"Hea vivait heureuse dans le petit village d'Opaelia. Un jour, Hea découvre le massacre de son village. Seulement, tous s’envenime quand elle demande de l’aide au roi et il la chasse de son île natale. Au cours de son voyage, elle fait la connaissance d’Eysem. Une dryade qui lui apprend qu’elle a une quête à accomplir. En effet, la jeune femme est l’une des élus qui délivra le monde ou le conduira à sa perte. Elle découvre que la magie n’est pas seulement un simple rêve et qu’entre ses mains et celui des autres élus repose le destin d’Ardya. Seulement toutes les quêtes ont un prix et celui qu'elle devra payer est bien élevé."

"J'avais froid et le vent souflait en rafales" Le soleil déclinait lentement à l'horizon, au loin. C'était beau, le ciel était nimbé de magnifiques couleurs chatoyantes. Debout sur la falaise, elle dardait son regard sur l'horizon regardant l'astre solaire disparaître par délà la mer, elle ne savait pas vraiment depuis combien de temps elle regardait ce spectacle. Les larmes coulaient sur ses joues. Le vent les faisait dévier de leur trajectoire. Ces dernières ne laissaient qu'une sensation glacée sur sa peau. La jeune femme regardait droit devant elle, sans bouger, sans même réagir. Elle se tenait simplement courbée en avant, les mains serrées contre ces côtes pour essayer de garder autant que possible la chaleur. Bien qu'elle fasse cela, elle tremblait de tout son corps mais n'était pas prête à bouger. Elle ne sentait même plus ces orteils dans ses bottines. Elle s'en fichait pas mal en réalité. Elle se fichait aussi de ces cheveux qui volaient dans tout les sens sous les assauts du vent. Soudainement, tout se mit en mouvement. La jeune femme se redressa, ignorant le froid et se jeta dans le vide. Elle tombait à toute vitesse vers la mer. Elle entendait le vent rugir à ces oreill

C'est ainsi, contre nos rêves illusoires Se dresse notre absence de pouvoir. Impuissants du crépuscule à l’aube, Nous nous battons contre la marée haute. Ami, ne te laisse pas sombrer, Cela serait coopérer Avec ceux qui font taire nos rêves. Faisons-les nous demander une trêve, Quand nous nous insurgerons. Peut-être qu’ils s’apercevront Que nous ne sommes pas une variable. Crions nos rêves insatiables Que nos voix résonnent jusqu’à la lune. Je veux que mes mots rallument En nous nos rêves illusoires Qu’ils ont tu avec leurs canulars. Amis, prenons nos armes ! Ce n’est pas avec nos larmes Qu’ils plieront à notre volonté. Ne les laissons pas prolonger Notre impuissance désolante Avec leur ambition dévorante.

Olivier a toujours traité les femmes comme si elles étaient inférieurs, là pour son plaisir. Malheureusement, il va s'en prendre à la mauvaise fille qui lui fera voir l'envers du décor, l'autre côté du miroir. Réalisera-t-il ce qu'il a fait ?

"Il était dégoûté par ce qu'il voyait." Louis était un jeune garçon d'une petite dizaine d'années. Ce n'était qu'un enfant quand son père, chasseur, lui proposa de l'accompagner lors de l'une de ces parties de chasse. Le jeune garçon piailla de bonheur et accepta tout de suite. Il était bien trop content que son père l'invitât à faire une activité avec lui. Il ne savait pas ce qu'était la chasse à ce moment-là. Habituellement, son père partait à l'aube, mais comme il avait son fils avec lui, ils partirent dans la matinée avec leur chien. Paul expliqua à son enfant qu'ils ne devaient pas parler et qu'ils allaient devoir marcher un moment. Le jeune garçon s'en fichait, trop heureux d'être avec son papa. Durant plusieurs heures, ils marchèrent, sans faire de bruit. Leur chien restait à quelques pas d'eux, la truffe sur le sol comme s'il cherchait quelque chose. Soudainement, il lâcha quelques discrets couinements. Le père expliqua dans un chuchotis qu'il ne fallait plus faire un seul bruit, Louis hocha gravement la tête. Ils firent quelques petits pas vers le chien. Paul fit signe à son fils de se baisser. Ce dernier le fit, immédiatement. À quelques mètres d'eux, dans une clairière,

Hea était partie se promener mais la peur s'éveille. Que se passe-t-il donc ?

Un souvenir très marquant de la fin de l'enfance/adolescence. Ne lisez pas si vous êtes sensibles.

Assise sur le perron de sa demeure, elle repensa à ce jour où elle avait scellé son destin, deux ans plus tôt. C'était son jour, son mariage et pourtant, le sourire qui étirait ses lèvres sonnait faux. Un soupir lui échappa tandis qu'elle faisait son premier pas dans l'église. Le silence se fit alors que son père l'entraînait vers l'autel. La jeune femme faisait les plus petits pas possibles pour faire durer ce moment. Cassandra ne voulait pas épouser l'homme à qui elle était promise. Son cœur appartenait à une autre, à Hélène, son amie d'enfance. La jeune femme n'avait jamais pu lui avouer ce qu'elle ressentait depuis si longtemps au fond d'elle-même, car cela reviendrait à avouer ces penchants. Elle aimait les femmes, mais la société du XXe siècle n'était pas encore prête à cet amour. Elles auraient été hors-la-loi. Même si elle savait que cela lui ferait mal, elle tourna son regard vers l'assistance, tâchant de croiser celui d'Hélène. Lorsque leurs regards se croisèrent, le monde cessa d'exister pour Cassandra, un tendre sourire étira ses lèvres et son cœur bondit de joie. Immédiatement, elle se détourna, ayant peur que quelqu'un comprenne ce qui se passait, mais surtout, elle a