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Laura Berrovia

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œuvres
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Œuvres

Défi
Laura Berrovia

Bonjour.
Je ne savais pas réellement par quoi commencer, mais je pense que des excuses s'imposent.
Je sais que j'ai quelque peu, péter un plomb, durant plusieurs semaines, ça a été un véritable enfer pour moi tu sais. Et je pense que tu peux le comprendre.
J'ai fait et surtout, dit des choses improbables, qui ne reflètent pas réellement mon état d'esprit aujourd'hui qui je suis.
Donc pour cela, pour cet enfer que je t'ai fait vivre également, je tiens à m'excuser. Honnêtement.
Il n'y aura pas d'insultes dans 15 jours ni menace.
Ensuite, c'est fou, mais je tenais à te remercier.
Merci finalement d'avoir écouté ton coeur et d'avoir saccager notre couple qui en avait besoin.
On avait des problemes, mais grâce à cette histoire, oui oui grâce, on a pu faire le point sur notre histoire qui était en train de s'éteindre pour savoir ce qu'on devait faire.
Tu vois, ça fait 8 ans que je dois changer, parce que dieu sait que je ne suis pas un cadeau, et pourtant je le fais que maintenant. Je le fais que maintenant parce que j'ai eu peur que mon mari parte. Alors merci. Sincèrement merci, parce que si nous aurions continué, nous n'aurions pas survécu à cette crise et nos chemins se seraient séparés. Nous saurions malheureux encore aujourd'hui.
J'ai eu peur de ne pas avoir assez de force pour affronter un deuil. C'est un deuil après tout.
Et puis finalement, en me reconcentrant sur moi même, sur la femme que je suis, la mère que je suis et sur ce que je suis moi, je ne pouvais pas continuer à être en colère.
Bien sûr que tu m'as détruite, je ne vais pas te le cacher et encore moins mentir. Tu m'as clairement bousillé, tu n'imagines pas les nuits blanches que je peux passer à cause de ce que vous avez fait.
Vous avez engendré un chaos dans ma vie, alors que je n'en avais pas besoin.
Mais, tout n'arrive pas par hasard. Et si aujourd'hui, je fais le bilan, tout vas bien.
Mes enfants sont présents, mon mari est plus que présent et reconnaissant surtout, et moi je suis encore là. Et je vais bien.
Je peux enfin en parler sans pleurer, sans me bousiller. Donc tout vas bien.
Cependant, quand j'ai lu vos messages, saches que c'était la première fois depuis 2 mois que je regardais son téléphone. Je ne te cache pas que ça m'a blessé dans un premier temps, et puis en lisant correctement, un peu plus calmement et en réfléchissant, je me suis dis que je ne pouvais pas t'interdire de parler à Dylan. C'est une bonne personne. Tellement une bonne personne et dans tes messages, j'ai senti une femme qui a juste besoin d'intention, qu'on l'écoute, qu'on l'a guide, qu'on l'a conseille. Une femme qui de toute évidence, n'a pas beaucoup de soutien ou d'ami dans son entourage donc je comprends ce besoin d'envoyer 10 messages pour raconter ta journée et d'avoir peur qui ne les lisent pas. On se sent abandonnés quand c'est ça. Et Dylan dégage quelque chose qui apaise.
J'ai la chance de pouvoir vivre avec lui, encore. Alors, je ne vais pas bousiller ta chance de pouvoir l'avoir comme ami. Tu as de la chance.
Le sentiment de solitude je ne le connais que trop bien, et malgré tout, malgré tout le ressentiment, je prefere être résiliente, je prefere ne pas me laisser envahir par la colère, ni lui demander de choisir. Tu perdrais un ami et je n'en ai pas envie. Mon but n'a jamais été de te rendre malheureuse sur le long terme.
Dieu sait à quoi j'ai pensé pour toi, tu n'imagines pas, mais à quoi cela servirait.
Je pense, enfin je suppose, que votre conscience s'occupe de tout cela.
J'ai choisi de pardonner, enfin d'essayer, parce que le chemin est beaucoup trop long et cela est encore trop frais pour moi, mais de pardonner parce que la vie est trop courte pour avoir peur.
De toute évidence, votre amitié vous importe.
Et si cela vous convient comme cela est, ça me convient.
Donc je ne veux pas que tu ai peur d'aller le voir, enfin je parle pour moi, pas pour ton conjoint, mais tu peux. Je lui avais dis oui pour les pauses et pour les messages.
En revanche, et je me dois de te le dire, il y a une limite à ne pas franchir.
Je suis sa femme. Je suis celle qui s'occupe perpetuellment de lui.
Ne franchissez plus jamais, et encore moins aujourd'hui, une certaine limite.
N'oubliez pas, que moi, je parle uniquement de moi, je me bats chaque jour pour dormir, pour effacer vos échanges, pour effacer la peine et la douleur indescriptible que vous ne connaitrez jamais j'espère, quand quelqu'un vous trompe.
Je t'assure Sophie, c'est horrible. Horrible de devoir se reconstruire.
Donc tout vas bien, je t'assure. Je ne frapperai pas, ni saboterai ton travail si je te croise.
Je pourrais même te dire bonjour je pense.
Je peux pas continuer de vivre comme ça, dans le passé continuellement.
Pas quand je vois à quel point, tu as besoin de lui parler.
Je te l'ai dis, la solitude et surtout, être seule je connais que trop bien.
J'ai juste la chance d'avoir une amie qui remplie toutes ses conditions et qui est d'un soutien indéfectible.
Alors si Dylan peut t'apporter moins de peine, moins de solitude, moins de vide, il n'y a pas de souci.
Ca ne se fera pas, mais même si un jour, un jour lointain ou pas ^^, tu as un quelconque besoin de parler, même de la situation avec ton conjoint, qui malheureusement est dans le même cas que moi aujourd'hui, tu peux.
Je ne ferai rien, ne dirait rien. J'en ai eu assez cette année et je veux juste la paix.
En tout cas, j'espère que tout vas bien de ton côté, sincèrement et que votre couple va pouvoir survivre à cette année pénible pour tous et que bientôt, les coeurs seront apaisés.
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Laura Berrovia


Je l'ai tellement aimé. Mon coeur s'explose à chaque seconde d'effleurement, chaque instant précieux lorsque nos regards se croisent, chaque partie de mes poumons qui se compressent.
Si tu savais comme ça me coûte de rester ici, dans ce bungalow à l'autre bout de la France dans le seul but de ne pas te croiser, ne pas sentir ton odeur, ni tes reflets bruns quand le soleil te transperce et laisse parâitre chez toi une fragilité que j'affectionne tellement.
Mais j'ai dû partir, je ne pouvais pas rester dans une maison, une ville, un périmètre où je sentais ta présence dans ma maison, mon lit, mon coeur, mon corps.
Quand tu l'a embrassé, quand je t'ai vu, j'ai senti mes os se brisaient, ma tête qui se claque dans le mur tant il fallait que la douleur puisse partir de mon âme, il fallait que le déchirement soit physique. Que je casse des choses, que je brise cet endroit si sali par ton erreur.
J'aurais pû t'appeler, je connais ton numéro par coeur, mais à chaque fois que je tenais dans mes mains mon portable, je te voyais, je regardais nos photos, nos souvenirs, nos moments qui nous appartenait, que personne ne soupçonnait, que personne ne pouvait nous prendre, c'était tellement nous. Notre liberté, notre attirance et notre envie d'être ensemble, malgré la complexité de mon âme. Tu m'as tellement guéri, panser mes blessures, tu as été patient et je n'ai pas su te rendre mon amour et me voilà allongée, sur le sol glaçant, laid, sale de ce bungalox de camping où j'ai pu trouver refuge. Je ne suis pas chez moi, ce n'est pas mon foyer, ce n'est pas moi.
Mais ton aura est puissante, et je n'ai pas su te le rendre.
Je sais, tu vas dire que c'est de ma faute, que cela fait tant d'années que tu attends, que tu m'attends et que j'aurais dû le prévoir.
Mes frères me le diront aussi et nos amis te soutiendront dans cette hostilité, mais je ne me battrai pas, je n'ai plus la force ni le courage d'affronter tes grainds de beautés qui me faisaient fondre intérieurement. tu ne le mérite pas et moi non plus.
A quoi bon, tu savais que je ne pouvais m'autoriser à aimer quelqu'un.
Je te le répétais cent fois, encore et encore, l'amour c'est une faiblesse.
Aimer quelqu'un, c'est lui donner le pouvoir de te détruire, d'avoir des sensations de manques par l'absence, de douleur par la mort.
Depuis qu'elle est partie, j'ai vu mon père sombrer. Mes frères changeaient et je ne pouvais pas te laisser rentrer, je ne pouvais pas te laisser te mettre en danger pour moi ni me mettre en danger pour toi, j'avais trop de cassures, de cicatrices, tu comprends ?
Mais tu l'a embrassé, elle.
Elle est jolie c'est vrai, mais franchement.....
Tu aurais attendu 2 minutes de plus et j'étais là.
Deux petites minutes auraient pu changer nos vies, j'étais enfin prête.
Prête à te dire ce que tu attendais depuis si longtemps, à te dire que j'étais prête à mourir pour toi.
Prête à être avec toi, à abattre toute cette forteresse que j'ai dû me construire pour me protéger, mais tu n'as pas attendu.....
Si seulement j'aurais pu venir plus tôt.
Si seulement j'aurais pu te le dire avant.....
Mais je suis ici. A plusieurs centaines de kilomètres de toi, le jour où je suis morte pour toi.
Le jour où tu es mort pour moi....

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Défi
Laura Berrovia

Je ne sais pas quand tu lira cette lettre. Ces mots qui glissent sous mes doigts rien que pour toi, pour avoir enfin le courage de te dire tout cela. Ce n'est pas simple et je ne suis pas prête à t'ouvrir mon coeur une dernière fois. LA dernière fois. Nos enfants jouent à Mario à côté de moi. Captivés par la télé, je sais. Ce n'est pas bien, mais pour une fois, j'ai le droit. J'ai le droit d'aller mal, parce que je me le dois. Parce que tu me le dois. On ne sera jamais prêt à se dire les choses, elles sont trop compliqués, elles sont trop lourdes les paroles que je te porte, elles me terrifent, mais à la fois me font du bien, je ne connais que ça après tout selon ma psychologue. La colère, la douleur. Un peu sado-maso je pense sur les bords, quand d'autres se nourissent d'amour, de joie, de partage. Moi je me shoote à la colère, à cette adrénaline que tu ressens au plus profond de toi. Tu vois de quoi je parle. Tu l'a connaissais avant, avant que je te soigne.
J'avais choisi de te soigner toi, parce que je savais que je ne pouvais pas me sauver moi. Mes blessurres sont beaucoup trop profondes, elles font parties de mon ADN maintenant, tu l'a su dès que nous nous sommes rencontrés.
Je n'étais pas parfaite, mais j'avais envie de soigner tes félures, pour estomper un instant les miennes.
J'ai soigné ta dépendance, ta colère, ta frustration. J'ai soigné ta violence, que j'ai subi durant des années. Tu as su t'inscruster dans ma tête, tu as su me faire douter tellement de fois. Tu m'a donné envie de mourir tellement de fois, mais tellement de fois j',ai voulu partir à cause de ce que tu me faisais subir. Je me sentais laide, je me sentais vide. Je ne ressentais plus rien, même pour nos enfants que j'essayais de sauver de toi. Je sais que tu ne vois pasl es choses comme cela, et je sais que Dieu sait que je t'ai cherché plus d'une fois, mais ce n'était pas ma faute. Ni la tienne. Mais c'est moi. Je suis comme ça, parce que les autres m'ont rendu comme cela, tu le savais, mais tu n'étais pas assez fort pour le voir. Pour toi, je te cherchais,n mais je t'assure, je n'ai eu que de la colère avant toi. De l'indérrence, alors gérer autant d'amour et de colère venant de toi, c'était trop. Tu m'a longtemps reproché d'avoir parler à mon collègue de travail, prétextant que je te trompais. Je t'assure, je ne vais pas te dire ça pour te blesser, mais en réalité ça aurait pû être n'importe qui. N'importre qui. Même une femme au final, mais j'avais besoin de me sentir vivante. Tu vois ? Tu m'avais tué tellement de fois à l'intérieur de moi. J'étais si seule par ta présence... Je n'existais que par ton absence finalement, alors il m'apportait de l'importance. Ca s'arrête là. Je n'ai jamais frachi une limite sentimental ou physique. Parce que tu étais la, et j'avais besoin de ta présence ausisi pour vivre. Je vivais à travers ta colère et ta rage, et tu vivais par amour pour moi.
Quand tu es parti pour soigner ta violence, j'ai tellement eu mal. J'ai dû apprendre à vivre seule et surtout à être face à la personne que je détestais le plus. Que je haïssais, que je méprisais par sa lâcheté.
C'était moi.
Je m'en suis voulu tellement de fois d'avoir essuyé tes coups, tes insultes, tu me méprisais.
Tu ne t'en rends pas compte, mais tu m'assombrissais. Mais je suis restée. Je savais que je pouvais y arriver. Arriver à fermer toutes les portes qui faisaient ressortir les pires démons de toi.
Les pires regrets. Les pires facettes de ta personnalité. J'avais réussi à les fermer.
Tu étais quelqu'un de meilleur, donc j'ai attendu.
J'ai attendu qu'à ton tour tu viennes clôturer les portes qui s'étaient ouvertes quand je fermais les tiennes.
Mes démons.
Ma souffrance.
Ma tristesse.
Mon vide.
J'ai patienté, durant des mois. Des jours. J'étais là, je te faisais signe que j'allais mal. Qu'à mon tour je devais me reposer sur toi i je ne voulais pas les ouvrir entièrement.
Parce que sinon c'était le néant qui m'attendait.
Mais tu n'as rien fait.
Je commençais à lâcher prise, je ne te parlais plus, ne te souriait plus, parce que même physiquement je n'y arrivais plus. Les moments avec toi étaient pénibles, angoissants, tout simplement parce que tu allais bien, mais moi non et tu n'étais pas la. A nouveau, tu me faisais sentir seule par ta présence. Je te voyais partir, je t'assure, je le sentais au fond de moi que je t'abandonnais et que c'était une erreur.
Tu connaissais mes doutes.
Je t'ai posé des questions, j'ai fouillé ton téléphone. Tu me jurais, parce que j'étais celle qui soulevait tes enfants. Celle qui t'a sauvé la vie. Celle qui t'offrait un foyer. Parce que tu ne voyais que par moi, je le sentais et c'est ce qui me faisait tenir depuis tout ce temps. Je savais que tu n'allais jamais franchir cette limite. C'était l'unique chose qui me faisait tenir.... Qui me faisait sentir vivante. Et être capable de respirer. J'ai honte, parce que ce n'est même pas l'amour de mes enfants, mais le tien.

Et puis, ce jour là. Tu vois quand j'écris, mes mains tremblent. Comme ce jour. Je commence à ressentir une barre à mon estomac, tout se bloque. Tout se cripse. Tu as fini par me le dire.
J'ai vu tes larmes couler et j'ai senti, que j'étais morte. J'ai perdu le contrôle. J'ai perdu ton amour. J'ai perdu mon statut. J'ai tout perdu.
Mon âme s'est littéralement brisée et je n'ai jamais autant pleuré. J'avais tellement mal, mes mains, mon dos, ma peau. Tout n'était que souffrance, torsion, vide. Rien de ce que je pouvais faire ne pouvait changer mon état léthargique. Rien.
Après un mois aujourd'hui, je ne vais pas m'attarder sur les nuits sans sommeil, sans capacité à fermer les yeux sans vous imaginer l'un avec l'autre. Sans imaginer vos messages, ni revoir vos photos.
Tu m'avais tout dit, elle aussi. Je t'avais laissé le choix de partir avec elle, tu es resté, présent.
Je t'ai demandé de soulever la lune, de changer, d'à ton tour, fermer ses putains de porte que tu venais d'ouvrir à vif. Mon corps n'était que petite coupure, qui saigner, supurer, à vif. Des micro-brulure, des incisons à tout va. Chaque pas, chaque sourire, chaque action de mon corps étaient des plaies béantes qui rougissaient de douleur à vifs.
Et aujourd'hui, un mois après la douleur est toujours présente. J'arrive à manger, à dormir parfois et même à ne pas faire semblant quelques minutes. Quelques instants de répit, dans ce tourbillon de feu qui m'entoure depuis ce jour partager entre le vide, la colère, la tristesse et la vengeance.
Mais je suis ici, pour t'écrire une dernière lettre, en te disant que vous m'avez tout pris.
Chaque moment de bonheur et de malheur que nous avons eu, tu les a vécu avec elle.
Quand j'étais au bout du rouleau. Quand je pleurais d'épuisement, de charge mentale qui pèse sur les femmes, les mamans depuis toujours, mais que personne ne parle. Tu n'étais pas là.
J'étais plus la, et toi, tu ne m'a pas sauvé. Tu t'es sauvé toi. Tu as trouvé ton échappoatoire aux cris, à ma tristesse et à la tienne.
Tu t'es échappé en me laissant me noyer.
Tu m'a laissé pour morte.
Tout ce que nous avons vécu, nos huit années ne sont plus là. Elles n'existent plus, car tu as tout balayé. Je sais que tu as fauté, parce que tu pensais que je n'étais plus là. Parce que elle t'apportait le bonheur dont tu avais besoin. Et je sais que tu y retournera, parce que je ne pourrais jamais changer mon vide intérieur seul et que tu n'es pas capable de m'aider.
Parce que je vais continuer à t'ignorer. Je vais continuer à t'en vouloir, je vais continuer à fouiller, je vais continuer à te détester et à t'aimer.
Parce que je vais devoir te tester, te mettre à bout afin d'avoir la certitude que tu ne partira plus.
Parce que mon coeur saigne et déborde et que je me nois chaque jour.
Je ne sortirai jamais de ça, je me couche chaque soir dans le même état. Morte. Je m'allonge et je ne bouge plus, je canalise mes pensées et je souffre.
Je souffre en silence chaque soir, parce que je me retrouve dans le calme.
Avec ma pire ennemie, celle de toujours.
Moi.
Mes pensées.
Rien ne pourra effacer ce qu'il se passe dans ma tête, rien ne pourra m'aider à avancer à part le temps.
Alors je vais attendre.
Aujourd'hui j'attends. Je ne t'attends plus, mais j'attends pour te montrert que je suis meilleure. Tellement meilleure que toi.
Tellement plus forte pour surmonter ça, et non.
Je ne sais pas si tu fera partie de mon attente. Ma déception est à la hauteur de l'amour que je te porte.
Je te regarde avec déception et tristesse. Le temps me dira si je te regarderai avec amour un jour.
Mais j'ai décidé de me soigner moi. Seule. Sans toi. Je n'ai pas besoin de toi finalement. Je t'ai suffissement aider. Je t'ai suffissement sauver.
Je dois me sauver moi, pour aller mieux. Pour respirer sans coupures, sans felures.
Pour eux. Pour les deux personnes qui me tiennent debout aujourd'hui.
Pour mes enfants.
Plus pour toi.

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