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Ecrivain-en-herbe

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œuvres
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défis réussis
20
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Ecrivain-en-herbe

"L'année suivante, en première année de primaire, j'ai colorié en vert un fantôme au lieu de le faire en blanc cassé."
Dans mes souvenirs, aucun crayon de couleur sur la table n'était de cette couleur. Blanc cassé, quelle drôle de couleur pour une personne... ou pour une non-personne. De toute façon, les fantômes, ça n'existait pas. Ils n'étaient présents que dans les romans d'épouvante. Personne n'avait jamais vu de fantôme de sa vie. Alors pourquoi ne serait-il pas vert ? Je me souvenais encore de la réaction de mon enseignante quand je lui avais montré mon dessin. Elle avait écarquillé les yeux, la bouche grande ouverte, et elle avait pris une grande inspiration, peut-être pour se calmer avant de me dire avec une certaine tension dans la voix :
"Sarah, un fantôme est blanc, pourquoi le tien est vert ?"
Elle avait pointé du doigt, la faute que j'avais commise. Sur le papier blanc, on pouvait croire que la tâche que j'avais griffonnée pour représenter le fantôme formait un tas d'herbe. D'un côté, cela n'était pas tout à fait faux, mon dessin ne ressemblait en rien à un fantôme. Mais je tenais à défendre mon oeuvre coûte que coûte. J'avais tenté de me justifier en disant que j'aimais la couleur verte, que je n'avais jamais vu de fantôme et que par conséquent, je ne pouvais pas en dessiner un. Madame Denis ne voulait rien entendre. Aucune de mes remarques, de mes justifications ne trouvait grâce à ses yeux. Soudain, il se passa quelque chose d'étrange.
Mon petit fantôme vert se détacha du papier, doucement, s'écoulant jusqu'au sol comme une petite cascade d'eau, ondulant jusqu'aux pieds de la maîtresse. Une bouche et des yeux se formèrent sur le visage vert du dessin qui devenait vivant sous nos yeux.
Le petit fantôme bariolé de vert prit la parole et raconta à la maîtresse ainsi qu'à la classe que les fantômes n'étaient pas tous blanc cassé et qu'ils formaient par temps nuancé de pluie et de soleil, les arcs-en-ciel colorés.
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Défi
Ecrivain-en-herbe

  La musique s'infiltre dans mes veines, augmentant le rythme de mon coeur, harmonisant mes respirations au son de la batterie. Une note différente des autres et voilà que le monde disparait pour laisser place à une succession de mouvements, parfois lents, parfois rapides mais toujours une oreille portée par la mélodie qui sort des enceintes de la salle. Un arrêt est nécessaire pour reprendre mon souffle. Les pieds nus sur le parquet froid, la tête haute et fière, le regard rivé sur le reflet du miroir comme pour lui lancer un défi. Celui de suivre la cadence des pas. Un sourire figé tient sur mes lèvres, il faut montrer que les mouvements sont faciles, alors que la concentration se joue à chaque saut, à chaque plié de jambes ou de bras. Puis, vient le moment de changer de rôle, de passer de danseuse à juge. Un autre groupe de filles prend place devant nos yeux et c'est reparti.
  Chaque groupe passe devant les autres élèves pour voir les défauts à corriger ou à se corriger soi-même. C'est un moment toujours intense car les regards des autres me rendent parfois mal à l'aise. La danse est un moyen d'oublier pour un instant, le stress d'une semaine de cours à l'université, des résultats d'examens. Un exutoire en quelque sorte. A chaque fois que mes pieds foulent la salle de danse, j'oublie les soucis et les tracas des jours passés, les retards presque devenus quotidiens des trains qui m'énerve et me fait perdre un temps précieux. J'oublie les disputes, les pressions et je m'évade en bougeant au rythme de la musique.  

  A partir du moment où les petits rats sont rendus à leurs parents, les plus grands occupent la scène. J'abandonne pour un temps mon rôle de coordinatrice des loges pour reprendre celui de danseuse. Le costume enfilé, direction les coulisses. Les frissons reviennent, plus forts à chaque fois. Derrière les rideaux noirs, le public se tient silencieux, prêt à admirer le travail d'une année. Soudain le rideau s'ouvre, nous sommes encore plongées dans le noir mais déjà les premiers applaudissements retentissent, suivis par des centaines d'autres pour marquer le début de ce nouveau gala de danse. La musique démarre et nous nous laissons emporter par cette dernière. L'angoisse disparait avec les premiers pas. A la fin de la chorégraphie, mes camarades et moi sommes épuisées mais ravies de la prestation. Une nouvelle prestation nous attend le lendemain depuis dix-huit années.

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Défi
Ecrivain-en-herbe

  Roulée en boule sous la couette moelleuse du lit, j'écoutais les grincements des portes s'ouvrir et se refermer. Des pas martelaient les escaliers, accompagnés d'un son qui me glaçait les veines. Ploc. Un liquide tombait sur le sol en grosses gouttes. Puis, j'entendis la poignée de la porte de ma chambre se baisser et une personne entra. Deux pas et il fut devant mon lit. Une main souleva lentement l'abri qui me protégeait et je pus voir celui qui hantait mes cauchemars. Mes yeux étaient de suite attirés par l'arme sanguinolente dans sa main. 
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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