Sur tes photos postées
Sur les réseaux sociaux,
On te voit perdue, saoulée,
Courbant allégrement le dos
Devant tous ces hypocrites
Qui ne vivent que pour l’argent,
Oubliant toutes tes promesses dites
Lorsque tu n'étais qu’une enfant.
Poussé par cet animal besoin,
Tu l’attendais dans la rue,
En la voyant tu lui as mis un poing
Dans le visage, pour la prendre par le cul.
Une fois celui-ci assouvi,
Tu lui as laissée un billet,
Avec ton orgueil flatté, tu es parti.
Pour ta mère tu es l’enfant parfait.
En te regardant satisfaire
Tes envies si primaires,
Ne sachant plus magner la langue de Molière,
Dialoguant avec des yeux pervers,
Je me dis que je préfère l’ère
Où ton atmosphère
N’était pas polluée,
Où la vulgarité ne régnait pas en maître,
Où les paradis artificiels n’étaient pas nés,
Où tu étais encore humanité.