Je suis la plume d’un auteur ;
On voit à mon noir calamus
Qu’une multitude de muse
Aspire, inspire son grand cœur.
Quand vient la mélancolique heure,
Je griffe ces pensées infuses,
Bercé par ce dont il abuse,
Pour que s’écoule son malheur.
J’apaise tendrement son âme
Par mes abysses larmes louches
Se déversant de ma cartouche,
Je sillonne ce qui le trame,
Une fantomatique pluie,
Soulageant ainsi son esprit.