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Harimax

Marseille.
Harimax
Âmes prudes s’abstenir.

Amandine me raconta son histoire :

— Ma mère était une prostituée, quand mon père qui la soutenait l’a épousée. Nous avons grandi, avec mes frères et sœurs, dans cet environnement. L’argent ne manquait pas et nous avons bénéficié d’une vie et d’une scolarité normale.

Et ceci a duré jusqu’au jour où mon père s’est fait tuer par une bande rivale en effectuant une livraison de drogue. Nous avons été menacés, et ma mère a dû se chercher un autre protecteur.

Elle en a trouvé un rapidement, mais ce type était un être pervers. C’était un proxénète comme mon père qui faisait travailler sa petite bande de femmes. Son projet consistait à nous enrôler, mes sœurs et moi, dans son équipe. Heureusement pour elles, une de mes sœurs sortait avec un petit braqueur terriblement agressif et dangereux, ce qui a fait reculer l’ami de ma mère, et l’autre se prépare à vivre à l’étranger. Mais il tente toujours de coucher avec moi.

Et maintenant, il me menace pour que j’entre dans son équipe de prostituées, et que je devienne de fait sa compagne. Il a vingt-cinq ans de plus que moi. Il est violent et un peu fou. Je cherche un moyen de lui échapper. Et vous représentez peut-être ma solution. Car, maintenant, j’ai peur.
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René, retraité, n'avait jamais été totalement accepté par sa belle famille, du fait de son caractère très individualiste et égoïste. Et, tous convenaient que cela ne pouvait plus durer.

Une réunion fut organisée pour décider de son sort. Soit René se soumettait à une thérapie lui permettant de s'améliorer, soit le divorce s'avérait inévitable.

René refusa toute contrainte le forçant à modifier ses habitudes. La situation semblait donc s'acheminer vers une rupture.
Gérard, son fils proposa une alternative…

Version Audio: Vidéos 1 à 11

https://www.youtube.com/watch?v=w8G-kOaeFPw
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Prétentieux, immature, incompétent, farfelu, et il n'a même pas peur du ridicule.


Version Audio:

https://www.youtube.com/watch?v=GRQKx3jSgsU
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Antoine avait invité ce soir-là sa garde rapprochée, à savoir Polo et moi.
Il y avait convié en plus Cloé, sa nouvelle copine, cuisinière comme lui, dans le même restaurent.
Antoine travaillait comme cuisinier, et de temps en temps il lui arrivait de remplacer un cuistot absent chez un de ses amis restaurateurs. Il pouvait se faire payer en espèces, mais il préférait être dédommagé en nature. Ce que prouvait son énorme congélateur toujours plein à craquer et sa cave bien fournie.



Sur une pancarte posée sur la table était inscrit :
Menu-surprise, vin surprise à volonté.
Antoine nous avait gâtés. Pour meubler la conversation, j'ai raconté l'histoire des trois semaines que j'avais passées avec ma dernière petite amie, et les reproches que m'avait faits le curé me jugeant pour le moins indélicat.
Ce récit avait fait rire mes deux compères, mais Cloé était restée de marbre, ce qui ne l’empêchait pas de bien manger et surtout de beaucoup boire.
Juste avant d’entamer le dessert, elle s'adressa à moi et me dit: - tu es dégueulasse.
Mes amis m'ont regardé, et ont semblé compatir à mon égard. Il y en a qui ont le vin triste, d'autres qui l'ont agressif. Et, il fallait que ça sorte.
- Tu es complètement dégueulasse, une femme, c'est pas fait pour jouer. Tu es nul, complètement nul. Tu ne sais rien faire et tu joues le caïd. Tien, tu me donnes envie de vomir.
Et elle se leva pour se diriger vers les toilettes.
C'est ce qui s'appelle jeter un froid dans une réunion.
Polo me dit que mon histoire était rigolote en surface, mais profondément choquante en profondeur.
Quand Cloé revint, chacun termina son dessert en silence.



En fin de soirée, j'avais rendez-vous chez Robert, un autre ami, qui voulait absolument me montrer des documents anciens avant qu'il ne les vende.
Je pris donc congé des convives pour le rejoindre.



Robert était un ami de longue date que j'avais rencontré dans une bibliothèque. En fait, ce jour là, nous nous étions disputé un ouvrage que nous souhaitions tous les deux prendre. Et, finalement, ce fut lui qui l'emporta.
C'est ainsi que je fis la connaissance de Robert, un homme de la cinquantaine, petit, mince, à la réputation de pique-assiette bien établie.
Il vivait, parait-il de petits boulots, certainement très très petits, car personne ne l'avait jamais vu travailler.
Il semblait ne jamais avoir d'argent sur lui, ou tout au moins, il ne portait jamais sa main à la poche.
Il ne possédait pas de voiture, n'ayant jamais pu réussir à passer le permis de conduire. Aussi, nous étions, à tour de rôle, enjoints à le transporter.
Il se présentait comme un ancien professeur de littérature reconverti en philosophe des rues.
Comme moi, il avait très peu voyagé, mais, contrairement à moi, il avait beaucoup lu.
Et il continuait assidûment à fréquenter les bibliothèques, fraîches en été, chaudes en hiver.
Son dada, c'était que la psychologie pouvait être rendue aussi compliquée qu'on le souhaitait.
Il prétendait que la réalité était beaucoup trop simple pour qu'on puisse la voir.
Il rappelait l'aphorisme suivant : le poisson est le dernier à savoir qu'il vit dans l'eau.
Il était passionnant, au début, mais laçant à la fin, à force de rabâcher ses évidences.
Mais, comme on l'aimait bien, on le gardait dans notre groupe, à nos frais.



René habitait dans un petit appartement ancien, bien meublé, au centre d'Aix.
Je sonnais à la porte d'entrée de son l'immeuble qui s'ouvrit aussitôt. Je montais les étages jusqu'à la porte de son appartement qu'il avait laissé ouverte à mon intention.

Aussitôt entré, je me suis senti décollé du sol, une main plaquée sur ma bouche, et aussitôt attaché sur un fauteuil et bâillonné.
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https://www.youtube.com/watch?v=nKz34R1F7X8
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Épisode durant lequel, notre héros tente de créer une revue Ciel News, en participation avec les habitants du Ciel.
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Il ne faudrait surtout pas croire que tous les événements exceptionnels qui sont survenus, sans exception, dans la paroisse de notre curé d'Aix, soient demeurés ignorés des dignitaires du Vatican.
Des langues se déliaient, le vin de messe y participait peut-être, la fierté d'en avoir fait partie, aussi.
Comme on dit qu'on ne prête qu'aux riches, de nombreuses histoires que l'on nous prêtait circulaient dans la ville. Les gens n'y croyaient pas forcément, mais cela renforçait l'attractivité de la paroisse.




L'auteur de notre livre aurait certainement aimé les connaître, car cela lui aurait facilité sa tâche d'écrivain.
En bref, le nombre de baptêmes, de mariages, de fidèles, et de dons à l'église était en hausses exponentielles, et ces marques tangibles ne pouvaient rester ignorées par les autorités religieuses.
Celles-ci ne pouvaient récupérer toutes ces histoires ni les commenter, sans montrer qu'elles avaient été presque constamment tenues à l'écart des faits, par une petite bande de curés.
Le combat contre la Secte du Serpent noir, qui avait permis de sauver plus de mille personnes d'une mort affreuse était maintenant connu de tous.
Les crimes commis par la secte avaient à l'époque fait les unes des journaux. Maintenant, le manoir, le souterrain et l'entrée de la grotte pouvaient être visités.
Quelques émissions à la télévision et quelques articles dans les journaux ont définitivement assis la célébrité de la paroisse, qui devenait aussi connue que la gendarmerie de Saint-Tropez, dans les films de de Funès.
Mais, à quoi peut bien servir d'accumuler les fidèles, si, comme dans toutes les hiérarchies, cette dernière n'en bénéficie pas ?
L’évêque du lieu régnait donc en maître dans des émissions, mimant Michel Galabru devant les caméras.
Il racontait avec emphase la fameuse bataille contre la secte, se félicitant de la bravoure de ses troupes, omettant au passage de dire qu'elles n'étaient jamais intervenues, et que tout s'était fait sans elles.
Il laissait entendre, à qui voulait l'entendre, que notre curé pourrait être nommé évêque.



Au Paradis, Dieu ne tenait plus en place.
Comment ces usurpateurs pouvaient-ils s'approprier ses propres résultats.
Dieu mélangeait adroitement les histoires dans lesquelles le Ciel s'était totalement ridiculisé et celles qui pouvaient être considérées comme étant de grandes victoires.
Mais, cela n'avait pas d'importance.
Cette église était son église, et ce curé, son curé.
Pas touche.
Il y avait certainement un petit sentiment de jalousie dans ses réflexions, mais on peut quand même le comprendre.
Il avait initié lui-même, autrefois, le phénomène qui le maintenait sur la touche, et dont il ne pouvait s'extraire.
En créant cette annexe du Ciel, appelée Terre, et en lui octroyant son indépendance, il s'exposait à voir ses propres fidèles passer sous la coupe d'un groupe puissant qui saurait se rendre indispensable.
Et c'est ce qui s'était passé.
Dieu est condamné à observer, à la lorgnette, un homme installé sur un trône, régnant sur un petit pays reconnu dans le monde entier, délibérant avec ses équipes sur toutes les lois de sa religion, lois qu'il pouvait modifier à sa guise.
Cet homme est connu de tous, respecté de presque tous.



Et lui, Dieu, pendant ce temps, est contraint de jouer aux cartes avec les anges pour tuer le temps.
Il a connu ses heures de gloire, Ancien Testament, Nouveau Testament, mais, depuis, plus rien.
Nada.
Il a exigé que l'on croie en lui aveuglément, et c'est ce qui se passe, aveuglément.
Ce n'est pas que l'ego de Dieu soit froissé, mais quand même.
Et, maintenant, ces hommes viennent pénétrer sur son terrain de jeu.
Cette paroisse. Tout ce qui lui reste.
La nouvelle qu'il apprit le laissa sans réaction : le pape devait effectuer une visite en France.
Sur son passage, il se proposait d'effectuer un discours à Aix-en-Provence, sur le thème de la lutte de la religion contre les sectes criminelles.




C'est une provocation.  
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Dieu chassé du ciel...

Enregistrement audio:

https://www.youtube.com/watch?v=Tso0fld4GkY
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Un jour, après y avoir beaucoup réfléchi, je me décidais à parler de mon projet à Antoine.


Antoine m'avait été présenté par un ami commun, comme étant un gourou ayant fréquenté les ashrams. Il aurait effectué plusieurs voyages en Inde et y aurais séjourné au total plusieurs années.
Ne crois pas un mot de ce que t'a dit ton ami au sujet de mes qualités de gourou, me dit-il, mais sinon tout le reste est exact.
Il poursuivit : note que pour mes fréquentations quotidiennes, je tiens à être considéré comme étant un gourou, aussi, devant les gens, je te demanderai de faire comme si.
Cela ne me posait aucun problème.
Je savais que mon projet ne lui plairait pas.
Je luis dis que depuis quelque temps, j'avais trié et regroupé les notes éparses que j'avais rédigées au fur et à mesure des événements, et que je comptais en tirer la trame d'un roman.


Il me regardait d'un air interrogateur :
- tu vas réellement tout dire ?

- Bien sûr, j'ai de la matière. Rien que la présentation que je fais de toi me permet de remplir deux pages.

- Tu racontes dans ce texte la confidence que je t'ai faite, à savoir que je n'étais pas un vrai gourou ?

- Naturellement, dans un roman, on ne ment pas, même si personne ne s'attend à avoir un récit véridique.

- Mais, ça ne m'arrange pas du tout, que tu racontes tout ça. Ma vie privée risque d'en être perturbée, et je vais passer pour un charlot.

- Antoine, tu seras un personnage de mon roman, aussi je ferais de toi ce que je veux. Je suis moi-même un personnage de roman, et le romancier m'utilise comme il l'entend.

- D’accord, mais si ton auteur écrit des choses me concernant dans un livre qui paraîtra dans de nombreuses années, je m'en fous. Mais si toi, tu publies maintenant, tu me gènes personnellement beaucoup, car tout le monde pourra me juger , et je vais faire rire les gens.

- Antoine, j'ai la possibilité de publier un livre exceptionnel dans lequel je raconte des histoires personnelles. J'y décris les dessous du fonctionnement du clergé, je détaille les opérations bidon organisées par Dieu avec ses Jésus.



Je relate sa promesse non tenue de guérir une malade, ainsi que mon projet de coentreprise avec le Ciel. J'y inclus adroitement mes résultats psychologiques obtenus par mon travail sur le silence parfait que j'ai réussi à créer dans mon cerveau, résultats qui ne sont peut-être pas visibles, mais que je rendrais adroitement apparents.


J'y ajouterai quelques chapitres, que mon imagination féconde ne manquera pas de me fournir. Tout cela, à l'époque actuelle fera de moi un auteur célèbre. Car il me semble que je souffre cruellement de mon anonymat.


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C'est l'histoire d'une jeune fille atteinte d'un cancer généralisé très rare. Mais, Dieu a décidé de la sauver …

Texte déjà publié dans « Les Passéonautes ».
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Qui aurait pu penser qu'une banale opération d'implantation d'une prothèse de la hanche, dans un hôpital, allait m’entraîner dans les abords de la montagne Sainte-Victoire, pour sauver ma fille d'une mort affreuse.

Enregistrement audio :

https://www.youtube.com/watch?v=DbJqzY0Q5yo
https://www.youtube.com/watch?v=If_bLmw6VSE

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Méfiez vous. Ça peut vous arriver.
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