Love

de Image de profil de Laura BerroviaLaura Berrovia

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Je l'ai tellement aimé. Mon coeur s'explose à chaque seconde d'effleurement, chaque instant précieux lorsque nos regards se croisent, chaque partie de mes poumons qui se compressent.

Si tu savais comme ça me coûte de rester ici, dans ce bungalow à l'autre bout de la France dans le seul but de ne pas te croiser, ne pas sentir ton odeur, ni tes reflets bruns quand le soleil te transperce et laisse parâitre chez toi une fragilité que j'affectionne tellement.

Mais j'ai dû partir, je ne pouvais pas rester dans une maison, une ville, un périmètre où je sentais ta présence dans ma maison, mon lit, mon coeur, mon corps.

Quand tu l'a embrassé, quand je t'ai vu, j'ai senti mes os se brisaient, ma tête qui se claque dans le mur tant il fallait que la douleur puisse partir de mon âme, il fallait que le déchirement soit physique. Que je casse des choses, que je brise cet endroit si sali par ton erreur.

J'aurais pû t'appeler, je connais ton numéro par coeur, mais à chaque fois que je tenais dans mes mains mon portable, je te voyais, je regardais nos photos, nos souvenirs, nos moments qui nous appartenait, que personne ne soupçonnait, que personne ne pouvait nous prendre, c'était tellement nous. Notre liberté, notre attirance et notre envie d'être ensemble, malgré la complexité de mon âme. Tu m'as tellement guéri, panser mes blessures, tu as été patient et je n'ai pas su te rendre mon amour et me voilà allongée, sur le sol glaçant, laid, sale de ce bungalox de camping où j'ai pu trouver refuge. Je ne suis pas chez moi, ce n'est pas mon foyer, ce n'est pas moi.

Mais ton aura est puissante, et je n'ai pas su te le rendre.

Je sais, tu vas dire que c'est de ma faute, que cela fait tant d'années que tu attends, que tu m'attends et que j'aurais dû le prévoir.

Mes frères me le diront aussi et nos amis te soutiendront dans cette hostilité, mais je ne me battrai pas, je n'ai plus la force ni le courage d'affronter tes grainds de beautés qui me faisaient fondre intérieurement. tu ne le mérite pas et moi non plus.

A quoi bon, tu savais que je ne pouvais m'autoriser à aimer quelqu'un.

Je te le répétais cent fois, encore et encore, l'amour c'est une faiblesse.

Aimer quelqu'un, c'est lui donner le pouvoir de te détruire, d'avoir des sensations de manques par l'absence, de douleur par la mort.

Depuis qu'elle est partie, j'ai vu mon père sombrer. Mes frères changeaient et je ne pouvais pas te laisser rentrer, je ne pouvais pas te laisser te mettre en danger pour moi ni me mettre en danger pour toi, j'avais trop de cassures, de cicatrices, tu comprends ?

Mais tu l'a embrassé, elle.

Elle est jolie c'est vrai, mais franchement.....

Tu aurais attendu 2 minutes de plus et j'étais là.

Deux petites minutes auraient pu changer nos vies, j'étais enfin prête.

Prête à te dire ce que tu attendais depuis si longtemps, à te dire que j'étais prête à mourir pour toi.

Prête à être avec toi, à abattre toute cette forteresse que j'ai dû me construire pour me protéger, mais tu n'as pas attendu.....

Si seulement j'aurais pu venir plus tôt.

Si seulement j'aurais pu te le dire avant.....

Mais je suis ici. A plusieurs centaines de kilomètres de toi, le jour où je suis morte pour toi.

Le jour où tu es mort pour moi....

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