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Célia Dri

Mérignac.
Célia Dri

Eh bien, moi Lisa, je crois que j’ai trouvé le bonheur. Cela fait des années que je l’ai découvert grâce à ma meilleure amie qui à cette époque inventait toutes les excuses possibles pour en avoir recours.
Depuis, il n’est jamais loin de moi. Pour l'attraper, je n’ai qu’à ouvrir une porte lumineuse et il apparaît devant moi. Enfin… Pas trop devant mes yeux afin que je puisse y résister. Tantôt la raison prend le dessus… Tantôt la tentation est trop forte pour ne pas sentir cette délicieuse odeur qui m’appelle.
Dans ces moments-là, je me dis qu’il aurait mieux valu pour moi et ma nutritionniste que j’aime les endives au jambon.
Mais bon, je n’y peux rien-moi si je crois que le chocolat est notre meilleur allié en cas de coup de blues.
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Célia Dri

Chère amie,

 
Je t’écris cette lettre en étant paisiblement installée dehors, allongée sur un plaid, posé sur l’herbe. Comme tu peux l’imaginer, je suis en vacances. Oui enfin en vacances ! Il me semble me rappeler que tu vas bientôt y être, toi aussi !
Pars-tu ? Moi, en ce qui me concerne, je suis déjà à des kilomètres de l’effervescence de la ville. Je me sens enfin reposée, la tête légère, prête à profiter pleinement de la tranquillité de la campagne. Je passe de nombreux moments en famille, et plus particulièrement avec mon grand-père. Je suis très proche de lui car nous avions une passion commune qu’est l’écriture. Auparavant, il était un grand écrivain. Je pense fortement qu’il m’a transmis sa passion. Quand j’étais petite, j’aimais beaucoup lorsqu’il me lisait des histoires… Ces histoires, inventées ou vécues, mais c’était ces histoires. Pendant longtemps, il a cessé d’écrire. Sûrement par manque de temps ! Mais, depuis qu’il a pris sa retraire, il s’est remis à l’écriture.
Je me rends compte que je suis en train de m’éloigner de la lettre que je t’envoie et du récit de mes vacances. Mais, tu m’as dit un jour que tu appréciais beaucoup lorsque je te contais les histoires de mon grand-père. Alors voilà, celle-ci viendra s’ajouter aux autres.
Par ailleurs, pendant mon séjour en famille, j’aime me promener et redécouvrir encore et encore, les différents éléments qu’offre la vie à la campagne. J’apprécie chaque fois que je découvre une nouvelle trace laissé par un animal près de la maison.
De temps en temps le matin, je déguste mon petit-déjeuner sur la table de la terrasse du jardin. Pour mon plus grand bonheur, mon grand-père a mis pleins de produits frais à ma disposition dans la cuisine. Je n’ai que l’embarras du choix et j’emmène ce qu’il me faut dehors. Et là, au loin dans les champs, je distingue des fermiers sur leurs tracteurs. Ils labourent leurs parcelles, en prenant grand soin de laisser derrière eux les empreintes de roues des tracteurs. Cela leur permettant ainsi de ne pas revenir sur le travail déjà effectué !
Ah, j’aperçois mon grand-père s’approcher de moi. Je pense qu’il m’appelle. Il doit avoir besoin de moi. Je te raconterais donc la suite de mes vacances dans une prochaine lettre.
J’attends avec impatience que tu me donne de tes nouvelles.
 
Je t’embrasse.
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Célia Dri

Quatre grands-mères sont assises sur un muret pour papoter. Je les regarde. Je les écoute. Je suis tranquillement assise sur un banc moi aussi. Un peu éloigné de ce petit groupe, mais pas trop quand même pour avoir leurs histoires. Une grand-mère commence par raconter la sienne. Elle a, pendant de longues années, habité à Castellane. C’est un petit village à côté du très joli lac de Castillon. Elle nous raconte sa vie au village, nous décrit sa maison qu’elle a élégamment décorée de lavandes, d’huile et d’olives. C’est cela, la mode des maisons du Sud. Tel est le climat du Sud : calme et apaisant. La deuxième grand-mère prend alors la parole. Elle a toujours habité à Digne-les-Bains. Auparavant, elle était lavandière. Lavandières, étant les personnes s’occupant de la récolte de la lavande. Elle adorait se balader dans les champs de lavande où la couleur violette est partout. Vint le tour de la troisième grand-mère. Elle connaît les Gorges du Verdon par cœur, et pour cause elle habite à côté. Il lui arrivait de faire la même route tous les jours. Même des fois, plusieurs fois par jour. Elle ne s’en est jamais lassée. A chaque fois, arrivait le moment où, sur le côté de la route, un cabanon, caché derrière un parterre de lavande. Elle s’est toujours demandé ce qui se trouvait à l’intérieur de ce cabanon. Mais, elle n’a jamais osé y entrer. Quant à la quatrième grand-mère, elle sortit de sa poche trois bouquets de lavande, qu’elle offrit à ses amies, en concluant par cette belle phrase : notre paysage ne nous laissera jamais tomber !
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Célia Dri

Il se fait tard mais l'air est encore bon. Je décide alors de faire une balade en bord de mer. J’ai la chance d’habiter juste à côté. J’aime m’y promener et voir de temps à autre l’écume se jeter contre le petit pont de bois. Evidemment, je ne sors jamais sans musique. Et là, je me laisse emporter par le rythme entraînant de la chanson. Je me dirige vers un banc pour m’asseoir, sors un papier, un stylo et je commence à écrire. C’est encore ce que je sais faire le mieux. La douceur du vent me caresse la nuque. Hop, mon papier s’envole. Il s’envole loin, loin devant moi. Je me mets alors à courir pour essayer de le rattraper. Mais, il commence à pleuvoir. J’enfile au plus vite mon k-way jaune. J’attache mes cheveux avec un élastique. Oh… Il est trop tard, mon papier s’est retrouvé dans la mer. Quel dommage… Tant pis, je recommencerai…
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Défi
Célia Dri
Tous les ans, l'automne revient avec son ami le vent, que je connais si bien. Mais je dirais que pour moi, c'est plutôt mon ennemi. Qui suis-je ? Vous le serez en lisant ce texte...
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Célia Dri


Quand tu seras grande. J’ai souvent entendu cette phrase et au début, je vous avoue que je ne comprenais pas très bien ce que celle-ci signifiait. Les adultes disent souvent ce type de phrase par rapport au temps. A croire qu’ils aiment bien ça. J’en comprendrais peut-être le sens plus tard.
- Pour l’instant, il est l’heure d’aller dormir, me dit ma sœur.
Sauf que moi, je n’ai pas du tout envie d’aller dormir.
- Mais avant qu’on s’endorme, rajoute t’elle, je vais te faire découvrir une histoire. Une histoire bien réelle. Puisque c’est la mienne. Il était une fois, il y a 18 ans, lorsque j’avais ton âge et que je ne voulais pas aller dormir, je prenais un petit calepin et j’allais m’asseoir sur la banquette située devant la fenêtre de la chambre. Je me disais “avant l’heure, c’est pas l’heure”. Je regardais donc le ciel, qui était parfois étoilé, parfois non, et j’écrivais. J’écrivais des petites histoires en imaginant mon futur. Cela m’aidait à glisser petit à petit dans le monde des rêves. C’est alors que je m’assoupissais et que Maman arrivait pour me mettre au lit. Quand ma sœur termina son histoire, elle se rendit compte que je m’étais endormi. Depuis ce jour, tous les soirs avant de m’endormir, je prends un petit calepin et je vais m’asseoir sur la banquette située devant la fenêtre de la chambre et je me mets à écrire en pensant au futur.
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Célia Dri
La tueuse aux fortimels était bien une assistante sociale !
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Célia Dri

La craie est parmi nous depuis la nuit des temps. Chaque mur de notre planète peut en être recouvert. Recouvrir les murs de craies, mais pourquoi ?
Les enfants ne sauront pas vous répondre, ou alors vous répondront « pour dessiner ». C’est vrai. Ils se servent des craies pour dessiner… Pour dessiner des marelles sur lesquelles ils pourront jouer. Pour dessiner leur monde à eux. Un monde fait de bonheur, de princes et de princesses, de fées et de forêts enchantées.
Puis les enfants deviennent adolescents. Ils réutilisent ces mêmes craies pour graver leur première histoire d’amour. Celle qui, d’après eux, « durera toujours ».
Enfin, les adolescents grandissent et deviennent adultes. Certains d’entre eux deviendront maîtresses ou instituteurs. Ils utiliseront de nouveau des craies pour écrire sur des tableaux et des ardoises. Ils instruiront l’histoire de la vie à une multitude d’enfants, qui, à leur tour grandiront et deviendront des adolescents, puis des adultes.
Les craies ne s’arrêteront pas tant qu’il y aura un mur, un arbre, un tableau ou une ardoise leur permettant d’écrire leur histoire.
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Célia Dri
Quand un(e) ami(e) vous invite à faire un voyage surprise, l'inattendu peut-être au rendez-vous...
Alors... La surprise sera-t'elle bonne ou mauvaise ?
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Célia Dri
Le temps est un vaste sujet dont nous pourrions parler pendant dans heures...
Serait-ce pour autant une perte de temps ? Ou bien une manière de l'apprivoiser ?
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Célia Dri

Il m'arrive parfois de m'imaginer être dans la peau de l'un de ces objets. Prenons exemple sur la montre. Eh bien, la montre a une vie très chargée, elle n'a pas beaucoup de temps pour elle. Par contre, elle s'occupe de gérer notre temps à nous ! C'est un gros travail qui lui revient, car sans le temps, que serions-nous ? Autre exemple, le rouge à lèvres, ce petit objet qui est avec nous au quotidien. Il nous sert à soigner notre image, nous les femmes. Il nous sert à soigner notre image pour nous-même en premier lieu, mais aussi pour renvoyer une image positive de nous aux personnes de l'extérieur. Le ventilateur, lui, passe une partie de sa vie à nous raffraîchir. Surtout lorsque l'été arrive et qu'une vague de forte chaleur envahit le paysage. Les lunettes, quant à elles, ne servent qu'à certains d'entre nous (entre autre, mes lunettes rectangulaires noires me sont très utile !). Elles sont indispensable à notre quotidien, et lorsque nous les cherchons, nous sommes prêts à retourner toute notre maison (s'il le faut !) pour les retrouver. Autre objet devenu indispensable et encore plus de nos jours... Le téléphone portable ! Ah, s'il n'existait lui, que serions-nous aussi ? A première vue, ce n'est qu'un petit objet, avec des touches (devenues rare à notre génération). Mais, lorsque nous les regardons de plus près, et bien l'on se rend compte qu'il nous relie au monde entier, ou du moins à nos amis du monde entier ! Il nous permet de dialoguer à toutes heures du jour et de la nuit. Grâce à lui, nous restons connetés ! La boîte aux lettres... Oui, cette petite boîte que tout le monde possède à la porte de chez soi... Bien qu'à priori peu utile, elle contient dans son intérieur, des petites ou grandes enveloppes, carrées ou rectangulaire, et de couleurs différentes. Nous allons nous intéresser aux enveloppes carrées de couleur blanche (les autres n'apportant guère ce que l'on attend le plus). Ces petites enveloppes donc, nous apportent bien souvent de bonnes nouvelles. Elles nous permettent, tout comme le téléphone portable (bien qu'un peu moins rapide..) de communiquer avec son entourage, quelque soit l'heure et le lieu.
Je pourrais écrire des heures sur ce sujet, en énumérant des tas et des tas d'objets. Cela deviendrait sans doute trop long et assez répétitif.
Ainsi pour terminer, je voudrais vous parler d'un objet. D'un objet intemporel... Qui certes, jaunira avec le temps si nous n'en prenons pas soin. Mais qui par contre, avec un peu d'attention, restera figé dans le temps...
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Si vous ne l'avez pas encore deviné, je veux vous parler bien sûr des photos. Ces scènes illustrées sur du papier photo, comme si nous mettions notre vie sur pause. C'est ce qui nous permet de garder l'instant présent à jamais gravé dans notre mémoire ! Cela nous permet également de nous forger ce que l'on appelle des souvenirs ! Des souvenirs qu'on ne se lassera jamais de se remémorer... !
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Célia Dri
Lorsqu'un métier devient une tradition...
Voici l'histoire de personnes arpentant les forêts difficiles d'accès.
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