Voici la réponse au défi "grandeur et décadance".
Ma réponse est présentée sous la forme de 3 chapitres.
Le texte est écrit sous la base d'un sous entendu qui devient de plus en plus explicite.
J'espère que l'histoire vous plaira.
Je suis assez jeune je m'excuse donc d'avance de mes fautes d'orthographe. Je vous serais très reconnaissante si vous les annotées.
Je vous souhaite une bonne lecture ! :)

 C'était si beau d'être un enfant. Le temps semblait inconnu à nos yeux. La réalité était si douce et si simple... L'innocence nous bandait les yeux devant l'horreur. J'étais heureux, aimé, jeune et innocent.
 Qu'est-ce que la mort ? Qu'est-ce que le vrai chagrin ? Qu'est-ce que le sentiment de perdre ceux qu'on aime ? Autant de questions compliquées qui m'étaient inconnues jusqu'alors. L'enfance était aussi douce que la brise du printemps et aussi simple qu'une feuille blanche. Elle était comme le début d'un livre de contes où il restait beaucoup de pages blanches à remplir. Ensemble, entre enfant, nous découvrions le monde main dans la main, sans violences. A la télé, ne passaient que des dessin animés.
 Puis j'ai grandi, et l'enfance a chaviré peu à peu vers les eaux profondes de ma mémoire. L'enfance n'était plus qu'un doux et amer souvenir. J'ai peu à peu ouvert mes yeux au monde. Il me paraissait si simple, sans difficultés, sans guerre et maladie. Mais ce n'était qu'une illusion qui dévoilait peu à peu sa véritable face. J'appris qu'il y avait eu des guerres et des génocides dans le passé que l'on appelait "erreurs humaines". J'appris qu'il y avait des guerres dans le monde au même moment où je vivais paisiblement. Et ces guerres, on les appelés "conflits internationaux". Puis, en grandissant encore plus, j'appris que dans le futur, des milliards de personnes mourront de faim ou de soif. On appelait ça "urgences à échelle internationale". J'appris que le monde s'enlisait dans des problème sans issue et que les adultes cachaient la dure réalité derrière des simples mots.
 Le gouffre entre l'enfance et l'adolescence fut terrible et douloureux. Mais ce qui fut le plus terrible, ce fut de voir à quel point on essayait de cacher la réalité derrière des visages souriants et des mots doux et que l'on essayait d'oublier...

Voici une petite fille, qui certainement aurait du vivre plus longtemps, j'avoue que j'ai étais assez émue quand j'ai dû récupérer son âme, jeune et innocente.. Je vais vous raconter son histoire :
Le 28 Novembre 1932 , Nina Aronowicz naissait en Belgique. Elle ne conaissait Elle n'habitait pas en Belgique mais en France, à Izieu, dans une maison, dans laquelle elle vivait avec d'autres enfants, qui étaient comme elle.. Ils étaient juifs. Parfois, le soir, quand tout le monde était couché, et dormait à poings fermé, Nina sortait dehors et regardait les étoiles. Elle rêvait secrètement d'appartenir à une grande famille, noble. Mais elle ne saura jamais qui était ses parents. Pendant des heures, elle pouvait contempler le ciel étoilé, elle se demandait ce qu'il y avait là-haut, parmi les étoiles. Elle aurait bien voulu rencontrer ses parents, aller dans un monde différent, un monde où tout le monde vivrait en paix, un monde où les juifs seraient acceptés Mais ce n'étaient que des rêves.. Ce que je vous raconte là n'est pas un conte pour enfants, ce n'est pas une histoire heureuse et pleine de joie. Cette histoire est courte, peut-être un peu trop...

Nina n'était pas comme les autres enfants qui eux, avaient renoncé à leurs parents, avaient compris qu'ils ne les reverraient jamais... Mais Nina ne voulait pas comprendre, elle ne voulait pas renoncer, elle, elle voulait encore rêver de ses parents.

Mais un jour, ses rêves cessèrent... Ce jour, c'était le 6 Avril 1944... La maison d'Izieu connue un triste sort... Tous les enfants fut emportés par des monstre sans scrupules... Elle resta jusqu'au 13 Avril dans la prison de Montluc où elle fut battue, insultée... Là, elle perdit peu à peu goût à la vie, goût à ces rêves... Elle compris qu'elle vivait dans un monde mené par les monstres où le rêve n'avait pas sa place... Le 13 Avril 1944, elle monta dans le convoi 71 où les conditions étaient pire que ce que l'on pouvait s'imaginer... Autour d'elle, des femmes, des enfants, des hommes, des vieillards souffraient en silence... Autour d'elle, la douleur, la peur, la tristesse et l'injustice régnaient dans ce train silencieux... Nina avait peur et perdait peu à peu goût à la vie... Le 15 Avril 1915, elle arriva au camp d'Auschwitz-Birkenau, là, elle perdit son identité, elle perdit ses rêves à tout jamais... Elle entra dans une pièce... Les gardes disait "Les femmes et les enfants, vont à la douche"... Quand Nina arriva dans la pièce "des douches", quand le gaz mortel, bourreau de toutes ces vie se répandit, l'âme de Nina vint se loger dans mes bras...
Cette histoire fut courte, peut-être un peu trop... Peut-être que cette histoire aurait du durer un peu plus longtemps, mais le monde est cruel, le monde n'a parfois aucune pitié...

Voici une histoire qui sera composée de plusieurs textes (je ne sais pas encore combien) sur la vie d'une femme. C'est une histoire sous forme de "lettres" destinées au premier venu.
Désolé pour les fautes, même si je relis plusieurs fois mon texte il y en aura toujours. Les annotations sont les bienvenues. Bonne lecture :)

N'écris pas, je suis triste, il est temps pour moi de mourir.
Je te veux là, auprès de moi.
N'écris pas, il est temps de partir.
Car je ne suis rien sans toi.


Sans toi, je suis tel un printemps
Sans toi, je suis comme un ciel sans soleil
comme un amour sans merveille
comme une aventure sans peur


N'écris pas, je ne veux plus de mensonges
Ceux qui nous rongent
tel le fer rouillé par la pluie
tel le soleil mangé par la nuit.


N'écris pas, c'est un dernier adieu,
Un adieu si malheureux.
faudrait-il être comme avant ?
Quand nous étions encore enfants ?


Quand nos cœurs battaient seulement pour s'aimer ?
Quand nous étions des amours fous ?
Quand nos amours tournoyaient
Quand la haine était taboue

Voici une boulette de mie de pain. Elle est arrivée comme ça, d'une baguette de pain puis elle s'est faite façonnée par un petit enfant sans qu'il avait créée une vie. Elle ne sait pas vraiment à quoi elle sert dans ce monde. Elle ne sait pas vraiment à quoi ressemble le monde, le monde de dehors, celui qui s'étend en dehors de la table; qui s'étend en dehors de tous ces couverts, de ces assiettes. Qui s'étend en dehors du chahut des humains, de leurs cris, de leurs rires, de leurs pleurs, de leurs joies et de leurs peines...
Cette boulette de mie de pain voudrait tant voyager... Découvrir un autre monde, différent de celui d'une table... Mais après tout, ce n'est qu'une boulette de mie de pain, qui ne peux rien faire et qui finira sa vie dans une poubelle ou dans le bec d'un oiseau affamé ou juste gourmand. Cette petite boulette de mie de pain voudrait bien changer son triste destin... Mais l'homme serait trop égoïste pour sauver un petite chose qui ne lui serait d'aucune utilité. L'homme oublie parfois ce qui est important, oublie la vie des autres, oublie ceux qui aimeraient eux aussi d'avoir une vie parsemée de merveilles...
Et cette petite boulette de mie de pain ne pourra jamais quitter cette table, jamais échapper à son destin, fuir cette vie monotone qui n'a ni but, ni joie, ni peines.Cette boulette de mie de pain ne changera pas le monde, ne changera pas le cœur des hommes même si parfois elle en rêve secrètement .
Et voila, c'est la fin du repas c'est-à-dire la fin de la vie de cette innocente créature. Je crois qu'il est temps pour cette boulette de mie de pain de mourir en silence, sans que personne ne le sache...

La vie, c'est comme une chaussure qui nous fait mal et qui n'est pas vraiment à notre pointure. Alors, on la retourne, on l'essaye sous différentes formes et on finit par s'y adapter. La vie, c'est pareil à une chaussure, qu'on use à mesure du temps, c'est une chaussure avec laquelle on trébuche, avec laquelle on découvre le monde, avec laquelle on apprend de nos erreurs. Mais une chaussure, ce n'est pas éternel... Quand elle est fatiguée d'avancer, quand elle est fatiguée de résister aux intempéries, elle ralentit, elle ne fait plus attention où elle marche. Et un petit caillou se loge dans la chaussure. Cette dernière ne peut plus avancer, car elle est trop vieille pour résister à ce petit caillou.
Finalement, la vie ne tient qu'à un caillou...

J'étais dehors, je regardais le ciel étoilé. Cela faisait un mois que maman était partie, un mois qu'un dangereux tueur en série avait attrapé ma maman : le cancer puis, la faucheuse était venu faire son travail. Maman avait attrapé un caillou dans la chaussure. Alors que je regardais le ciel tout noir, je me demandais si maman était là-haut, avec grand-père, avec tout ses ancêtres. Perdre quelqu'un c'est comme un poignard dans le cœur. Quand j'ai appris la mort de maman, j'ai regardé le ciel tout noir et je me disais "c'est impossible" ; car pour moi les personnes que j'aimais étaient immortelles et que la mort ne pouvait pas affecter les personnes que j'aimais. Mon cœur était tout triste et désolé, car il lui manquait quelque chose, il lui manquait un peu d'amour. Mais je n'en veux pas à Madame la mort, c'est grâce à elle que je vais revoir maman, que je vais ressentir ses câlins, que je vais réentendre sa voix douce et rassurante ....

Je ne veux pas oublier,
Je ne veux pas pardonner,
Non, je ne veux pas de ça.


Ce terrible massacre,
Qui me laisse un goût âpre,
Non, je ne le pardonnerai pas.


Ceux qui ont rendu ma ville de cendres,
Ceux qui ne veulent pas nous comprendre,
Non, je ne les innocenterai pas.


Ceux qui ont déjà oublié,
Ceux qui  ont déjà pardonné,
Non, je ne les suivrai pas.


Car ma ville que j'ai aimée,
Celle qui ne pourra plus jamais rêver,
Non, je ne l'oublierai pas.

La mort.
Elle n'est ni cruelle ni généreuse. Elle est seulement une vieille dame qui exécute sa tâche. Vous savez, parfois, la mort aimerait elle aussi se reposer... Elle aimerait parfois arrêter son travail, s'évader, côtoyer le monde des vivants... Mais tout ceci est impossible, elle demeurera à jamais dans le monde des ténèbres, invisible aux yeux des hommes...

Jolie

Occasionnelle


Irrationnelle

Enjouée

Petit texte écrit suite à un défi proposant d'écrire un texte sans verbes. J'espère que cela vous plaira et les critiques bonnes ou mauvaises sont les bienvenues ! :)