Chercher, douter ou bien croire
de Venus
Le fruit de mes remords gravés sur son corps. Je pleure dans une infinité inscrite dans l’immensité du reflet de la mer. Je t’ai achevé. A la recherche du bonheur je vais et viens dans les rues de ma ville. Je cherche. Toi ou le bonheur ? Peut-être est-ce la même chose. Mais toujours est-il que je cherche. Je ne sais plus qui je suis et parfois où je vais. Mais ça n’a plus d’importance aujourd’hui. L’important... Qu’est ce que l’importance ? L’important dépend de chacun. L’important est pour beaucoup les biens. Mais qu’ai-je moi à l’heure actuelle ? Rien du tout. N’est ce pas cela la liberté ? Ne rien posséder ? Être sans attache ? Mais je ne suis pas libre puisque j’envie. L’envie est une prison construite par l’idéalisation. Ce qui compte n’est pas demain pour moi. Mais hier. Je suis rongée par le doute et le chagrin. Qui étais-je avant ? Je le sais. Qui je serai demain ? Peut-être ne serais-je plus. Mais je suis aujourd’hui. Et je ne sais pas qui je suis. Alors je cherche encore et encore. Désespérément. De quoi est faite ma vie sans toi ? Et je pleure. Encore et encore. Je pleure peut-être autant que je cherche. C’est absurde. Mais Sartre a dit plus absurde est la vie plus supportable est la mort.
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