Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Venus

Venus

La peur au coeur, mes larmes en pleurs. Je t'attends. Toi ou la mort, je ne sais plus. Je suis allongée sur le sable. La mer est calme mais quelques vagues empêchent le silence obstruant de mon existence si vide. Le ciel est encore bleu mais la nuit tombante viendra chercher mes remords à l'aide des écumes de la vie. J'observe les nuages qui sont parfois incongrus et je leur donne un sens. Je leur donne une vie. Une chose que je n'ai au final jamais eue. Dans le fond, j'ai donné ma vie au reflet de la mer.
11
8
1
0
Défi
Venus

Je t'attends assise au bord de l'abîme. Je ne vois même plus le bleu de la mer que tu aimais tant. Elle s'étend devant moi, tu la disais immense, indomptable. Mais aujourd'hui je sais que tu te trompais car la seule chose immense et indomptable dans ce monde, c'est ton absence. Je t'ai cru quand tu disais que tu ne me quitterais jamais, que l'on vieillerait ensemble. J'ai cru à tes promesses que tu ne tiendras jamais et je les partageais. A notre insouciance, méconnaissant de la vie, nous ne savions pas, pauvres amants juvéniles que la mort fauche à tout âge. J'aurais voulu être la succube qui t'aurait entraînée dans une éternité mais je ne suis qu'une pauvre mortelle avide de ton amour perdu. Ton absence est plus présente que la place que tu prenais dans mon coeur. A toi mon amour, qui jamais ne reviendra, je t'écris ces mots que jamais tu n'entendras avant que la mer n'emporte ma vie, disloque mon corps et l'offre à l'avide appétit de ses fonds. Peut-être parviendra-t-il à rejoindre tes cendres que tu voulais éparses dans cet écrin salé. Ou peut-être pas... Mon corps comme mon âme auront alors pour tombeau le styx. Jamais je ne m'apaiserai car plus que la douleur c'est aujourd'hui la colère de ton abandon. Tu m'avais promis qu'on vieillirait ensemble et tu m'as laissée seule. Adieu mon amour.
7
6
0
1
Venus

La neige tombe dans mes cheveux. Je suis devant ce paysage aussi glacial que ton dernier regard. J’observe le monde en blanc. Et je vois ton visage se dessiner dans la nuit tombante. Puis je réalise, dans une frénésie incontrôlable, que je t’aime encore. J’ai le mal de toi. Si l’amour était un champs de bataille, je serais ce soldat parti en lâche. Lâche d’avoir tout gâché. Lassée d’une amertume inexistante. Dans une existence qui ne vaut pas la peine d’être vécue si ce n’est dans tes yeux. Et la rivière gelée devant moi. J’aimerais percer la glace et me laisser engouffrée par celle-ci. Tu ne vaux pas tout l’or du monde. Tu vaux plus que cela. Tu vaux toutes les richesses du globe. Et si l’amour était une météorite, elle se serait écrasée sur la terre le premier jour où je t’ai vu. Tu étais seule dans ta froideur habituelle. Tu regardais les gens. Et tu pensais. Ou peut-être songeais-tu ? Et si l’amour était un tableau, tu serais ce coup de pinceau qui donne une vie à l’image. Une forme d’expression que toi seul pourrait comprendre. Et si l’amour était une larme ?
Je pourrais mourir sur tes joues.
5
2
1
1
Venus

Il a 20 ans et pour lui le soleil est déjà noir. Il étouffe dans son propre corps, le coeur très lourd alors qu'il est très vide. Le soir, son regard toujours plongé dans les étoiles, il vit malgré lui. Malgré tout. Il songe à l'amour qui le tue peu à peu. Vivant sa tristesse avec un compte à rebours dans le coeur, il croit que le premier amour est une condamnation à perpétuité. Il laisse la vie faire de lui ce qu'elle veut. Et une pluie d'envie qui coule sur ses joues ; il se demande à quoi ressemble le monde à travers vos yeux. La lumière, et cela pour toujours, s'est éteinte dans les siens.
5
3
2
0
Venus

Je pleure en souffrance. Mon existence s'est égarée sur le chemin de la vie. Je réinvente mes souvenirs. Devenir quelqu'un lorsque l'on ignore qui l'on est déjà est-il si important ? Etre aimé de tous n'est-ce pas être aimé de n'importe qui ? A toi, à toutes ces promesses que le vent a emporté.
6
0
1
0
Venus

Le fruit de mes remords gravés sur son corps. Je pleure dans une infinité inscrite dans l’immensité du reflet de la mer. Je t’ai achevé. A la recherche du bonheur je vais et viens dans les rues de ma ville. Je cherche. Toi ou le bonheur ? Peut-être est-ce la même chose. Mais toujours est-il que je cherche. Je ne sais plus qui je suis et parfois où je vais. Mais ça n’a plus d’importance aujourd’hui. L’important... Qu’est ce que l’importance ? L’important dépend de chacun. L’important est pour beaucoup les biens. Mais qu’ai-je moi à l’heure actuelle ? Rien du tout. N’est ce pas cela la liberté ? Ne rien posséder ? Être sans attache ? Mais je ne suis pas libre puisque j’envie. L’envie est une prison construite par l’idéalisation. Ce qui compte n’est pas demain pour moi. Mais hier. Je suis rongée par le doute et le chagrin. Qui étais-je avant ? Je le sais. Qui je serai demain ? Peut-être ne serais-je plus. Mais je suis aujourd’hui. Et je ne sais pas qui je suis. Alors je cherche encore et encore. Désespérément. De quoi est faite ma vie sans toi ? Et je pleure. Encore et encore. Je pleure peut-être autant que je cherche. C’est absurde. Mais Sartre a dit plus absurde est la vie plus supportable est la mort.
5
0
8
1
Venus

Tu es sublime de grâce ou de souffrance. Si jamais je m'en sors promets moi de m'aimer encore et encore. Les beaux jours reviennent et je pense à toi. Je pleure tant. Tu es sublime de remords. Je t'aime malgré ce silence vide que tu m'offres. Je me sens seule et le monde est froid, glacial. J'ai peur de l'avenir, et j'espère. Tu es sublime de désespoir. Mais l'espoir fait vivre...Et l'on meurt désespéré.
3
3
1
0
Venus

Les yeux rivés sur le rivage, notre amour a été battu à mort. Je t'aimais tant que parfois j'aurais aimé être toi. Notre existence a finalement coûlé au fond des flots et les vagues ne nous la rendront jamais. Et je vagabonde d'une exaspération rêvant d'une libération profonde. Ma mémoire a photographié notre amour sous les étoiles d'un ciel en pleurs car notre dessin s'est noyé à la mer.
2
2
0
0
Venus

Sous la brillance d’un soleil majestueux, je réalise. Si je pleure parce que le soleil n’est plus là, mes larmes m’empêcheront de voir les étoiles. Qu’est ce que le bonheur ? Où se trouve-t-il ? Le bonheur est-il artificiel ? L’être humain est bien trop insatisfait pour être heureux. Est-ce que je suis en train de rêver... ou est-ce la réalité ? J’ai ouvert les yeux, j’ai observé ma main. Puis le ciel. Et j’en ai déduis : je suis en vie. Qu’est ce que le temps ? Le temps est éphémère mais éternel. Il fait peur mais parfois il est beau. Et j’y pense. Certains ont peur de vieillir. Mais vieillir n’est-il pas la plus belle chose au monde ? Parce que cela veut dire que l’on a vécu. Mais vivre malgré soi est-il mieux que de mourir ? Et je réfléchis encore. La nuit tombe. Il fait froid. J’aurais du prendre un châle.
3
3
0
1
Venus

Je t'attends assise au bord de l'abîme. Je ne vois même plus le bleu de la mer que tu aimais tant. Elle s'étend devant moi, tu la disais immense, indomptable. Mais aujourd'hui je sais que tu te trompais car la seule chose immense et indomptable dans ce monde, c'est ton absence. Je t'ai cru quand tu disais que tu ne me quitterais pas, que l'on vieillerait ensemble. J'ai cru à tes promesses que tu ne tiendras jamais et je les partageais. A notre insouciance, méconnaissant de la vie, nous ne savions pas, pauvres amants juvéniles que la mort fauche à tout âge. J'aurais voulu être la succube qui t'aurait entraînée dans une éternité mais je ne suis qu'une pauvre mortelle avide de ton amour perdu. Ton absence est plus présente que la place que tu prenais dans mon coeur. A toi mon amour, qui jamais ne reviendra, je t'écris ces mots que jamais tu n'entendras avant que la mer n'emporte ma vie, disloque mon corps et l'offre à l'avide appétit de ses fonds. Peut-être parviendra-t-il à rejoindre tes cendres que tu voulais éparses dans cet écrin salé. Ou peut-être pas... Mon corps comme mon âme auront alors pour tombeau le Styx. Jamais je ne m'apaiserai car plus que la douleur c'est aujourd'hui la colère de ton abandon. Tu m'avais promis qu'on vieillirait ensemble et tu m'as laissée seule. Adieu mon amour.
3
2
2
1
Venus

Regarde comme la vie est sombre. J'attends l'orage, la tempête qui y mettra un terme. Je l'attends peut-être depuis trop longtemps. Je ne vaux sûrement pas la peine d'un détour. Elle est tellement mieux que moi. La fille ou la tempête ? Sans grande importance. Elles ont balayé ma vie toutes les deux. Le temps passe comme une éternité sous un ciel étoilé. Comme une éternité dans tes yeux clairs. Quelle était ma vie avec toi ? Je ne me souviens plus. Je ne ressens plus que ton manque incessant quand chaque année la brise d'avril refait surface. Je ne sais plus où je vais. Mon âme se noyant dans des alcools raffinés ; peut-être un peu moins que toi. Aussi sombres et troublants en tout cas. Est-elle plus jolie ? Plus drôle ? Plus intelligente ? La drogue ou la fille ? Peu importe. Elle ne t'aimera jamais comme je t'aime. Ma douleur partant en fumée le temps d'un instant. Le temps d'un regard aigri par la vie. Et les années passent. Sans toi. Sans que je ne puisse rien y faire.
2
0
0
1
Venus

La pluie tombe. Goutte par goutte. De plus en plus fort. Puis vient l'orage. Il est arrivé d'un coup. Un peu comme ma solitude. Je suis seul. Mais je ne l'ai pas toujours été. Elle est partie un soir d'été. Et l'hiver est arrivé lentement. Un peu comme cette tempête. J'ai tant pleuré. Ma peur est arrivée sans que je m'en aperçoive. Et je subis. Je subis l'éternité d'une tristesse avérée. Et je me dis que ma vie n'a plus aucun sens. Sans acucun scrupule je déambule. Je hais cette vie et ce monde. Pourquoi a-t-elle laissé la vie ? Pourquoi m'a-t-elle laissé moi ? Je ne le saurais jamais. Je suis si triste. Je te pleurerai à jamais. La vie a un goût amer deouis que tu n'es plus. Adieu.
1
0
0
1
0