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JMMP

JMMP
Réponse au défi "Message érotique crypté"
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Défi
JMMP
Une musique douce et triste. Elle m'est venu comme ça et j'espère qu'elle vous plaira !
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    Les intellectuels ne voient dans le ciel qu'une simple atmosphère terrestre. Une barrière qui nous sépare des mystères de la vie, du cosmos ou de l'univers. Moi, j'y vois une dimension tellement plus poétique.

    Quand je regardes vers le haut, j'y vois la liberté, la beauté et la pureté. J'y vois la vie, l'indécision, le réconfort et la chaleur.

    Quand les oiseaux se mélangent à l'azur je ressens ce désir, un désir qui ronge chaque parcelles de mon esprit. J'ai envie de voler.

    Très souvent je m'assois et j'observe. Les nuages qui ne sont que vapeurs m'intriguent et me divertissent par leur formes saugrenues qui stimulent mon imaginaire.

    Lorsque je m'assois sur l'herbe mouillée et tendre, et que je regarde le ciel après la rosé du matin, j'y voit la fraîcheur, l'avenir et le passé. J'y perçois l'espoir d'un monde meilleur, plus libre, plus indépendant.

    Quand j'assiste au levé du soleil je vois un renouveau, une nouvelle chance. Et quand le rose orangé de l'étoile qui se couche m'illumine les yeux je vois mon destin et d'une certaine manière mon coeur et mon esprit se sentent plus saint.

    Mais le pire, c'est le ciel étoilé, parce que quand je regarde les étoiles mes larmes affluent. Saviez-vous que les étoiles, ces petits grains de poussières dans l'espace viennent du passé ? Elles représentent une planète qui a explosé à des années lumière de nous. Si celle-ci meurt aujourd'hui on ne pourrait l'apercevoir que dans quatre ans, peut être même jamais car nous ne vivrons pas assez longtemps pour apprendre cette destruction. Alors oui, quand je regarde les ciel de la nuit je songe à ceci. Je pense à ma famille et je me dit que peut être, parmi l'une de ces étoiles il y en qui sont mortes en même temps que les êtres que j'aime ou plutôt que j'aimais et d'une certaine façon, cette idée m'apaise.

    L'horizon est la limite du ciel. Je ne crois pas en l'infini, mais je crois en l'éternité. Et je sais que la terre, le ciel et la vie sont éternels.

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Réponse au défi "poème mortel" !
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    Il m'est difficile de ne m'attribuer qu'un unique adjectif, parce que mon être ne se limite pas qu'à une chose. J'ai été des milliers de personnes, de mon point de vue, et du point de vue d'autrui.

D'après l'extérieur, je suis complexe, un étrange puzzle qui mélange folie et sagesse, passant par l'intellect et la bizarrerie. On me dit souvent qu'il ne peut exister deux personnes comme moi. Suis-je unique ? J'en doute, peut être, je ne sais pas. Je suis une psychopathe, une associable, je suis drôle, souriante, je suis antithétique, je suis tout, je ne suis rien. Mais ça, c'est ce que je montre, ce n'est pas moi.

Par mes amis, beaucoup de noms me qualifient : déterminée, jeune, intelligente, raisonnable, mais ceux qui reviennent le plus souvent ne sont pas ce que l'on aimerait entendre tous les jours : blasée, lunatique, rêveuse, solitaire mais surtout : différente, cinglée.

En réalité, je ne suis qu'une façade, une façade qui change, change selon les humeurs, les situations, les temps. Il m'arrive de ressentir un vide dans ma poitrine, un manque, qui malgré mes efforts, ne peut être comblé. Quand je regarde le monde je ne ressens rien, pas de mélancolie, ni même de rancune et alors à ces instants là, je ne suis que néant. Je ne me vois pas comme un être, je n'ai pas l'impression de vivre à chaque secondes, plutôt… de survivre.

De ma vie que l'on pourrait qualifier de mensonge, j'ai rarement sourit, sourit de tout mon cœur, les forcés, j'en affiche tout le temps, mais les sincères sont aussi rare qu'une rose en hiver toute de neige couverte.

Il m'arrive aussi très souvent de me comparer à un coffre ou un vase, une image qui me représente je suppose. En effet, je suis un vase, qui au fur et à mesure des problèmes quotidiens de l'existence, se remplit d'eau et contient tout, sans en parler, sans se plaindre, sans s'énerver, mais un jour, ce vase sera plein, l'eau débordera, le vase, entièrement saturé, explosera.

Et puis il y a d'autre jour où la vérité me frappe d'un coup, lorsque je me regarde dans la glace je ne m'y vois pas. Devant moi, ce trouve une inconnue, elle fait les même gestes que moi mais, je ne sais pas qui elle est et alors, je me rend compte d'une chose : je suis tout le monde, je ne suis personne. Je ne me connais pas. Personne ne me connaît. Et dans ma tête je me dis, que la question ne devrais pas être qui je suis, mais qui je voudrais être. Je voudrais être moi, alors je m'égare à nouveau, alors je creuse à nouveau, alors je cherche à nouveau.

Je suis…

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JMMP
Voici des lettres destinées à mon moi du passé.
Mon unique moyen d’expression, ma façon de crier sur le monde et de me rappeler une chose essentielle :

À toi moi du passé, à toi moi du futur, je vous aime.
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JMMP

Il y a de cela des millénaires, une jeune étoile résident dans le cosmos se mit à exploser. Elle s’appelait La Muerte.
Mille et un morceaux se disséminèrent alors dans la galaxie. Certains débris s’entrechoquèrent entre eux pour ne devenir que poussière. Parmi toutes ces petites étoiles filantes, l’une d’entre elles se dirigea tout droit sur Terre et s’enfonça dans l’eau et la boue.
Au fil des années, un petit arbuste à l’apparence d’une enfant poussa, et La Muerte se réveilla.
Dix ans suivants son arrivée, l’étoile filante était enfin née. Ce petit grain de poussière s’était transformé en une jolie petite fille toute droit sortie des profondeurs de la terre.
Parmi l’obscurité de la nuit, une lumière illuminait l’espace. L’enfant étoile brillait d’une intensité telle que même la lumière du Soleil aurait paru bien pâle face à elle.
Lorsque l’enfant fit un pas en avant, un violent souffle de vent la propulsa dans les airs, l’emmenant effleurer les nuages du bout de ses doigt phosphorescents.
La petite étoile ria, un son que le Monde entendit pour la première fois. Ses cheveux d’or se disséminèrent telle des cristaux dans l’horizon, et de la poudre de diamant s’échappa à chacun de ses mouvements.
Lorsqu’elle rejoignit à nouveau le sol, elle vit une petite chose pourpre pousser le long d’une branche, une petite chose que les Hommes nommeront par la suite : une rose.
Ainsi fut créé la vie.
Lorsque l’enfant s’approcha pour la cueillir elle se piqua le doigt, laissant échapper un liquide d’une couleur aussi intense que la fleur. Du sang.
Elle ne ressentit pourtant rien et commença sa route, arrosant l’herbe sur son chemin par son goût métallique.
Elle marcha si longtemps que la lumière apparue pour laisser choir les ténèbres.
Elle continua d’explorer ce si étrange endroit. Elle pouvait sentir tant de choses inconnues jusqu’alors. Elle pouvait entendre tant de bruits nouveaux, et voir un si jolie tableau. Elle ne savait pas ce que c’était que cette sensation étrange qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même, nous, nous l’appellerons rêve. Elle avait l’impression d’être dans un rêve. Comment ce petit paradis avait-il pu exister ? Elle n’en avait aucune idée. Elle se retourna pour voir Soleil et lui offrit un incroyable sourire. C’était sûrement grâce à lui qu’un tel monde avait pu être construit. Mais alors qu’elle lui souriait, une voix dans sa tête résonna : « La Muerte, tu n’as rien à faire là, ce monde n’est pas pour toi. »
« Retournes dans l’univers et recherche tes frères, le cosmos a besoin de ta lumière » continua son Dieu.
Mais La Muerte ne voulait pas s’en aller. Elle était bien là où elle était. En explorant ce monde, elle avait vu beaucoup de choses ou plutôt : imaginé beaucoup de choses. Elle avait vu des roses recouvrir le sol, des petits arbustes grandirent des siècles durant, affrontant ainsi les rouages du temps, elle avait vu tous cela continuer pour l’éternité. Mais Soleil lui répétait : « Ce monde n’est pas pour toi » et alors elle vit tous s’arrêter.
« Mais je ne souhaite pas partir. » s’entendit-elle dire.
Surprise, elle plaqua ses petites mains illuminées sur sa bouche puis elle prononça : « Terre » et le sol rugit, elle dit : « vent » et le vent chanta, elle murmura : « vie » et Soleil lui répondit : « je t’avais prévenue »
C’est alors qu’elle s’écroula. L’enfant étoile repensa « je veux rester là », elle se souvint de l’arbre sur lequel elle avait poussé, se remémora la façon dont elle avait respiré, et elle vit à nouveau tous s’arrêter.
Elle insista : « je veux rester ici ! »
Le sang qui coulait encore sur son doigt lui fit soudain mal. Elle cria. Une larme glissa le long de sa joue de cristal et elle prononça le mot : « eau ». Elle serra la rose dans sa main, certains pétales se retirèrent pour tomber lentement. L’enfant étoile, toujours à terre, tentait vainement de se relever.
Et petit à petit, la petite fille disparue de la même façon qu'elle était apparue : en poussière. Laissant, pour seule preuve du passage de La Muerte, une rose pourpre éparpillée en mille et un pétales.
Soleil, triste redit : « ta place n’est pas ici » et il réalisa que la seule façon de quitter ce petit paradis, était de reprendre la vie. Ainsi est né la Mort.
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