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Victor Bouvier

Défi
Victor Bouvier

Sur sa joue une larme sèche.
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Victor Bouvier
Maigre triptyque poétique
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Défi
Victor Bouvier
Recueil de poèmes pour un pays des lumières sombrant dans l'obscurité.
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Victor Bouvier


Fille de Dieu
Elle s’est engagée dans l’invisible mal,
Habillée de la sévère robe pâle
Croyant aux préceptes vicieux
Des représentants du Christ.
Vierge Marie inconsciente, triste.
A peine sortie de l’enfance
Son ventre porte déjà ta semence.
Elle a fait le voeu de chasteté, de silence
Et ne peut contredire ta prestance.
Tu n’es, à ses yeux,
Qu’un instrument de Dieu.
C’est ce que tu lui as ancré
Dans son esprit chancré.
Ce n’est pas la seule sœur
Dont Dieu a violé le cœur.
Tu la payes comme une putain
Pour que de sa bouche ne sorte rien.
Tu es contre l’avortement
Pourtant tu l’obliges paisiblement,
A tuer son enfant pas encore né.
Tu fais la sourde oreille, occupé
A prêcher la bonne parole.
Figé dans ton macabre rôle
Tu prônes la paix et la tolérance
En masquant la transparence.
D'un ton condescendant
Tu nous lances tes serments.
La justice des hommes assurément
Ne peut rien faire contre tes testaments.
Seule la justice de Dieu, hypocrisie,
Te juge en t’offrant d’être blanchi.
Véritable proxénétisme clérical
Voila ce qui se cache sous ta bure.
Sinistres sont tes cathédrales,
Insidieuse est ta signature.
Malgré cela certains croient en toi,
Toi qui parfois aides les démunis,
Toi qui parfois donnes du sens à leur vie,
Toi qui parfois trouves des solutions,
Toi qui parfois te trompes de manifestation.
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Victor Bouvier
Nouvelle en vers
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Victor Bouvier


Des futiles âmes inconnues
Se sont rencontrées, douce imprévue.
Elles se souviennent d’un passé
Inexistant, de moments aimés
D’une autre vie. En un triste soir
Elles se sont reconnues, vues, sœurs.
Sur la même valse leurs las cœurs
Se sont alliés. Un jeu d’un soir
Devenu lien indéfectible.
Ces âmes ont connu l’écorchoir
D’une morne vie trop illisible.
En s’enlaçant elles s’élancent
Dans un océan ou leurs sens
Virevoltant, s'extasient dans
Les rares caresses du vent
Venu du soleil s'élevant.
Cette danse, paisiblement,
Les éloignent de ce noir monde,
Portées par les divines ondes
De la valse de leurs las cœurs.
Oh ! Précieuses âmes sœurs !
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Victor Bouvier
A tous les êtres fantomatiques
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Victor Bouvier
Sur tes photos postées Sur les réseaux sociaux, On te voit perdue, saoulée, Courbant allégrement le dos Devant tous ces hypocrites Qui ne vivent que pour l’argent, Oubliant toutes tes promesses dites Lorsque tu n'étais qu’une enfant. Poussé par cet animal besoin, Tu l’attendais dans la rue, En la voyant tu lui as mis un poing Dans le visage, pour la prendre par le cul. Une fois celui-ci assouvi, Tu lui as laissée un billet, Avec ton orgueil flatté, tu es parti. Pour ta mère tu es l’enfant parfait. En te regardant satisfaire Tes envies si primaires, Ne sachant plus magner la langue de Molière, Dialoguant avec des yeux pervers, Je me dis que je préfère l’ère Où ton atmosphère N’était pas polluée, Où la vulgarité ne régnait pas en maître, Où les paradis artificiels n’étaient pas nés, Où tu étais encore humanité.
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Victor Bouvier


Devant ce malade miroir
Il n’y a qu’un corps
Tiraillé taillé au rasoir.
Ces composants si fins
Laissent, par transparence,
Apparaître des veines. Un
Rythme régulier s’élance,
Chaque imperceptible pulsation
Le rapproche de la mort.
Ses articulations sont si légères
Qu’elles, maladroitement,
Ne peuvent, dans les airs,
Le mouvoir. Appartenant
À celui-ci, des cicatrices
Le transpercent. Les traces
D’un passé sans protection,
D’une enfance qui ne s’efface
Pas malgré une peau rédemptrice.
Jugé, disséqué sans modération
Par les voyeurs de l’extérieur,
Il est devenu larmes intérieures
La parfaite arme de destruction.
Ce corps n’est pas le seul à pleurer
Devant son reflet le soir apeuré
Par la guerre qu’il va devoir mener
Lorsque le réveil va sonner.
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Victor Bouvier


La plus belle des roses

Avait bercé mon cœur.
Malade et enivré,
Oubliant la raison,
Un jour, il lui déclara sa flamme.
Rude, elle le piqua.

La radieuse dose
Accomplit son malheur.

Mon cœur envenimé,
Obnubilé par sa passion,
Railla sa douleur, à
Tort, il se saigna avec sa lame.
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Victor Bouvier


Je suis la plume d’un auteur ;
On voit à mon noir calamus
Qu’une multitude de muse
Aspire, inspire son grand cœur.

Quand vient la mélancolique heure,
Je griffe ces pensées infuses,
Bercé par ce dont il abuse,
Pour que s’écoule son malheur.

J’apaise tendrement son âme
Par mes abysses larmes louches
Se déversant de ma cartouche,

Je sillonne ce qui le trame,
Une fantomatique pluie,
Soulageant ainsi son esprit.
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Victor Bouvier

Il faut faire parti
De la communauté.
Tout au long de notre vie
Pour éviter d’être mis de côté.
Il faut perdre une part
De soi, accepter d’être
Multiple et plus à part.
L’endividu doit mettre
En évidence sa différence,
Doit se soumettre au cadre,
Doit devenir un ladre,
Et mentir en prônant la tolérance.
Tiraillé par être et ne pas être
Il est perdu dans la masse
Il a l’impression de ne pas
Avoir de place.
Il doit, en permanence, naitre,
Apprendre à marcher, pas à pas,
Mais jamais sur la même corde.
Le maitre mot, Ordre.
Rangés, comme de bons soldats,
Dans des classes de plus en plus
Etroites, ils ne comprennent pas
Qu’ils oublient leurs us
Et coutumes, pour adopter
Celles de la communauté.
L’endividu est un animal épuisé
Qui est obligé de ne pas craquer.
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