Avant de commencer à écrire, je voulais simplement dire que ce défi pour moi est très important, et ce qui sera écrit dedans sera assez intime. Il est venu l'heure pour moi de faire mon deuil et de dire adieu à ma chienne, qui n'était pas seulement ma chienne mais qui était une partie de ma vie, mon plus beau cadeau et avant tout ma soeur.


Elle.


Tout commence en 2003. J'avais cinq ans. Ma grand mère vivant seule désirait avoir un animal pour pouvoir occuper ces journées. Elle ne voulait pas un lapin, un cochon dinde ou un chat mais un chien. Elle a finalement eu une petite chienne qu'elle décida d'appeler Mirette.
Un matin, je suis allée lui rendre visite avec mon père. Après un chocolat chaud elle nous annonça à tout les deux qu'elle devait se séparer de sa chienne puisqu'elle irait vivre en appartement. Elle lui avait déjà trouvé une famille où elle vivrait dans une ferme. A cette époque, j'avais peur des chiens. Je me souviens même que lorsque j'allais chez ma grand mère, mon père devait me porter de la voiture jusqu'à la chaise du salon pour que la chienne ne viennent pas m'embêter.
Le jour où ma grand mère nous a annoncer qu'elle allait s'en séparer, Mirette se mit à venir vers moi, posa sa tête sur mon genou et me fixa avec un regard profond. A cet instant j'ai su qu'elle deviendrais ma meilleure amie.
J'ai donc supplié mon père de la prendre, de la garder avec nous. Il n'était pas tout a fait d'accord, parce que pour lui un animal était beaucoup trop de contrainte mais il a cependant finit par accepter. Et nous l'avons donc ramenée chez nous.


Mimi était un cocker croisé avec un setter. Elle était noire et ces yeux étaient d'un marron si profond qu'on s'y perdait.
Les années ont passé et elle vivait en total harmonie avec nous. Elle était devenue bien plus qu'un chien. C'était devenue comme ma petite soeur. Avec le temps, nous avions développés notre propre langage. Avec seulement un clignement des yeux et un sourire elle savait ce qu'elle avait à faire. Le plus étrange c'est qu'on étaient devenue très fusionnel en si peu d'années.
Lorsque j'ai quitté le lycée, je restais chez moi des journées entière et c'est vraiment à cette période que notre complicité a était à son apogée.
Le matin, elle entendait mes réveils sonner et après s'être réveillée tout doucement elle venait m'enquiquiner jusqu'à ce que je me lève. Nous descendions ensuite dans le salon puis dans la cuisine et elle savait très bien qu'il était l'heure de déjeuner. Alors, les deux pattes avant sur la table elle attendait d'être servie. Ensuite elle allait toujours se reposer un peu dans le canapé du salon le temps que je vaque à mes petites corvées. De temps en temps elle venait me voir seulement pour réclamer un petit bisous ou un énorme câlin.
Quand je sortais le soir, elle m'attendait toujours au pied de la porte pour être là à mon retour. Et quand je ne rentrait pas..elle me faisait la tête quant je rentrais.
Le plus fou dans tout ça..c'est qu'il ne lui manquait plus que la parole..
J'ai vécu les treize plus belles années de ma vie avec elle. Elle était ma joie au quotidien et ma plus grosse dépendance. Beaucoup de personnes nous disait souvent que nous étions comme le yin et yang. On se complétait parfaitement et on se comprenait avec un regard.
L'année 2016 avait plutôt bien commencé..on fêtait ces 13 ans. Le 15 janvier. Et puis quelques semaines plus tard tout a basculé. Le 2 février il a fallu qu'on aille la faire piquer. Le 2 février, j'ai perdu ma sœur, ma meilleure amie, la moitié de mon cœur. Et depuis, je ne suis plus capable d'écouter de la musique, plus capable de regarder dans les yeux un chien. J'ai comme l'impression de ne plus être capable de rien sans elle. Elle me manques tellement...


"Ma vie se résume a toi."
Mon amour, Je ne sais pas ou tu est, si tu vas bien et si tu est heureuse. Tu ne sais pas a quel point ma vie est vide sans toi. J'ai tant prié pour que tu me revienne, et pour que tout ne soit qu'un mauvais cauchemar. Tu me manques à chaque instant, le matin dès le réveil et le soir jusqu'au coucher. Tu n'imagine pas à quel point ton odeur, tes bisous, tes câlins et tes petits yeux me manquent. J'espère de tout mon cœur que ce n'est qu'un "au revoir". On se retrouvera et pour l'éternité.
Ma vie, mon souffle, mon amour, mon bébé je t'aimerais pour toujours. Repose en paix et a bientôt.


15/01/2003- 02/02/2016 A toi, que je n'oublierais jamais.

PROJET DE ROMAN.

Il est là, assis face à moi. Il est temps que je lui parle. Il le faut. Au moins je pourrais enfin me sentir mieux et enlever cet énorme poids que j'ai sur les épaules depuis des années. 
- Papa, je dois te parler. 
Ces yeux sont fixés sur moi, et aucun mots ne sort de sa bouche. Il doit être à mille lieux de s'imaginer ce que je vais lui dire. 
- Tu sais, ce que j'ai à te dire n'est vraiment pas facile mais tu dois me laissée parler..et surtout ne m'interrompt pas parce que je sais très bien d'avance que je n'aurai pas la force de continuer après. Ma gorge se noue et je sent déjà des larmes montées à mes yeux. 
- Je te cache quelques choses depuis plus deux deux ans maintenant. Jusqu'à présent je n'ai jamais pu t'en parler mais je crois que l'heure est venue maintenant. Je veux que tu saches que quoi qu'il arrive je reste toujours ta fille..et j'espère que tu pourra comprendre sans pour autant me juger...! Je suis amoureuse papa. Il me regarde avec un petit sourire. Et je connais ce sourire. C'est celui qu'il à quand il sait qu'il va y avoir un "mais". 
- Oui ,je suis amoureuse papa..je suis amoureuse de quelqu'un d'extraordinaire, qui me fait sourire chaque jour. Je suis amoureuse de quelqu'un qui m'apporte tout ce que j'ai toujours souhaitais. Qui me fait me sentir belle, intelligente et parfaite même si on sait tout les deux que je suis loin de l'être. Et si j'ai attendu autant d'année pour te le dire c'est parce que..parce qu'il s'agit d'une fille.... Je marque une pause, des larmes coulent sur mes joues. Je le regarde sans ne savoir comment continuer. Il me regarde avec toujours ce petit sourire mais sans un mot. C'est suite à long silence qu'il se met à rire avant de me dire.. " Mais..je le sais ça." Je le regarde alors et c'est moi qui me met à rire. Un rire mélangé entre nervosité et soulagement. 
-Mais tu sais, quoi qu'il arrive je t'aimerais toujours, tu est mon père , mon model, mon dieu et surtout le seul et unique homme de ma vie. Je t'aimerais toujours. Papa....je suis désolée. Tu dois sans doute te dire que je ne suis pas normal..mais il faut que tu saches que ce n'est pas un choix. Je n'ai pas décidé de tomber amoureuse d'une fille..c'est comme ça. C'est venue à moi comme une évidence. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis... Après un nouveau silence, il se lève et me regarde. Il me prend par la main et me lève de la chaise à mon tour. Il me regarde dans les yeux, me sourit et me prend dans ses bras. Je le sent soupiré. Il essaie de prendre la parole mais je sent sa gorge se nouée. 
" Et tu sera à jamais ma fille, ma princesse. Tu est la seule qui me donne la force d'avancer, la seule pour qui je soulèverais des montagnes. Alors tu peut être amoureuse d'un garçon ou d'une fille, rien ne changera pour moi. Le plus important pour un père c'est que sa fille soit heureuse et si tu est heureuse alors je suis heureux. Tu n'aurais pas du avoir peur de m'avouer tout ça, mais j'admet que ce ne soit pas quelque chose de facile à annoncer." 
Je recule d'un pas et le regarde ne pouvant pas cacher ma joie et mon soulagement. Il reprit une dernière fois la parole. 
" Je t'aimerais toujours autant, ne t'inquiète pas ma puce." 


Et ces derniers mots ont mis fin à des années de mensonges. 


Léna. 

Mon amour, 


Je suis morte, c'est une fatalité.
Je marchais dans la rue pour aller au travail comme tout les jours. J'ai traversé et j'ai sentie cette secousse qui m'a brisé les os. La douleur était insupportable. J'ai réussi à ouvrir les yeux, j'ai sentie quelques larmes coulées sur mon visage et je t'ai vu. Je me suis souvenue de notre première rencontre et de notre dernier baiser. Ensuite j'ai refermé les yeux pour ne jamais plus les ouvrir. 


Ne me pleure pas, je t'en pris. Ne sois pas triste de mon absence. Vis comme si demain nous allions nous revoir. Et lorsque tu sera triste repense à tout nos moments de bonheurs. Repense à ma voix, à nos "je t'aime" et à nos baisers...et surtout..souris quand tu penses à moi. 
Je suis désolée. Je ne pensais pas que ma vie allait se finir ainsi. Pardonne moi. Il y a tant de choses que j'aimerais pouvoir te dire de vive voix..mais c'est trop tard. 
J'aimerais te dire les yeux dans les yeux que tu est l'amour de ma vie, que tu était ma plus belle victoire et mon plus beau cadeau. Il y a tant de choses que j'aurais aimé vivre avec toi. Notre mariage, notre lune de miel et le sourire de nos enfants. Je regrette de ne plus pouvoir t'offrir tout ça. Je suis morte. Mais pas toi. 
Tu as la vie devant toi. Alors pense à nous et trouve toi quelqu'un de bien qui saura me remplacer. Quelqu'un avec qui tu te mariera. Faites le plus beau mariage de tout les temps. Faites des enfants, soit autant heureuse que tu l'as était avec moi. Mais..ne m'oublie pas. 


Je veillerais sur toi jour et nuit jusqu'à ce que tu me rejoigne. Je serais là, tout près de toi dans ces moments de bonheurs comme dans la tristesse, dans la joie et la bonne humeur, dans la faiblesse et la maladie. Je serais toujours là quoi qu'il arrive. Et si il t'arrive de vouloir me parler, lève les yeux vers le ciel, pense à moi et tu verra que je ne suis pas très loin. 


Sois heureuse mon amour, tu le mérite. A bientôt. 
Je t'aime. 

18 ans et deux tatouages. 
C'est complètement débile de se faire tatouer quand on est jeune n'est ce pas? Tout le monde se fait tatouer, c'est devenue une mode. Alors pourquoi s'en privé? Et tant pis si dans quelques années je regrette. Il existe tellement de méthodes pour les faire disparaître, alors tant pis. 
Non. 
Il est vrai que tout le monde se fait tatouer tout et n'importe quoi. Des étoiles, des cœurs, des diamants, des phrases qui n'ont aucun sens ect.. mais certaines personnes se font tatouer, non pas pour suivre cette nouvelle mode mais tout simplement pour ancré à jamais un événement marquant, une partie importante de sa vie. Et c'est mon cas. Je ne suis pas tatouée pour être cool ou à la mode. Mes tatouages représentent une partie de ma vie que je ne veux jamais oublier. 


Mon tout premier tatouage est une colombe en plein vole suivi d'une partition de musique. Pourquoi une colombe ? La colombe est un être pur. Elle représente la liberté. Je me suis fait ce tatouage une semaine après mes dix huit ans, J'ai décidé d'avoir une colombe parce qu'elle représenté la fin d'une partie de ma vie , et le début d'une autre. Le passage a l'âge adulte. Mais pas que. Mon grand père paternel est décédé en 2007 après avoir lutté longtemps contre une maladie. Il était en fauteuil roulant, ne parlait plus et ne pouvait plus rien faire. C'était pour moi un être pur, un homme merveilleux , généreux et avec un coeur énorme. Lorsqu'il est décédé, mon père m'a dit "La colombe est libre et vient de s'envoler vers un monde meilleur." Cette phrase était celle qu'il m'a dit pour m'annoncer la mort de mon grand père. C'est pourquoi, j'ai voulu me faire tatouer une colombe. La partition de musique qui la complète a elle aussi sa signification. Mon grand père adorait m'entendre chanter et j'adorais chanter pour lui. D'où la partition. 


Mon second tatouage est encore plus personnel et intime. Il représente treize années de ma vie. Sans doute, les treize plus belles années.
J'avais une petite chienne que j'aimais plus que n'importe qui au monde. Elle était mon tout, ma meilleure amie, ma meilleure confidente et la plus belle partie de mon âme. On ne formaient qu'un. Elle est arrivée à neuf mois, j'avais cinq ans. Elle est repartit dans un monde meilleur à treize ans. 
Son départ à sans aucun doute était la chose la plus difficile à accepter pour moi. Ma vie tournait autour d'elle. Elle était ma joie et mon soleil. Il m'était impossible d'imaginer ma vie et mon avenir sans elle. 
Après des mois de réflexions, j'ai décidée de me faire tatouée, pour elle, pour moi. Pour ne jamais l'oublier et pour la garder près de moi à jamais. J'ai décidé de me faire tatouée une rose, suivit d'une patte de chien et de deux petites banderoles avec ces initiales et sa date de naissance, au dessus de la poitrine, côté cœur. 


A presque dix neuf ans, j'ai deux tatouages qui me suivront même dans la tombe. Et peut être qu'un jour mon corps sera devenue une toile recouvert d'arts. Je compte bien ancré chaque souvenirs important sur mon corps pour ne jamais les oubliés et pour raconter les étapes de ma vie à mes petits enfants. 

« Parfois dans la vie , nous ne prenons pas toujours de bonnes décisions et une erreur peut arriver très vite. Un mot, une phrase et un destin peut se briser en une fraction de secondes. »


Je me souviens de nos premiers mots comme si c'était hier. Je me souviens de nos premières phrases, de nos premières conversations, de notre première webcam et de notre premier fou rire.
A l'instant où je t'ai vu sourire, j'ai senti quelque chose se soulever en moi. Quelque chose que je n'avais alors jamais vécu. Le coup de foudre. Oui, la première fois que j'ai entendu ta voix, vu ton sourire et entendu ton rire je suis tombée éperdument folle amoureuse de toi. Je me souviens m'être dis «C'est elle. C'est avec elle que je veux voir mon avenir, elle avec qui je veux être pour le restant de mes jours, c'est dans ces bras que je veux me blottir. C'est dans sa main que je veux y déposer la mienne.» Et quand je t'ai vu pour la première fois, alors c'était une certitude. C'était toi et uniquement toi. Tu était la seule que je voyais. Tu étais ma lumière dans toute cette ombre. Tu étais ce bout de paradis dans mon enfer.
J'ai toujours su avec une extrême certitude que nos chemins n'allaient cesser de se croiser et que nos destins serait à jamais liées.


Je croyais pourtant, t'avoir perdu à tout jamais, je croyais que jamais plus je ne verrais ce si beau sourire sur tes lèvres. Que jamais plus je n'entendrais ta voix et tes «je t'aime.»

Et pourtant j'avais raison. Nos destins sont liées, nos chemins sont fait pour se croiser. Maintenant, tu est mienne. Et plus que jamais je sais que que tu est mon soleil. Je sais que pour l'éternité, mon corps, mon cœur, et mon âme t'appartiennent.  Et même si des nuages grisonnants se sont immiscés dans notre relation, le plus important c'est que seul le soleil est maintenant présent.


Oublions le passé et les erreurs qui vont avec. Oublions le mal, la douleur et le chagrin. Oublions tout ce qui nous a brisés autrefois et reprenons une plume pour réécrire notre destin sur le plus beau parchemin qui puisse exister ; le parchemin de l'amour. 






A toi pour toujours.  

Il s'agit d'écrire un texte avec un contenu inutile. Autant vous raconter ma journée. Ne vous endormez pas avant de lire la fin! 


Il est actuellement 09h15, je suis réveillée depuis pratiquement une heure. J'ai eu le temps de boire un café et de fumer ma cigarette. Ce matin, je me réveille chez mon père. J'ai perdu l'habitude. Je vis avec ma copine dans un 55 m² depuis un mois mais elle est partie voir sa famille une semaine. Pour que je ne me trouve pas trop seule et pour que ça soit plus pratique, mon père m'a proposer de dormir chez lui. 
Pour le moment, je suis seule chez mon père, il a du partir faire quelques courses avant d'aller à un rendez vous. Et moi, je vais sans doute aller fumer une nouvelle cigarette avant d'aller prendre une bonne douche. 
Aujourd'hui, nous partons de chez moi pour 11 h et nous allons direction la gare du Mans , cherchait ma copine. Elle rentre aujourd'hui. Enfin! Elle arrive normalement pour 14h28, mais nous seront de retour pas avant 16h. Nous irons faire sans doute quelques courses à notre retour pour nous nourrir ce soir. 




Voilà ma journée...! inutile n'est ce pas ? 

" Cher Journal, je n'en peux plus. Dix jours que je suis enfermée dans une chambre d'hôpital. Je ne sais même pas ce que je fais ici. Un matin, après avoir pris un bon petit déjeuner j'ai fais un petit malaise et lorsque j'ai repris conscience j'étais aux urgences. D'après les docteurs, j'ai de lourds problèmes de coeur. Si lourd que je dois me faire opérer de toute urgence cette après midi à quinze heure. Mais bordel...je n'ai que vingt ans..et j'ai peur.." 
je n'ai pas eu le temps d'écrire quoi que ce soit d'autre quand j'entends quelqu'un frapper à la porte. Je ferme rapidement mon journal que je glisse sous mon oreiller. Je soupire légèrement avant de poser mon regard sur la porte, qui s'ouvre tout doucement. 
-Bonjour Lucie, je suis le docteur Mein , et c'est moi qui vais t'opérer dans quelques heures. Comment te sent tu ce matin ? 
- Je suis fatiguée et j'en ai marre..je pourrais sortir dans combien de temps? 
-et bien..Si tout se passe bien après l'opération, si ton corps supporte le changement..tu pourra certainement sortir d'ici deux semaines. 
-Deux semaines !? Vous plaisantez là !? 
Le docteur se met à rire tout doucement puis il se retourne avant de se diriger vers la porte.
-Tu verra, dans quelques semaines tout sera du passé. 
Le doc part enfin. Maintenant il ne me reste plus qu'a attendre les infirmières pour qu'elles me préparent.


14h45 : Les infirmières viennent de me déposer dans la salle d'opération. Tout est prêt il ne me reste plus qu'à dormir. pendant combien de temps !? trois heures d'après eux. Le docteur vient tout juste d'arriver dans la salle et ils viennent de me déposer le masque qui m'aidera à m'endormir. 
Je n'ai eu le temps de compter jusqu'à cinq que je m'endort déjà. Je dois dire que c'est quelque chose de très particulier. Je suis consciente de me faire opérer mais je suis juste..tranquille et paisible.


Après plus de deux heures d'opération, je ressent quelques chose de plutôt étrange. J'ai l'impression de me réveiller petit à petit. J'arrive même à entendre certaines voix. J'entends aussi l'électro cardiogramme s'affoler. La dernière chose que j'ai pu entendre est sans doute la chose la plus effrayante. "On la perd . "  


J'ai beau entendre les infirmières plus rien n'a d'importance. J'ai comme l'impression que mon corps se soulève pour être en total lévitation, c'est une sensation assez étrange mais loin d'être dérangeante..je dirais même que c'est très agréable. Je me sent ensuite aspiré dans quelques chose qui me semble être à la fois sombre mais éclairé. A cet instant je suis plus heureuse que jamais...c'est la première fois de ma vie que je me sent totalement en sécurité. 
J'atterrie maintenant dans un immense jardin. Je tourne sur moi même et je m'aperçoit que je suis dans une très longue et jolie robe blanche, simple mais élégante. Je ne sais pas où je suis, mais ce que je sais c'est que c'est magnifique. Des arbres à fleurs roses clair, une herbe bien coupée et d'un vert magnifique, des petits coins de fleurs multicolores, des fontaines d'eau comme je n'ai jamais vu. J'avance de quelques pas tout en observant cette vue improbable quand je me retrouve face à une petite barrière blanche. Je pose une main dessus pour l'ouvrir lorsque je vois quelqu'un au loin. Cette personne s'approche très doucement vers moi. 
- Papy ? ... C'est toi papy..? non..ce n'est pas possible.. 
-Lucie..ma jolie Lucie. Comme tu est magnifique...J'en reste bouche bée..
-Papy.. 
- Non, ne dis rien..! Laisse moi te regarder encore quelques secondes..et je répondrais à tes questions ensuite. 


Je n'en reviens pas...je suis avec mon grand père..L'émotion est beaucoup trop intense..et je réalise qu'en réalité je suis..morte. 


-Je suis morte? C'est quoi ça..? 


-Ecoute moi bien Lucie. Tu est ici dans l'antre du nouveau monde. C'est là où toutes les âmes viennent avant d'atteindre le nouveau monde..ou comme vous appelez ça..le paradis. La vie n'est rien comparé à tout ce qui nous attends ici. Le jour où tu accédera au nouveau monde tu verra de quoi je parle.. las bas , plus rien n'existe. Ni même le temps. Tout ce qui vous semble si important sur terre n'est rien. Retiens bien ça. 
-Mais, si je suis ici c'est que..je dois rester ici avec toi..? 
-Non jolie Lucie. Si tu est ici c'est que ton coeur à eu un petit coup de fatigue, mais ton heure n'est pas encore arrivé..tu as encore beaucoup de chose à accomplir avant de me rejoindre, de nous rejoindre. Tu as encore beaucoup de choses qui t'attendent en bas..et tu te dois de les vivre, de les savourer comme si ta vie aller s'arrêter. Promet moi de me rejoindre que lorsque ton heure sera venue et pas avant. Et maintenant tu dois t'en aller..tu dois rebrousser chemin et retourner dans ton corps , sur terre. Ferme les yeux et laisse toi guider. Tout se passera bien, fait moi confiance. 


Je sent des larmes couler sur mes joues, mes sentiments sont partagés..je suis heureuse d'être là, de voir mon grand père..mais je suis aussi tellement triste de devoir partir..c'est tellement magnifique et je suis avec la personne que j'aime le plus au monde. Après une longue inspiration, je soupire puis je ferme les yeux. Je prends conscience de tout ce qu'il se passe et je me dis que je le reverrais un jour... 
-Je t'aime papy..sois là la prochaine fois que je reviens..Je t'aime si fort..
-Je te le promet ma jolie Lucie, mais ne reviens pas tout de suite. Je t'aime tellement fort..et..je suis si fier de toi..! Ne l'oublie jamais. 


Après ces derniers mots, je me sent de nouveau transporté. Et quand j'ouvre de nouveau les yeux je reconnais le plafond de ma chambre d'hôpital. 








Léna Inaya.

"Le futur est comme le prince charmant : on ne le connais pas."
A toi. 
Ce soir, j'ai comme l'envie et le besoin de t'écrire. Une fois fini, cette lettre restera dans le fond de mon tiroir puisque je ne connais pas encore le destinataire. 
Ce soir, je voulais te parler à toi. Mon(ma) prince(sse) charmant(e). Je ne sais pas qui tu est,  ce à quoi tu ressemble mais ce que je sais c'est qu'un jour nos destins seront liés. Tu est peut être un homme ou une femme. Tu est peut être brun(e) ou blond(e), grand(e) ou petit(e). 
Je ne sais rien sur toi, rien de ta vie. Tu est comme un fantôme. Je sais ce que tu est là, mais je ne te vois pas. Si je peux être certaine d'une chose c'est que lorsque je te croiserais, nos regards se croiseront eux aussi et le charme opérera. On se rencontrera peut être dans le coin d'une rue, dans un train, un avion, un aéroport, dans un café ou un restaurant ou peut être même à l'autre bout du monde. 
Ce soir, je voulais écrire à l'amour de ma vie...la personne avec qui je coulerais des jours heureux jusqu'à mon dernier soupir. 
Depuis que je suis toute petite, je rêve du grand amour. De celui qui ne peut s'expliquer..de celui qui est véritable et éternel. Je fais partie de ces filles qui croit aux âmes soeurs. Et je sais que le mien arrivera un jour, au bon endroit et au bon moment. Je sais aussi que tant que je ne le rencontre pas c'est que je ne suis pas arrivée au bout de ce que je devais accomplir. Ma récompense sera au bout du chemin, et pour le moment j'en suis encore loin. 
Et même si je dois encore attendre des années ou même l'éternité, je serais patiente car le véritable amour en vaut la peine. Il est pure, magique et éternel. 


Un jour, toi et moi on se rencontrera, on se regardera et on s'aimera. 
C'est écrit ainsi dans le livre de nos vies. 


A toi, à mon(ma) prince(sse) charmant(e) 
                                        je t'embrasse tendrement et je t'aime déjà.

" Les origamis sont mes amis j'aime jouer avec eux jour et nuit. ils se plient, se déplient au gré de mes envies. quand le premier est fini, je reprends un morceau de papier que je plie. C'est tellement ennuyant n'est ce pas ? je passe mes journées à plier des morceaux de papiers, et à faire des origamis.
Ils sont mes amis. Je n'ai qu'eux pour me tenir compagnie. Ils sont avec moi du matin au soir, ils me guident. Ils sont mes rêves et mes cauchemars. Pourquoi ? Je ne sais pas. La seule chose dont je suis conscient , c'est que les origamis sont mes amis.
Un ami est- ce forcément une personne ? un genre humain ? Non. Je ne pense pas. Certaines personnes comme moi préfèrent la compagnie d'un objet qui ne nous trahira jamais. Et oui, comment un simple petit morceau de papier pourrait me trahir? comment ferait-il pour dévoiler mes plus sombres secrets. Sans bouche, cela peut être compliqué. Et malheureusement pour mon morceau de papier, il n'y a aucun crayon qui peut l'aider.
Ridicule tout ca , n'est ce pas ? Pour vous autres, peut-être mais pour moi tout cela est bien réel. Ancré au plus profond de moi-même. Je préfère la compagnie d'une jolie feuille, qu'un ami qui est prêt à dévoiler ma magie. C'est comme ça, c'est moi.
Le plus drôle dans tout ça c'est que c'est moi qui le façonne de mes doigts. Il est ce que je veux qu'il soit. L'ami parfait en sommes. Il est à ma merci, je peux faire ce que je veux de lui.
Un oiseau, un objet, quelque chose de magnifique ou bien quelque chose de laid. J'ai le libre arbitre, la totale liberté. Et c'est à mes yeux, le synonyme parfait de la perfection. N'est-ce pas ?
L'origami est mon ami, les origamis sont mes amis. Ils me sont fidèles et tellement sincère. Après tout, ce n'est pas ce qu'on attend de ses amis? aller, ne faite pas les choqué, tout le monde vit ce que je vis. Certainement à des degrès différent, mais j'en suis persuadé. Toi, qui lis ceci est qui me prend pour un taré. Tu as déjà eu un ami qui n'est pas de chair et d'os. Je le sais, c'est ainsi que nous fonctionnons tous. Tes plus sombres histoires, tes plus noir secret, tu serais prêt à les confier à quelqu'un capable de tout dévoil(er)?"

[ A écouter pendant la lecture : http://listenonrepeat.com/watch/?v=UwVVTBEyaN0#Chanson__triste_%3A_Le_mal_de_vivre____   ]




Si tu est devant moi aujourd'hui c'est que mon heure est malheureusement venue. J'ai tant de choses à te dire...par où commencer ? 
Quand j'étais plus jeune, j'avais si peur de toi. Je pleurais rien qu'à l'idée de mourir un jour. Tu me terrifiait. Je voulais même devenir éternel pour pouvoir te duper. En grandissant je me suis rendu à l'évidence. Je savais qu'un jour où l'autre je viendrais dans tes bras.
Je te détestais. 


Les années ont passées, et tu m'as pris ceux que j'aimais. Tu me la prise. Tu l'as emporté avec toi. tu me l'as arraché pour l'avoir avec toi pour l'éternité. Tu as prise une partie de moi aussi ce jour là. 
Je ne sais pas si tu t'en souviens mais pendant longtemps après je t'ai suppliée de venir me chercher....tu n'est pas venue. J'ai du me faire à l'idée qu'elle faisait partie du passé, mais je ne l'ai jamais oublié.
Tu ne peut imaginer à quel point je t'ai détesté..et envié en même temps. Tu avais une chance que je n'avais pas. L'éternité avec elle. 
J'ai grandis avec ce sentiment.


Avec l'âge , j'ai réussie à te pardonner. J'ai compris le sens de la vie , et l'importance de la mort. Je sais maintenant que tu fais partie de moi, de nous tous. Tu est inévitable. 


Si tu est devant moi aujourd'hui c'est que tu mon heure est sans doute venue. Finalement tu est arrivé au bon moment. J'ai eu de la chance de pouvoir vivre autant de temps. J'ai eu de la chance de pouvoir  grandir, aimer et détesté aussi. J'ai vécu de très bons moments et des fous rire à ne plus pouvoir en respirer. J'ai vécu des moments plus  douloureux aussi, des larmes à n'en plus finir mais au moins je peux dire que j'ai vécu. 


Il est temps pour moi de faire mes adieux, et de retrouver ceux qui sont dans l'éternité. Merci à toi de m'avoir appris tant de choses. Je sais dorénavant que tu fais partie de la vie. 


Maintenant, veux tu bien me conduire au paradis? 

R
M
J'ai beau remonter le temps et essayer de me souvenir, je crois bien que je n'ai jamais pris le temps de t'écrire une lettre. Je me souviens t'avoir déjà écris sur une carte mais je n'ai jamais ouvert mon cœur. Et pourtant, j'ai décidé de le faire même si c'est difficile.
Entre nous, ça a toujours était plus ou moins compliqué. J'assaye de me souvenir de mon enfance, mais je n'arrive pas à trouver un seul moment où c'était le bonheur entre nous. J'ai regardé des photos pour m'aider à me souvenir. Sur certaines d'entre elles, ont sourit, on a l'air heureuse d'être l'une avec l'autre, pourtant je ne m'en souviens pas. Ce n'est pas de ta faute. Tu as toujours fais du mieux que tu pouvais. Mais, comment donner de l'amour quand on ne s'aime pas ? Je me souviens du jour où je t'ai vu pleurer pour la première fois. Je m'en souvient très bien puisque ce jour là j'ai cru mourir. J'avais l'impression qu'on m'arrachait un membre . Te voir pleurer m'a briser le cœur. Tu pleurais encore et encore sans raison. La dépression t'a rattrapé. Et à partir de ce moment là tout a basculé. J'ai pris soin de toi du mieux que j'ai pu. Je me suis oubliée parfois, mais face à ton sourire rien n'avez d'importance. Je t'ai soutenu dans les moments les plus difficile, les plus douloureux. Tu allais mieux, et j'ai grandis. J'ai commencé à m'éloigner, à avancer. J'étais en pleine adolescence. Et j'avais envie de liberté, d'être comme toutes ces jeunes filles qui avait une mère responsable. Nos disputes ont commencés, et je t'ai menée la vie dur. J'avais mal et j'étais complexé. J'avais besoin de ton aide, mais tu n'étais pas là... Inconsciemment je te l'ai fais payer. Je me souviens qu'à ce moment là, vous vous êtes séparés papa et toi. J'avais l'impression qu'on étaient plus sur la même planète, que des années lumières nous séparés. J'ai alors mis de la distance entre nous. C'est en grandissant que j'ai compris. J'ai compris que tu avais toujours besoin de moi, tout comme j'ai besoin de toi. La dépression n'est jamais loin mais c'est à nous de faire en sorte qu'elle ne s'invite plus dans ta vie.
Aujourd'hui je voulais te dire que je ne t'en veut absolument pas. Devoir m'occuper de toi m'a fait grandir plus rapidement que les autres. Ta dépression m'a fait mûrir. J'ai pris conscience de l'importance de la vie. Je voulais te dire que je regrette ces mots durs que je t'ai dis. Je ne les pensait pas un seul instant. J'ai était difficile parfois alors que tu n'avais pas besoin de ça. Je le regretterais sans doute jusqu'à la fin de mes jours. Je ne te le dis pas souvent mais tu est la femme la plus courageuse que je connaisse. Tu est un exemple à mes yeux. Tu as réussi là ou beaucoup ont échoués. Je t'aime énormément, je t'aime comme tu ne peut pas l'imaginer. Je t'aime au point où mon cœur en est près à exploser.
Je t'aime de tout mes silences.