J'avais travaillé dur ce jour-là pour mes examens de fin d'étude. Et puis, je me suis dit que je pourrais aller me détendre en jouant sur mon ordinateur le temps de quelques heures. Donc c'est ce que je fis. J'allume celui-ci et lançais le jeu. C'était un jeu multijoueur. Un MMORPG.
Je suis rentré dans un salon public et tu étais là. Tu attendais sûrement que quelqu'un vienne jouer avec toi. Et j'étais là.
On a joué et un peu discuter. Mais sans plus.
Puis j'ai quitté le jeu, éteins mon pc et je me suis endormie.
Et vous savez quoi ? Le lendemain, j'ai rallumé mon ordinateur et j'ai lançais de nouveau le jeu pour aller dans ce même salon où elle se trouvait.
Et on a parlé, on a joué.
Et de jour en jour, on s'est vite rapproché. A tel point qu'on avait commencé à s'appeler tous les soirs.
Chaque jour, chaque semaine.

Il est ici, à chaque instant
Nous guettant inlassablement
Il pourrait être dans les jours quotidiens
Comme dans les moments inatendus
Se faufilant doucement dans ta main
Sortant amoureusement d'un sourire ému
Parfois, il se transformerait dans tes nuits
En rêve aussi fou que pourrait être tes lubbies
C'est peut être simplement manger, dormir et vivre en paix
Pouvoir faire tout ce qui nous plait
En bref, je pense que le bonheur c'est de se sentir épanouie
Vivre en croyant n'avoir aucun souci

J'ai besoin d'ecrire. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive.
Je suis allé voir un psy et il m'a dit des choses irraisonnées.
Je veux pas y croire. Je ne suis pas comme ça. C'est juste de la fatigue.
C'est normal d'oublier ce qu'on a fait la veille tellement qu'on travaille dur, non ?
C'est normal de plus se rappeler de moments qu'on a passé avec sa copine, non ?

Quelques fois, mes amis me disent que j'ai changé, mais littéralement.
De caractère, de personnalité, de joie de vivre.
Mais je ne comprends pas trop ce qu'ils veulent dire. Car je suis toujours moi ?
Mais moi, quoi ?
Qui suis-je ?

Il est minuit. Et j'essaie de m'endormir.
Je ferme les yeux et tente de faire le vide dans ma tête. Mais je n'y arrive pas. Pleins de pensées me viennent en tête. Alors j'essaie de penser à quelque chose de paisible. Une balade à la campagne, dans un champs de blé, un cheval à mes côtés. Mais je n'arrive pas assez longtemps à rester dans cet univers là. Mon esprit veut toujours aller autre part.
Alors je me concentre sur un autre univers apaisant tout en me maudisant sur le fait que je ne dorme toujours pas. Cela m'énerve et m'empêche de dormir. Et je me déteste encore plus.

Voilà plusieurs mois que je ne t'ai plus dédié une ligne. Mais maintenant, je suis là. C'est marrant. Je me décide d'écrire sur toi au moment où je commence à ne plus penser à toi. Je pense que peut être, quelque part, je ne veux pas t'oublier. Mais je sens que c'est sur le point d'arriver. Je suis un peu triste de passer à autre chose avec toi. De t'avoir petit à petit remplacé. Parce que je pense que c'est sur le point de se produire. Et je me rend compte que ce n'est pas la première fois. Que ça a toujours été comme ça. J'ai même envie de parler de deuil. Le deuil de la personne aimée. Même si en soit, on a jamais été en relation comme on pourrait le défénir. Mais ça n'empêche que je devais enduré ton deuil après ta disparition dans ma vie. Et je le ferais sûrement avec quelqu'un d'autre après toi. Alors, quand je vais te croiser. Parce que ça arrivera forcément dans le futur. Bah je te regarderais ou je t'apercevrais comme une inconnue. Comme si je ne t'avais jamais connu. Comme si je ne t'avais jamais aimé. Et j'imagine que je devrais faire semblant de ne pas te connaitre et de pas vouloir te parler. Car trop de chemins se sont contruits entre nous, depuis notre dernière discu

Je venais de terminer ma course. C'était le dernier kilomètre que mes jambes pouvaient supporter. Alors, comme à mon habitude, je longeais le bord de l'eau et m'assied sur un banc. Puis quelqu'un s'assied sur le banc juste à côté du mien. J'ai Puis quelqu'un s'assied sur le banc juste à côté du mien. J'ai tourné la tête vers lui pour mieux l'observer. Il avait des cheveux auburn, coupés court. Et dans ses mains, ce qui me surpris le plus, il tenait une boîte de chocolat. Il me regarda sans rien dire et ouvrit cette boîte. Et me tendit celle-ci. " Vous voulez un chocolat ?" Me demanda-t-il d'un ton monotone.

Depuis des années, je t'ai detesté
Enfant, je t'évitais
La nuit, tu me terrifiais
Je ne pouvais que veiller
Personne ne te reconnaissait
Tu marchais difficilement sur tes pieds
Mais ne t'empêchant pas de tout bousiller
Que ça soit un CD ou notre psyché
J'ai mis du temps à m'en remettre
Ne pouvant en parler que dans des lettres
Que jamais, je t'ai envoyé
Je pensais ne jamais te pardonner
Mais le pire serait de continuer
A te detester sans pouvoir t'aimer

"Et donc la solution la plus évidente était de casser ce truc ?"
Voilà ce que t'as dit dans la voiture avant de me laisser sur le bord de la route, mes bagages en main. J'avais soudainement tiré sur le collier autour de mon cou, assez fort pour que celui-ci s'explose dans mes mains.
Ce truc, comme mon frère l'a si bien dit, c'est un collier que j'avais retrouvé dans mes affaires. Mon père me l'avait offert pour mes 10 ans, croyant sûrement que ça rachèterait le peu d'amour qu'il me portait. Papa n'est pas mort, mais je préfère parler de lui au passé. Cela m'évite de trop m'y attacher.
Cela paraît bête mais casser ce collier m'a libéré d'un poids autour de mon cou. Et j'espère m'évader de ce cauchemar qu'était mon foyer.