Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Chrija

Bonjour à tous,

N'ayant pas vraiment encore écrit quoi que ce soit, je ressens néanmoins une grande envie d'écrire.

Je cherchais un endroit où relever des défis d'écriture et je suis très contente de vous avoir trouvés.

Très débutante, j'ai, notamment, des difficultés à trouver les bonnes ponctuations. Je serais ravie de recevoir vos conseils sur ce point particulier et sur tout autre défaut à améliorer.

Je me mets tardivement à l'écriture puisque je suis une quadra qui doit saouler ses amis avec des e-mails interminables que j'ai pris soin d'écrire et relire pendant de longs moments...

Alors il est grand temps que j'épanche cette soif d'écrire !

6
œuvres
6
défis réussis
17
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Chrija

Pffff qu'est-ce que je m'ennuie !
J'aimerais bien savoir quel abruti a eu, un jour, l'idée de génie de nous accrocher au bout des branches d'un arbre qui perd ses épines à mesure que le temps passe. Heureusement, j'ai une des meilleures places, devant la fenêtre. Les gouttes de pluies, les oiseaux et les couchers de soleil apportent un peu de distraction.
Nombreuses de mes collègues ont eu la malchance de se trouver face à un mur vide et là, vraiment, ça ressemble à une punition d'enfant turbulent au réfectoire.

Mais quel ennui tout de même ! Et puis ce chat qui a finalement décidé qu'il était préférable de se prélasser au coin du feu que de s'acharner à dégommer cet arbre, lassé de se faire enguirlander à chaque tentative. Ses assauts répétés nous apportaient pourtant quelques sensations fortes. Ces balancements de l'extrême avec la saveur du risque de se retrouver brisée à terre, toujours inattendus, ne suivant aucun planning précis, rendaient les journées follement excitantes ! Mais le matou était redevenu bien calme et nos journées aussi.

Pourtant, à l'usine, je m'imaginais une si belle destinée quand, toute excitée, je découvrais cette superbe couleur cuivrée qui m'avait été choisie pour couvrir ma rondeur et ces paillettes si scintillantes délicatement posées en arabesque sur ma surface.
Ha, je me voyais déjà orner les grands boulevards Parisiens, les Champs Élysées ou même Broadway ! J'y aurai vu défiler toute la pétillante jeunesse new-yorkaise dans leurs parures étincelantes. J'aurai entrevu les artistes flamboyants s'agiter en coulisses à travers une porte laissée entrebâillée par mégarde.
Au lieu de ça, me voilà coincée entre un buffet à vaisselle et une table déserte dans cette maison bien trop calme.

Tiens, quelle est cette soudaine agitation ? Des petits pas tambourinent le vieux plancher de chêne, des éclats de rires se rapprochent et des embrassades à n'en plus finir.
Cette journée va peut-être finalement être plus intéressante que prévu...
5
10
0
1
Défi
Chrija

À
la
mer
azur,
Lolla
voudra
flotter,
détendue,
ballotant
longuement.
4
3
0
0
Défi
Chrija

Odile trouvait la maison bien vide depuis que son mari l'avait quittée.
Elle hésitait à prendre un balai de compagnie.
Son amie Claudine lui en avait vanté les mérites hier après-midi, lors de leur bridge hebdomadaire.
- Je t'assure Odile, lui disait Claudine, ce balai de compagnie ensoleille mes journées !
Dès son réveil, ce compagnon lui rendait la vie plus douce. Claudine, à la retraite depuis plus de vingt ans, avait toujours tenu à mettre un réveil, chaque matin. Elle s'accordait une demi-heure supplémentaire que son horaire pour le travail mais elle avait décidé de garder des habitudes matinales. C'était d'autant plus courageux qu'elle ne supportait pas la sonnerie du réveil. Et bien, Hector apporta une solution fort agréable à cet inconfort quotidien. À l'heure précise, il commençait à caresser doucement le sol de ses franges de paille dans un mouvement pendulaire, créant ainsi un rythme de jazz qui, devenant plus rapide, finissait par réveiller Claudine.
Elle ouvrait les yeux sur la joyeuse danse du noeud papillon rouge, qu'elle avait soigneusement choisi à la boutique d'accessoires pour balai de compagnie, se dandinant au bout du manche.
Hector la suivait partout dans la maison et comme il était quasiment aussi grand qu'elle, il représentait une réelle présence amicale.
Il lui portait son peignoir du bout du manche pendant sa douche, ramassait les épluchures quand elle cuisinait et la débarrassait des bouts de fils et de tissus qui jonchaient le sol pendant ses travaux de couture.
Hector était aussi parfois farceur. Si Claudine devait aller chercher quelque chose tout au fond du placard sous l'évier, il n'hésitait pas à assener un coup de frange à son postérieure ainsi offert, la faisant rire aux éclats.
Évidemment, après le déjeuner, il balayait sous la table car c'était quand-même bien là, sa fonction première.
Mais le moment que préférait Claudine, c'était après la sieste, quand elle mettait un disque et dansait avec Hector.
Elle avait, par contre, était très étonnée de voir son manche à noeud papillon n'avoir aucun frémissement à l'écoute de l'Apprenti sorcier. Elle pensait, quand-même, que la chorégraphie de Fantasia, cette œuvre qu'elle aimait tant, faisait partie de la formation de base de tout bon balai de compagnie.
Le soir venu, elle aimait regarder un film à la télévision. Son ami de bois et de paille tapait alors de façon très sonore sur le plancher, trois coups rapides puis trois coups lents, pour signaler le début du film, comme au théâtre. Quel enchantement !
Mais ce que Claudine n'avait pas osé révéler à Odile, c'est que quand elle trouvait son lit bien vide, elle invitait volontier Hector à s'étendre auprès d'elle...
2
3
0
2
0