viennet mais elle ne soint pas toute paose a lécrit c’est marrant de voir le texte brit non corrigé j’utilise des ortographe etranges pour aller plus vite je ne sais pas trop qou ecrire aprss c’est marrant mes phrases change au milieur que je les ecrit alors que le sens ne change pas de ce que je voulais dire mais ca n’a plus de sens ni queu ni tete mais je bug j’ai plus de mots qui me viennent en fait si c’es pas come si il allait m’arreter de venir des mot ptdr ca n’a aucccun sens c’est marrant des fois il y a des pr=hrases entieres que j’ai envie d’ecrire et a d’autre meoment c’es sont des mots a la suites des otres qui fon t des phrase mais tout le sens que je ne peut pas dire ce que je coudris et des fois je m’arretee sur un mot car je veux corriber un mot mais enuite je me souviens que c’est pas la peine et je veux rattraper le retard sur les mots qui me biennent mais je fini tout de meme ma phrase ou v a le monde que je veux dire ici y a til un sens a ce qui sort de mes doight acutellement je ne compres pas ce que je fait je ne sais pas si il faut que je corrige un peu ou pas he vois que jessaie de me deresompsabiliser de ce que je fait j’essaie d’etre simple observateur de ce que je fait mais pourtant je vois bien qe je decide des action que je fait c’est superposé comme si il y avait desux point de vue sur la meme chose alors que des fois cej e je ne sais pas ce que j’ecris mais je continue de bouger mes doigts je ne sais pas vraiment qui ecrit mais les mots s’ecrivent d’ou viennent les mot je ne sais pas je suis observateur mais autant que j’observe je ne vois rien je ne sais pas dire d’ou ca vien comme si quand je voyait un mot sortir il etait déjà trop tard pour avoir vu d’ou il sortait je ne sais pas ou je veux en venr c’est bizaee je ne sais meme pas dire si je ne censiure pas ce que j’ecris si c’est bien de l’criture automatique d’aileur esct ce vraiment quelque chose je ne sais pas avant de commencer un tel exercie j’ai peur de d »couvrir que j’ecris des chse horrible et de ne pas assumer les mots que je vais voir sortit mais c’est un peu le but aussi de se decrouvrir pourtant je n’ai pas l’impresssion de dévoucrir qoui que ce soit tout ca m’est bien familier comme si c’etait d’ja connu je ne comprends rien je ne sais pas qui je suis est ce que tout cela a bien une utilité est ce en train de fonctionner et suis je en train de me rendre compte que je ne suis pas celui que je crois etre alors que mes mots se figent surl escrin aetva je pmes jque je ne sais pas mes doigts bougnet sur le clavier mes les mots ne set mettaient pas en ordre alros que je ne se ais pas mais je vois que je dis tout le tems que je ne sais pas estce cela alors q’uil faut comprendre tout ce que je sais c’est que je ne sait rien j’ai peur de manquer de chose a ecrir mais en fait je ne vois pas comment ca pourrait arrvier car il y a toujour un mots qui arrive aprzs meme si il ne fa pas ofrecement avec qle precedent qui va lire cela sans doute personne a moin que je ne le publie sur scribay mais pour en tirer quoi je ne sais pas d’ailleur c’est surment illisible mais je ne crois pas que je sache ce que je veux dire c’est comme si deux personne lutaint pour prendre le contrôle de mes doigts ceux qui trouven chaque mot a sa place et celui qui juque que cela n’a pas de sens et qu’il faudrait avoir ecrit autre chose j’ai an ouveau peur d’ecrir nimporte quoi de comprometant comme si j’avais ensuite besoin de monter ce texte pour qu’on puisse se moquer de moi l’image des autres est important pour moi mais je ne sais pas ce que je veux dire par la suite alors que je continue d’ecrire mais qui ecrit ala fin c’a na pas de sens je suis confus comme toujour et je ne sais pas si j’avance ou si je stagne avec l’illusion d’avancer comme les president avec le viris qui nous font tenir une semain de plus a chaque fois mais en fait tout ca ne va nulle part je peqa uef mes doigth continuer d’ecrire meme quand l’esprit arreter car j’ai un rythme et j’ai peur que celui ci s’arreter et que je ne disent plus rien en fait je sais pas de quoi j’ai peur mais je remarque que j’ecris beacoup que j’ai peur alors peut etre il y a quelque chose a en déduire p=ou peut etre rien je ne sais pas je ne sais pas je ne sais pas hahaha j’ai fait semblant d’ecrir la meme chose trois fois comme si alros qu’en fait je l’ai commeme fait putain c’est quoi cet orthographe le regard des otres je crois que je fait un peut expres aussi de mal ecrir mais en meme temps je sais pas pourquoi rin n’a de sens estec qjf leam a h non si je laisse mes doigt bouger seul il n’y a pas des sens enfin je ne crois pas je faira ffdjarrlldj qarjmqdfamrj j’ai pas regardé l’e clavier mais je lis rien de sensé quand je laisse juste mes doight bouger comme si je dansais sponténement l’criture est donc plus complexe que ca il y a une part automatique mais il y a une part de décision ou de realisation ou de découvert et une phase de remise en question de ce qu’on a ecrit comme pour savoir si c’est bien ca qu’on a voulu ectir la j’ail l’impression d’avoir traversé une phase de flow dans les 30 deriners secondes comme si charque rôle etait a sa place et que je n’avait rien a changer met la je ne sais plus ce que je voulais dire ba fqsd que je dis des chose sans que je ne saiche ce que je veux dire mais putain ces quoi ce texte je ene en fait je n d des choses que ca bug complet devranchez l’appareil il ne fonctione plus correctement pitié debranchez moi je petes les plombs tien ca c’est assez revelateur endin je veux dire c’est pas tres joyeu comme phrase alors je uis déprimé c’est ca que je doit comprendre ou alors il n’y a rien a comprendre et c’est juste une jeu dans lequel j’ecris deschoses et je m’amuse a me faire peur que c’est vien ce que je pense ou ce que je suis suis je ce que je pense ou ne suisje que l’ombre de ce que je suis putain ca ne veut rien dire j’ai vraiemnt envie de publier ce mais il ne faudra pas en deduire en fait je ne sais pas pourqou je me projete dan s le lexteur alors qu’il n’y arien en en tirer estce ce que je doit continuer quand d’ois je m’arreter ?
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