J'ai compris, j'ai bien compris ! Plus jamais, plus jamais je ne veux te revoir ! Si je viens à croiser ta route, tu sais ce qu'il se passera ! Je suis ta mort, tu as signé toi-même ta démission envers notre cher état en la choisissant "elle" ! On va te crever, te faire saigner ! Et je ferais une joie de tuer de mes propres mains ! Celles qui ont pu caresser ta joue étrangleront ton cou !
Tout ça pour cette pétasse, mais ne nous étalons pas, ne va croire que je te regrette, jamais je ne te regretterai, tu es trop déficient, trop inférieur pour moi. J'aurais du te laisser crever, j'aurais du laisser cette machine continuer à te fabriquer et te faire exploser avec tous les autres, tu sais nos semblables...
Tu as fait ton choix, j'ai fait le mien, je retourne auprès de nos créateurs, ceux qui m'offriront un monde meilleur, toi et les autres seront mes cibles, je vous exterminerai, je commencerai par les plus forts et intelligents, nos chers camarades, un par un ils goûteront à la supériorité de notre patri : celle que tu as abandonné.
Entraînes-toi bien car tu es un faible humanoïde ton pouvoir ne peut m'atteindre, alors prépares-toi, question que je puisse jouir une dernière fois de tes mains !
Je t'ai aimé, ce fut une erreur, on ne nous a pas fait pour aimer mais pour régner.
Adieu.

Autant commencer par un vieil écrit avant de se plonger dans de nouveaux récits !

Nous sommes nés ensemble, il nous a créé, ne l'oublie pas. Quand je pose mon regard sur toi, je sais que tu es l'unique, je sais que je suis à toi et tu éprouves les mêmes sentiments : c'est pour ça que je ne comprends pas.
Tu le sais hein ? Je suis là pour toi et à jamais, je t'aime, je te regarde, je te protège, je suis là pour toi, alors je ne comprends pas pourquoi tu ne vois pas que moi !
Te souviens-tu ? C'est toi que j'ai choisi, je t'ai laissé en vie après avoir tout détruit, je voulais que tu sois près de moi pour toujours, que dois-je faire pour que tu ne vois que moi ? Avoue le, dit le moi, je suis la meilleure chose qui te soit arrivée. Oui je suis une chose, comme toi ! Regarde toi ! Nous ne pouvons qu'être ensemble ! Nous sommes pareils ! Les deux choses, je t'aime et je sais que tu m'aimes, alors reste prêt de moi, sinon tu sais ce qu'il va se passer...
Si tu pars je ne le supporterai pas, je reprendrais là ou les choses se sont arrêtées, je suis restée pour toi, les autres ne sont rien, ils n'ont pas de valeur. Tu sais que nous sommes la clef, l'avenir, alors vient avec moi, je t'en supplie, je t'aime...
Je t'attendrai là ou tout à commencer ce soir, là ou nous sommes trouvés. Ne vient pas et je continuerai notre travail, mais sans toi. Seulement je sais que tu feras le bon choix, tu me choisiras.

Elle est là, assise à la manière une princesse en train de rire si précieusement, si délicatement, un ange, voilà ce qui ce traduit dans leur regard ; ils l'admirent, s'essoufflent de son charisme et se noient dans sa beauté prude, si je puis dire prude, nous nous la connaissons imposteur, telle qu'elle devrait être : arrogante, manipulatrice et intelligente, tous la désirent l'innocente, mais nous nous la ressentons, la vivons, ce n'est que de l'apparence : du superflu, nous le savons, nous : l'amour et la haine vivont en elle et détestons sa candeur, ce masque qu'elle nous fait porter à tour de rôle pour se protéger d'autrui au masculin.

Je peux bien dire que le sujet m'a donné tout de même du fil à retordre, je ne savais pas vraiment si c'était ma conscience ou celle de l'objet que je sentais, du coup j'ai fait ça sous le joug de l'humour en espérant juste que vous amuserez à lire ce court récit !

Dieu ou diable ? Je pensais que cela en était fini, qu'une fois mort il n'y aurait pas de lendemain. Mais voilà, il faut que j'entende leurs jérémiades, que je vois leurs souffrances, que je sente leurs coquetteries, que leur enveloppe me traverse en me faisant ressentir leurs émotions et que le vomi me monte à la bouche. Peut-on être plus vivant ? Je vous écoute mentir, me salir en compliments, et toi ? Que fais-tu là, mon frère. Tu peux être fier, tu n'étais pas le détraquer, ni le vengeur de la famille. Je t'écoute et j'admire la justesse de tes propos, je me sens fier. Fier d'avoir marqué la vie et la mort.
- … Manipulateur. Malgré tout ça il restait mon frère, je ne sais pas si je dois le remercier ou le réprimander d'avoir donné sa vie en tuant ceux qui avaient ruiné notre existence. Je serais à la hauteur de son sacrifice, car c'est ce qu'il souhaiterait.
Je n'aurais pas imaginé que tu marcherais sur mes traces. Ni que j'obtiendrais ton salut. Même mort, je continuerai à tourmenter ceux qui ont éclaboussé ta pureté.