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Laetitia Seguin

Laetitia Seguin

Ce recueil relate mes pensées les plus intimes. Je me mets à nue pour enfin me retirer un poids qui me pèse depuis si longtemps. Tout ce que j’écris ne montre pas explicitement qui je suis… L’écriture n’a aucune limite tout comme mon imagination… alors pour mieux vivre ma dépression, car soyons franc, c’est une maladie quoi qu’on en dise. J’use de mon imagination, de mes sentiments, de mes désillusions ou encore de ma vision du réel, ou celle des gens que j’ai cotoyés dans ma vie pour écrire des histoires réelles avec certains de mes traits de caractères, ou des histoires fictives qui sont l’unique fruit de mes rêves inavouables que tu considéras comme des histoires vraies. En lisant mes poèmes, tu passeras ton temps à te demander si j’ai vraiment vécue cela, si les sentiments que je décris sont les miens. Plus tu liras et moins tu me cerneras mais quoi qu’il arrive , je sais que tu te retrouveras dans certains de mes poèmes sans réellement savoir si tu te retrouves en moi ou uniquement dans mes écrits. C’est complexe n’est-ce pas ? Je suis complexe et tu sais quoi ...toi qui me lis, tu l’es tout autant car c’est la nature même de l’homme d’être complexe… Je dénoncerai ce qui me deplait et tu penseras sans doute que je suis niaise car c’est toi qui interpréteras la manière dont tu comprendras mes poèmes car je ne suis pas dans ta tête. Garde tes yeux et ton esprit grand ouvert . Tout ce que tu sais de moi , c’est mon nom et la maladie qui me pèse et moi je ne sais rien de toi mais j’en ai besoin … de livrer mon message et je sais que tu seras à la hauteur de cette tâche. J’espère que mes poèmes pourront te faire réfléchir , te faire plonger en toi-même par le biais de mes mots et te libérer d’un poids dont tu n’es peut-être même pas encore conscient...
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Laetitia Seguin

Cela fait depuis un moment que je pensais à une idée similaire à celle-ci mais je n'ai jamais eu le cran de réellement m'y investir. J'ai nommé cette oeuvre "10 minutes" car c'est le temps qu'il m'a fallu pour écrire les textes que je vais partager avec vous . Cette experience s'apparente à ce que l'on pourrait appeler un brainstorming mais dans un lapse de temps limité. Le but que je me suis fixé en relevant ce defi c'est d'écrire sans reflechir pendant 10 minutes sans porter de jugement sur ce qu'on écrit. Je considère que ce processus est assez similaire à la méditation. Le but premier de la meditation c'est de prendre le temps de jeter un regard a l'interieur de soi , s'accorder un temps dans la journée pour savoir comment l'on se sent réellement et juste laisser nos sentiments s'exprimer sans en porter de jugement. On les regarde puis on accepte ce que l'on ressent, 10 minutes est pour ma part le meilleur temps pour reellement se laisser aller et prendre le temps de s'écouter. La seule chose qui differe ici c'est que mon clavier devient mon outil pour exprimer tout cela sans que je ne leve une seule fois le nez pour reflechir. J'espere que vous apprécierez ce que je publierai et que cela vous donnera peut-etre l'envie d'essayer . Vous verez a quel point cela est therapeutique pour ma part cela m'a beaucoup aider et je compte en publier assez regulièrement. Bonne lecture a vous.
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Laetitia Seguin
Recueil de textes que je ne vais sans doute jamais utiliser. Reflète mes sentiments , mes pensées sur le monde sans filtre et sans tourner autour du pot . J’espère que mon honnêteté va vous plaire ou au moins vous faire réfléchir....
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Laetitia Seguin


En ce lendemain de fête, je me trouve dans la salle à manger de mes grands parents à la campagne. La table est joliment dressée et tout le monde est à sa place. J'aime être près de mon grand-père pour discuter et entendre son rire communicatif. Je suis entourée par mon père,ma sœur, mes oncles ainsi que ma tante et ma mère. Malheureusement mon frère n'a pas pu venir car il fête Noël avec ses collègues de travail et quelques amis de longues dates.
Contrairement aux années précèdent, un étrange silence règne à table. Je lance un regard à mon père car il a l'air plus crispé que les autres puis je demande avec un ton plaintif :
-Qu'es qui ne va pas Papa ?
-Tu sais je pensais à ton obsession avec les tennismen.
-Avec les tennismen ?
-Oui les tennismen.
-Je ne comprends pas pourquoi tu m'en parles , je ne suis pas le tennis.
-Oui mais moi je te parle des tennismen, tu sais les tennismen de la gente féminine...
Je le regarde avec incompréhension, ne sachant pas où il voulait en venir exactement. Je scrute chacune des personnes autour de la table , ils me fuient tous du regard excepté mon père qui a l’air fou de rage, ma mère qui elle aussi est dans l'incompréhension puis mon grand-père toujours fidèle à lui-même à toujours cette tendresse naturelle sur chaque trait de son visage. Mon père rapproche la chaise de la table puis dit avec dédain : Oui tu fais surtout attention à leurs courbes parce que tu aimes les femmes !
Ma mère me regarde sans vraiment totalement croire ce qu’elle vient d’entendre et tout en se levant elle s’exclame: C’est trop pour moi je m’en vais. Mams attend ne m’abandonne pas !
Puis elle quitta la table, je sens des larmes ruisseler sur mes joues puis je regarde mon père et je cria aussi fort que mon corps puisse me le permettre: Oui je suis lesbienne et alors ?
A peine quelques secondes après que j’ai achevé ma phrase, mon père me cracha dessus. Je sens une colère incontrôlable prendre part de tout mon corps, je prends le premier objet qui me passe sous la main et le jette sur lui. Il devient lui aussi fou de rage et me lance des verres ainsi que des assiettes qui se brisèrent sur le sol tandis que j’essaie de les esquiver. Mon père finit par prendre un couteau à viande et se dirige vers moi les yeux plein de rage :
-Tu me dégoûtes ! Je vais te tuer
Je ne savais pas quoi lui dire pour essayer de le raisonner et personne autour de la table ne se décide à me venir en aide c’est comme si ils avaient tout bonnement disparus. Je me mets à courir dans la maison et mon père se précipite sur moi avec le sapin que ma soeur, ma cousine et ma grand-mère ont soigneusement décoré ensemble. Je sens la pointe du sapin me piquer le ventre… Je m'empare du sapin et le jette dans la salon.
Je sens chaque membre de mon corps chauffer, je me dirige vers mon père avec une telle conviction qu’il recule d’un pas et je le frappe tellement fort qu’il tombe sur le sol. Je me mets au-dessus de lui et le frappe jusqu'à ce qu’il ne puisse plus être en état de me frapper. Je n’ai jamais vu autant de sang de ma vie encore moins sur mes propres mains.
Je me penche au niveau de son oreille et lui chuchote quelques mots avant d’aller à l’étage. En montant les escaliers, je le vois se relever et pensant qu’il allait me tuer pour de bon pour cette fois, je me prépare à le frapper, mes poings sont serrés et j’ai étais choquée lorsque qu’il me fit un câlin. Mon corps tremble de toute part , je ne me sens pas en sécurité et j’attends de voir quand il va frapper.
Je me réveille, pleine de sueur et j’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer. D’un coup je me mets à pleurer à chaudes larmes. Si mon frère ne s’était pas lever pour aller au toilette, je serai surement encore dans cette horrible cauchemar. J’essaie avec difficulté de me tranquilliser. Je n’ose même plus fermer les yeux tellement j’ai peur de replonger dans cette horrible cauchemar.
Je me lève puis je prends mes affaires pour aller prendre une douche puis senti mon téléphone vibrer.
“ Anne: Coucou ma belle ! Tu vas bien ? Je voulais juste prendre de tes nouvelles ! Trop hate de te de voir le samedi pour se balader dans Paris avec Aaliyah cette vieille folle mdrr <3 “
Je souris devant mon téléphone, c’est exactement ce genre de message donc j’avais besoin ! Au moment de verrouiller mon téléphone, il vibre de nouveau cette fois c’est Aaliyah
“Wsh gros bien ou bien ! Y’a moyen on se voit aujourd’hui tu date un peu même si on s’est vu y’a deux jours mais bon t’as capté mdrr”
Je ne sais pas comment elles s’arrangent mais elles envoient toujours un message quasiment en même temps ! Cette fois-ci je verrouille mon téléphone pour aller me doucher et une fois sous la douche je pleure à chaude larmes en étouffant mes sanglots et je senti mon coeur se serrer dans ma poitrine. Je pris 45 minutes à laisser couler l’eau en réfléchissant au sens de ma vie et cette horrible cauchemar qui n'arrête pas de trotter dans ma tête.
Une fois habillé et coiffé je me dirige vers la porte pour aller prendre un peu l’air car j’en ai vraiment besoin. J’ai l’esprit préoccupé par tellement de chose à la fois que je m’y perd. La situation est extrêmement tendue avec Gaëlle , j’ai l’impression qu’elle cherche tout le temps la petite bête avec moi ou peut-être que c’est moi qui le perçoit comme ça… Et avec Lucie … Et bien...Rien je ne sais même pas pourquoi je continue d'espérer que la situation s’améliorer. Je sens mon corps qui se fatigue, je m'assois sur un banc en pierre polie qui est à deux pas du théâtre du centre ville puis je me replonge dans mes souvenirs les plus sombres ….



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Laetitia Seguin

Pour me connaitre, il faut lire ce que j'écris et savoir ce qui me représente. J'ai appris à me connaitre de cette manière ainsi qu'avec les musiques que j’écoute, les livres que je lis mais l'écriture a un impact sur moi qu'il met très difficile d'exprimer mais je vais tout de même essayer en étant la plus précise possible. Pour que vous puissiez comprendre comment cette belle histoire que j'ai avec l'écriture a commencé.
J'avais entre neuf ans et dix ans lorsque j'ai commencé à écrire pour la toute première fois. Je ne me doutais pas du tout que cela aller changer ma vie et devenir mon quotidien. Je pense que je me souviendrais toujours de l'élément déclencheur qui m'a fait commencer à écrire. J'étais à l'école primaire et la journée était déjà bien entamée, étant assise tranquillement à ma place, la maitresse nous a distribuer les paroles d'une musique. Encore aujourd'hui je ne me rappelle pas de la musique en question car je pense que je voulais totalement l'effacer de ma mémoire. Je n'aimais pas du tout les paroles, je ne trouvais vraiment rien de bon même au niveau de la stylistique ; pour rire je disais que même moi je pouvais écrire un texte mieux que celui-là.
La récréation était vite arrivée et je me tenais assise sur l'une des marches qui permettait d'accéder à la cour de recrée avec un cahier vierge et un stylo à bille. J'ai tenté tant bien que mal a réécrire le texte de manière plus agréable plus rechercher mais en vain .En rentrant chez moi le soir je me suis torturer l'esprit en me demandant pourquoi je ne pouvais pas l'améliorer , après plusieurs minutes de réflexion je me suis rendu compte que c'est parce que je ne trouvais rien de bon dedans que je ne pouvais rien en tirer il fallait donc que j'écrive un tout nouveau texte qui exprime ce que je ressens ou ce que je pense et je ne me suis pas arrêter depuis ce jour-là .
Beaucoup de chose me trame dans la tête et surtout dans le cœur ... Je voulais tellement que mon père soit fier de moi, que je lui fasse honore et le fait que je sois extrement sensible était de son point de vue un désavantage. Si je montrais cette sensibilité, les gens s’en serviraient à leur avantage me ferai du mal ce qui m’a fait me renfermer sur moi-même.
J’ai passé la majeure partie de ma vie à me faire passer pour une personne que je ne suis pas et à ne pas apprécier celle que je suis vraiment. Le seul moment où j’étais moi-même c’est lorsque j’écrivais, je me sentais libre, je pouvais tout me permettre et lorsque je suis rentrée au collège j’étais entouré par pas mal de gens, j’ai alors un peu délaissé l’écriture.
Malgré tout, je n’étais pas heureuse parce que les gens ne m’aimaient pas pour qui je suis vraiment mais uniquement pour la personne qu’il pense que je suis. Je suis tombée dans une grosse dépression même si je n’étais pas capable de mettre un nom dessus. J’ai donc repris l’écriture pour m’évader, oublier ma vie le temps d’un instant mais surtout me retrouver.
Je lisais livre sur livre, écoutais musique sur musique et je me renfermais de plus en plus sur moi-même. J’entre au lycée, il me reste très peu d’amis mais je ne peux m'en prendre qu'à moi. Jusqu’a la première, l’écriture n’était qu’un pansement pour moi puis petit à petit, elle est devenue une thérapie du cœur. Je m'autorise enfin a ressentir pleinement mes sentiments sans me juger mais juste les regarder et les laisser partir aussi tôt comme une feuille qui tomberait d'un arbre une fois que l'automne se prononce pour laisser place à la nouvelle saison qu'est l'hiver.
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Laetitia Seguin

Depuis ma naissance, j'allais tout les été chez mes grands parents mais les années sont passées et j'ai pris mes distances pendant deux ans et je le regrette aujourd'hui. J'avais bien évidemment mes raisons mais je m'égare. Je disais donc que j'allais énormement chez mes grands-parents qui habite dans une campagne française. Vous devez surement vous dire que l'herbe, les fleurs ou même soyons fous le fumier me fait penser à l'époque où j'allais chez mes grands parents mais absolument pas !
Cet odeur est particuliere et varie en fonction des objets mais le tout premier objet qui m'a fait découvrir ce doux parfum ce sont les livres. Vous savez cette odeur de carton/ papier mouillé qui sent legerement le renfermé et qui à une subtil note boisée. La première fois que j'ai senti cette douce odeur, c'est en ouvrant la bibliothéque de mes grands parents. J'ouvre l'un des tout premier livre que ma main saisi : Les Mots de Sartre qui est aujourd'hui mon livre favori pour tellement de raisons. Lorsque je fis tourner les premières page, j'étais comme transporté dans un autre temps, dans un autre monde, cette sensation est juste indescriptible.

Mon grand-père était extremement heureux de voir que je m'interessais à la littérature tandis que ma grand-mère était furieuse que je me sois permise de fouiller dans sa bibliothéque ( ce qui est totalement légitime). Une fois plongée dans l'intrigue de l'histoire, il était impossible de me faire revenir à la réalité, c'est comme si j'étais devenue Jean-Paul Sartre en lisant ces pages. J'oublie tout mes ennuis, mes peurs, ce qui m'entourent ABSOLUMENT TOUT. Mon grand-père était très fier et il avait meme prédit qu'on me trouverait toujours avec un livre à la main.

Aujourd'hui j'ai 22 ans et c'est toujours pareil ! L'odeur du vieux livre et des livres en géneral me fait me sentir comprise, aimée et surtout accepter car quand je tiens un livre, j'ai l'impression de serrer mon grand-père contre moi. Cela fait maintenant quatre mois que mon grand-père est décédé... Le temps ne passe plus de la même manière et lorsqu'il me manque et bien tout naturellement je lis, je m'imprègne de l'odeur du livre et quand je suis lassée, il y a tant d'autre objet qui sont rattachés a cette odeur brute. Cette obsession a fait qu'en plus de lire, j'écris également, je souhaite même en faire mon métier ! Mon grand-père n'a jamais lu ce que j'écris et cela sera mon plus grand regret ... j'espère que si il me voit de la haut , il aimera ce que je produis.

Lorsque je lis et écris je le fais pour lui mais également pour moi car je ne sais pas parler de mes émotions ... mon père m'a toujours dit que cela était une faiblesse de déballer ce qu'on ressent. On me demande de le faire et par l'éducation que j'ai reçu, je crains de m'ouvrir même après toute ses années. Les livres et l'écriture sont mon unique échappatoire ... merci beaucoup Papi.
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