Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Atlanto Nat

Manche.
Retrouvez-moi sur Facebook

 Bonjour.
 Je suis ici pour apprendre à manier les mots. Je voudrais vous raconter l'histoire du monde des dieux.

Une Histoire de plusieurs milliers d'années. Tout un univers fantastique/féérique. Mais avant d'y parvenir je doit apprendre et améliorer mon style. Voici pourquoi, pour le moment vous n'aurez que de petits textes, ou des fables (issu ou non de cet univers). J'espère que je ne serais pas trop indigeste à lire (mes fautes sont nombreuses), et si c'est le cas n'hésitez pas à me le signifier.


respect.
M. Nat

9
œuvres
6
défis réussis
17
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Atlanto Nat


Je m'en vais vous conter une histoire qui vient tout droit de mon adolescence.
A cette époque le malheur s'est fort bien amusé à me servir de muse sans m'amuser, m'empêcher de m'assumer, j'étais assommé par la colère d'un homme aisé chez qui je vivais
Chaque jour, en rentrant c'était le même supplice. Le même stress, l'envie de rester à l'école. Je n'aimais pas l'école, mais préfèrai celle-ci à mon chez l'autre, chez qui j'avais si peu d'espace.
Après le dernier arrêt du bus, je devais marcher environ cinq kilomètres pour arriver dans cette maison.
Et comme souvent, le stress provoquait chez moi, une violente manifestation du colon.
Comprenez que j'avais une "courvite", "la coulante", "un glissement de terrain" bref, j'avais mal au ventre.

Sur le trajet, à environ 500 mètres de l'arrêt du bus "le château des Ravalet". Dans cet endroit il y avait des toilettes que j'utilisais souvent en cas de besoin. N'ayant pas véritablement le droit de les utiliser car ne travaillant pas pour le domaine, je m'arrangeais pour être discret et respectueux. Saisissez que je rasai les murs et nettoyais bien derrière moi.
Toujours!
Mais cette fois ci l'envie était.. Violente.
J'entre donc, pressé, par les grandes grilles, traverse le petit pont sur lequel je m'amusai lorsque j'étais enfant. Tourne à droite... L'envie se fait pressante... J'accélère le pas.
Je sens l'envie monter encore d'un cran.
Je ralentis, je ne pourrai pas tenir. Je transpire. Impossible j'ai tellement mal que je pourrai véritablement avoir... un glissement de terrain!
Je marche vite.
Trente mètres me séparent de cette porte blanche mal peinte.
Vingt mètres. J'ai de plus en plus mal, de la sueur sur mon front.
Dix mètres. Plus rien à cet instant n'existe sur terre hormis mes entrailles en feu et cette putain de porte qui n'avance pas !!!
Cinq mètres. Je vais y arriver, mais j'ai atrocement mal.
Deux mètres. Trop tard. Je sens un soulagement m'envahir au fur et à mesure que la douleur se vide.
A DEUX METRES DE LA PORTE!!!
Immobile face à cette porte. Liquide chaud jusqu'aux pieds. Je songe:
"Ca devait m'arriver un jour ça!"
Las, je rentre dans les toilettes.
Choisis une cabine et m'installe sur un trône devenu bien inutile. Riant, (jaune tout de même) je constate que cette cabine n'a plus de papier.
Je change donc de toilette. Une qui à de quoi... Déblayer le terrain.
Faisant de mon mieux, j'enlève mon sous vêtement qui, en première ligne, est dévasté par cet événement. Je garde mon pantalon, parce que cul nu en pleine campagne et surtout en plein hiver, non vraiment je n'en ai pas le courage.
J'enlève mes chaussettes, parce que elles aussi ont était touchées. Garde mes chaussures, parce que je ne me sens pas de marcher pieds nus en plein hiver Normand.
Après avoir littéralement et olfactivement dévasté ces bien belles toilettes, vidé la moitié d'un rouleau et tiré une demi-douzaine de chasse, je me décide à rejoindre mon chez moi.
C'est ainsi, pantalon collant, démarche de canard et fierté perdue que j'ai repris la route.
C'est peut être à cause de mon allure que pour la première fois de toute ma scolarité une voiture s'arrête à mon niveau, baisse la vitre et l'homme au volant me dit en enlevant ses affaires de la place passager:
-Allez Atlanto! monte je te ramène! C'était un voisin. Celui que l'ont connaissait le moins. Si ca avait était Raymonde (Ma voisine que je considère encore aujourd'hui comme ma grand mére), je lui aurai expliqué, elle se serait moquée de moi et nous serions rentrés.
Ca aurait été les deux autres crétins du 16, ils ne se seraient même pas arrêtés... Mais non, ce doit être quelqu'un que je connais peu, mais que je sais particulièrement bavard!
Je bredouille:
-Je... non... j'aime bien marcher après l'école.
Il se met à pleuvoir. Il pleut, comme c'est possible en Normandie: Dru. (il est important que j'ajoute ici, que je ne modifie absolument pas cette péripétie. Ceci m'est véritablement arrivé)
-Non, mais tu vas pas rentrer sous la pluie insiste mon bon voisin.
De parfaite mauvaise foi j'insiste à mon tour.
-Oh vous savez, je ne suis pas en sucre. Je songe: "je déteste quand ma mère me dit ça, Mais c'est pratique parfois"
-Non c'est débile Atlanto, allez monte.
Résigné je lui dévoile la vérité:
-Bon, euh, je suis malade et j'ai disons... j'ai pas su me retenir. Je préfère ne pas salir votre voiture. "Avec lui tout le village va être au courant" Riant le gentil homme sort, d'on ne sais où une serviette. Ainsi donc humilié au point de nécessiter une alèse pour m'assoir, je prend place au coté de mon 'sauveur' amère.
-Ah! mais oui je comprend! souffle t'il en ouvrant énergiquement sa fenêtre.
On est bien d'accord qu'à ce stade je suis juste, sale, puant, rouge et totalement honteux. Il me dépose chez moi. Attend gentiment que je sois rentré pour ouvrir ses autres fenêtres.
Dans cette histoire tout de même un point positif. Personne ne su jamais ce qui m'était arrivé.
Ce bon voisin à la langue bien pendue, garda semble t'il cette histoire pour lui.
5
12
40
12
Atlanto Nat
Je stresse d'assumé mon envie d'écrire et d'apprendre à écrire... Ne sachant au début que faire, j'ai donc décidé d'imager le tout:
Moi (mes peurs, mes doutes) Et vous (vos critiques vos conseils) et ce site.
J'ai conscience de ne pas écrire correctement et souhaite m'amélioré. Je suis là pour ça. J’espère que mes fautes ne vous donnerons aucunes pulsions de violence.
5
11
114
2
Défi
Atlanto Nat

  Au-delà de mes frontières, le vent se lève.
Je l'entends gronder au loin, sur les plaines d'un pays plat où jadis les pas des premiers hommes poursuivaient ceux des premières bêtes.
La-bas, il y a peu, l'eau est venue des mers et a emmené toutes vies des terres.
Son sol en est encore choqué, et bientôt, il souffrira de l'arrachement des racines, emportant un peu de lui en ces vents si violents.
Je le sens aussi en haut de ses montagnes, éternelles, enneigées. Menaçant certains équilibristes de tomber.
Dans ses marécages, perpétuellement inondés. Troublant ainsi, le lointain calme de cet endroit maintenant en danger.
Je l'entends dans ses vastes prairies, menacer d'abattre, l'arbre solitaire, plusieurs fois centenaire.

 Au-delà de mes frontières, le vent se lève, fort, violent, assourdissant.
Invisible main apposera son poids sur mes cimes couchantes.
Invisible force, emmènera dans son élan, mes dunes de trois mètres en avant.
Avec lui, la mer rugira de concert, menaçant ainsi mes côtes autant que mes plateaux.
Combien de fois nous parlerons-nous cette fois-ci ?
Autant de décharges que je hais : pour mes enfants, ces discussions seront risquées.
Pourtant, nous en avons eu ensemble. Nos bébés. Des grands, des petits. Des criards, des gaillards.
Des voyageurs et des hiverneurs.
S'en prendra-t-il aussi à eux ? Résultat de nos amours, si vite fanés.

 Au-delà de mes frontières, le vent se lève.
Je n'ai pas d'yeux pour voir à quoi il ressemble.
Je n'aurais que ma peau pour ressentir les arbres tombés, les animaux terrorisés et les cadavres noyés se poser sur mes berges.
Je n'ai pas d'yeux pour les pleurer.
Je n'aurai que mes rivières pour les abreuver, les rassurer quand tout sera terminé.
Je ne peux, ni ne dois rien faire.
Futur témoin de massacres, futur endeuillé, permanent muet, c'est ma peau qui sera souillée.
Leurs sangs, leurs sèves, leurs lymphes...
J'ai peur.
3
11
34
1

Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour apprendre dans un premier temps.
0