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Luna Witchy

Luna Witchy
- Je suis là pour sauver les proies des démons du Royaume Obscur. Dit Shayleen
- C’est mignon de ta part, mais tu comptes t’y prendre comment ? Lui demanda son interlocuteur, d’un air moqueur
- Je suis un ange-démon-vampire, et je suis plus forte qu’eux.
Elle mit sa capuche de sa cape, cacha ses cheveux blonds et alla vers les futures proies des soldats
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Luna Witchy
Une petite histoire sur un cauchemar... Ou pire?
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Luna Witchy

J'entends énormément de personnes dire qu'elles aimeraient retourner dans la période où elles étaient en primaire. C'était la meilleure période de leur vie.
Pas pour moi.
 Vous vous êtes déjà senti seuls ? Rejeté ? Avoir l'impression qu'on ne vous aime pas ? Comme tout le monde, vous répondriez "oui".
Moi, cela a commencé en primaire.
 Au début, j'étais une gamine toute timide. Je n'osais pas demander de jouer avec les enfants de ma classe. Je ne comprenais pas pourquoi on la préferait elle à moi. J'en ai fait une fixette : je voulais lui ressembler. J'étais jalouse d'elle.
Les années passent, et elle est toujours dans ma classe.
Bonne nouvelle : j'ai des amis, dont elle.
Mauvaise nouvelle : Je la considère comme ma meilleure amie, et elle comme une amie.
Horrible nouvelle pour moi : elle a été dire à tout le monde que j'aimais ce garçon aux yeux bleus. Le jour-même, j'ai eu mon premier râteau : il ne m'aime pas.
Merci à toi, j'ai appris à fermer ma bouche.


Un an plus tard, toujours en primaire. Je suis en 5ème primaire ( CM2 pour nos amis les français) dans la classe de l'institutrice la plus gentille. Une belle année peut commencer !
Non. Tu peux rêver.
Les garçons rigolent de moi, prétendent que j'ai la peste. Pourquoi ? Je ne sais pas me défendre, alors vous vous en prenez à moi ?
Je ne me plains pas à Madame. Je voulais leur prouver à ces gamins que je ne suis pas touchée.
Mais au fond, si. Et ça, les filles ont compris. Parfois, je m'imaginais plein de scénarios pour les torturer : toucher leur livre par exemple. Car oui, si je touchais leur livre, il devenait sale, contaminé par la peste.
Mais je n'ai rien fait. Je n'ai même pas demandé pourquoi ils me faisaient ça.
Dernière année en primaire. L'année où tu es le plus grand de ton école ! Tu peux faire ta chef chez les petits. Tu pars en classe de neige. L'année que tout le monde attend.
Moi, ce fut la pire.
J'avais des poux, en plus de la peste. Vous imaginez l'enfer?
Les filles ne me parlent plus, et disent que j'ai la peste et que j'ai des poux car je ne me lave jamais.
Je me suis retrouvée seule, au fond de la cour. Je voulais faire comme les déprimés dans les films : écouter de la musique. Mais ces garces m'ont surprise et ont cassé mon MP3.
Je ne pouvais pas me défendre. Je voulais pourtant les faire punir. J'ai été voir le surveillant de la cour, en larmes. Je lui ai montré mon MP3. Devinez quoi ? J'ai été mise au mur. Punie.
Tout le monde rigolait. Là, j'avais des envies de meurtres. A 11 ans, je voulais faire exploser cette cour de récréation. Les tuer.
Pour ne rien arranger, cette fille que je considérais comme ma meilleure amie est venue me parler.
" Ne me touche pas s'il te plaît " m'a-t-elle dit. Un coup de couteau dans le cœur.
" Ma maman a été se plaindre de toi à Madame. Tu as des poux, et à cause de toi, on va aussi en avoir "
Deuxième coup de couteau dans le cœur.
Le troisième survint le lendemain : ma maman me conduit, Madame la Directrice me renvoie. Je ne rentre pas dans l'école tant que j'ai des poux.
Je suis restée 3mois chez moi. J'ai adoré ! Je préférais rester avec mes parents que d'aller dans cet enfer.
Janvier : la directrice convoque maman et moi: j'ai classe de neige dans 2 semaines. On me demande si je veux y aller.
Bien sûr que non.
Je n'ai plus de poux mais je sais que je serai seule.
On m'a demandé si je voulais aller, j'ai donné ma réponse. On n'y a pas tenu compte : j'étais obligée.
Classe de neige : moments magiques en primaire, les meilleurs souvenirs.
Pas pour moi.
Les moniteurs ne m'aimaient pas. Les filles et garçons de ma classe leur on dit que j'avais des poux.
J'étais rejetée. Encore.
Toutes les nuits, je pleurais après mes parents. J'imaginais un autre monde.
Un autre jour, durant ses vacances, il y a eu un vol d'argent dans la chambre où j'étais. Je cohabitais avec 4 filles et ont devenaient amies.
Une nuit, j'ai fait semblant de dormir et de ronfler. Elles ont parlé de moi.
Elles ont dit que j'étais la voleuse car j'étais pauvre. Elles l'ont dit à madame.
Je pleure. Je veux rentrer chez moi.
Le reste de mon année en 6ème devient plus facile : une fille me parle et joue avec moi. Elle me défend contre les critiques des autres. Et elle s'est excusée d'avoir participé à tout ce qui a pu me faire souffrir.


Fin d'année : j'ai mon CEB. Je peux quitter cet enfer et commencer une nouvelle vie dans l'adolescence. Quitter ceux qui m'ont fait souffrir et leur souhaiter le pire : des boutons partout et une transpiration abondante et malodorante!
Voilà. Aujourd'hui, quand on me pose la question : " pourquoi la primaire n'est pas ta période favorite ?" je leur répond pas tout ça. Je ne leur dis pas que j'ai été la rejetée. Je leur réponds la maternelle car quand on est petit, on ne distingue pas le bien du mal. On reste avec tout le monde. On est insouciante. J'aime l'insouciance.


A ceux qui sont seuls face aux autres, vous êtes beaux. Battez-vous. Ne vous laissez pas abattre. Vous valez plus que ça !


A ceux qui aime faire souffrir : je vous souhaite pas de vivre en enfer. Mais de brûler en enfer.
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Luna Witchy


   Lorsque vous allez à la mer, ou en forêt, est-ce que vous vous êtes déjà arrêtés pour écouter le bruit de la nature, de la mer ?
Je l’ai fait quand j’étais à la plage. Je me suis éloignée du monde qu’il y avait, je me suis assise sur un rocher et j’ai regardé l’horizon. Je me suis concentrée sur le bruit des vagues, du vent. Et j’ai été étonnée de l’effet que cela faisait dans ma tête.
J’avais l’impression d’être seule face à cette grande mer qui semblait bleue et grande à l’infini. Je me sentais en communication avec cette force de la nature, puissante, douce et destructrice. Le vent caressait la peau de mon visage et faisait voler mes cheveux en arrière, comme dans les films.
Mais le plus surprenant dans cette histoire, c’est ma vision du monde qui a changé. Avant, je ne voyais que le superflu, le fait d'avoir plus que les autres était ce qui m'importait pour moi. Mais la mer, d’une façon ou d’une autre, m’a fait ouvrir les yeux et j’ai découvert que le plus important dans la vie, ce n’est pas le matériel. C’est ton entourage, oui mais il y’a autre chose. Dame Nature nous a accueillis dans ce monde, nous offre ces bienfaits, sa magie, et nous, Hommes égoïstes que nous sommes, nous la saccageons, nous la polluons et nous profitons d’elle.
   Profiter d’elle ? Elle nous a donné forêt, culture, fruits, légumes… Bref tellement de chose que je ne pense pas qu’on pourrait lui rendre ce qu’elle nous a donné. On détruit des forêts entières pour notre plaisir, notre confort, sans penser une minute qu’on ne vit pas seul sur Terre. Nous avons des petits êtres et des grands également, des gentils et des sauvages. Mais ce sont des êtres vivants comme nous dotés d’émotions, de ressentis sur la douleur et également du même instinct de survie. Ils sont comme nous, ils ont besoin de vivre dans un territoire à eux et de se sentir en sécurité.
   Un jour, on ne devra pas s’étonner que la nature se retourne contre nous. Un jour, elle va décider de saccager nos maisons à coups de vents, d’inondations, d’orages. Et il ne faudra pas être surpris non plus que des animaux s’en prennent à nous alors qu’on les choie. Quand je dis cela, je fais référence par exemple aux lions dans les cirques ou bien à Tilikum.
Vous ne le connaissez pas ? C’était un orque du parc Seaworld. Il a tué sa dresseuse. Depuis, on considère les orques comme des bêtes dangereuses. Ils le sont peut-être, oui. Mais on ne sait pas ce qu’il s’est réellement passé. On l’a arraché de son environnement pour nos yeux et notre égocentrisme. Raison de plus pour que Dame Nature nous remette à notre place et qu’elle reprenne le courant des choses. Et si vous ne comprenez pas, mettez-vous à la place des animaux en captivité. Vous aimeriez, vous, être arraché de votre confort, être enfermé, être dressé ? D’être observé ?
Voilà ce qu’un simple bruit de vague m’a fait comme effet. La nature est une chose magique, magnifique qu’on ne doit pas conduire à sa destruction. Sans elle, on n’existerait pas.
Peut-être qu’un jour, la nature se rebellera contre nous et là, ce sera la destruction et là, ce sera fantastique (ou pas).
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Défi
Luna Witchy


Mon pire cauchemar remonte à trois ans en arrière et je m’en souviens très bien.
   Il a débuté dans une voiture et j’étais passagère. Dans mon rêve, je connaissais le chauffeur, c’était même mon meilleur ami. Une deuxième personne était présente, un autre garçon et il disait à mon ami d’aller au magasin ésotérique chercher sa copine. C’est ce qu’on fit. Quand elle est montée, elle nous donne l’idée d’aller au magasin Auchan. Et le chauffeur nous y emmena.
La route vers le magasin était un champ, aucune autre voiture n'y roulait. Nous étions seuls. Et c'est à ce momentt que je vois une petite fille qui sortait du tas. Je le signale à mes amis, et le chauffeur ralenti. Plus on se rapprochait d’elle, plus j’avais peur.
- On va s’arrêter, elle est sans doute perdue. Dit mon meilleur ami
- Non ! Elle est dangereuse ! lui dis-je
Il m’avait regardé d’un air assez surpris, presque jugeur.
- Ce n’est qu’une enfant !
- Laisse-la.
Il ne m’avait pas écouté. Il se gara près d’elle. Mais elle disparut d’un coup.
Ce qui me parut assez surprenant c’est que mes amis trouvaient cela normal et disaient même qu’elle avait eu peur, qu’elle est partie.
Pour moi, non. Quelque chose allait arriver, mais je ne savais pas quoi.
Le chauffeur reprit la route et je remarquais à l’horizon qu’un cirque était apparu. La fille qui était derrière suppliait d’y aller, presque comme une enfant. Encore une fois, mon meilleur ami acceptait et nous y conduisait. On y arriva en moins de deux.
Le chapiteau était très grand, rayé blanche et rouge. Il y avait de la musique de cirque, et pleins de clowns y circulaient. Certains étaient sur un monocycle en jonglant avec des balles, d’autres marchaient et créaient des animaux avec des ballons gonflés… Mes amis étaient aux anges, de vrais enfants !
Et moi, je ne me sentais pas bien. J’avais peur, ces personnages déguisés ne m’inspiraient pas confiance. Un clown vint vers nous et nous propose des morceaux de toute sorte de fromage. Mes amis en mangent, mais moi je refuse. Même les petits apéros ne m’inspiraient pas confiance ! Et plus mon rêve avançait, plus des clowns apparaissaient ! Et plus ils apparaissaient, plus leurs regards devenaient noirs, menaçants.
- Je veux partir.
Je l’avais dit en criant. Mes amis ne m’entendaient plus, ils dansaient en mangeant du fromage et en buvant des peckets. Je secouais mon meilleur ami qui essayait de me faire manger un morceau de fromage. Je me débattais. La fille voulait me faire boire son alcool, je lui disait qu’on avait mit de la drogue. Elle ne me croyait pas. Et derrière elle, un clown s’avançait vers moi. Il avait les yeux noirs, la bouche pleine de sang. Il venait de citer mon nom.
Je me mis à hurler et à courir pour lui échapper. je criais à l’aide, les passants se moquaient de moi, et chaque clown à côté duquel je passais commençait également à me poursuivre en citant mon nom.
J'entrait dans une petite tente où l’obscurité régnait. J’avançais droit vers moi et la lumière s’alluma.
Un gros clown apparu en face de moi et de ses longues mains crochues et pleines de griffes, il me griffa le visage.
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Luna Witchy
Impulsion.
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     Depuis l'apparition de monsieur Covid-19 en Chine, j'étais inquiète. Je ne voulais pas qu'il vienne en Belgique. j'ai regardé assez de fictions pour savoir que si il entrait sur notre territoire, ça partirait en vrille.
Mais depuis ce jeudi 12 mars, c'est officiel: nous sommes en confinement.
J'étais heureuse d'apprendre que je ne devrais plus suivre mes cours en auditoire, sur ces bancs pleins de chewing-gum, de ne pas reprendre le train et le bus afin de revenir chez moi.
Mais je me rendais compte aussi que beaucoup de choses allaient changer. Donc mon contentement s'est transformé en une incertitude.
Notre première ministre a demandé de fermer les bars, restaurants vendredi minuit et ce, jusqu'à nouvel ordre. Malheureusement, la réputation des belges trainant dans les bars est réelle. Bandes d'inconscients. Des fêtes sous le thème du "lockdown" ont été faites, oubliant la raison pour laquelle le lendemain, tout sera fermé.
Je n'y ai pas participé, j'avais déjà annulé deux soirées universitaires avant même que tout ferme. J'étais déjà angoissée à l'idée de rencontrer Covid-19.
Maintenant que nous sommes en confinement total, où juste les magasins alimentaires et pharmacies sont encore ouverts, je suis très angoissée.
    Je me réveille et je regarde l'application RTL INFO afin de lire les nouvelles. Ce qu'avant, je ne faisais pas. Tout les matins, je prie pour qu'on nous dise qu'on a un remède, un vaccin. Mais je ne vois que les morts augmenter tout doucement, et le nombre de cas testés positifs. Parfois, je n'ai pas l'occasion de prendre mon téléphone et checker l'actualité car j'ai cours dans 15 minutes et il me faut mon café !
J'écoute les débats politiques, où ils répètent toujours la même chose: crise sanitaire, et quand ce sera terminée... Crise économique mondiale.
Je me soucie aussi de la France: j'ai des amis qui habite dans ce beau pays. Je vois le nombre de morts augmenter aussi, les cas exploser... Et Macron stresser. J'ai peur comme lui, la situation est hors de contrôle!
Et l'Italie... La pauvre. J'ai du sang italien dans les veines, et voir le pays se faire déssimer ainsi me rend très triste, et m'angoisse encore plus ! Allons-nous terminer comme eux?
Alors, durant ces journées de confinement où les mauvaises nouvelles arrivent en nombre, je m'occupe.
Je vis dans un appartement avec ma mère et ma petite soeur. Ma maman a des soucis de santé, et ma soeur a une laryngite depuis une semaine, ayant une toux de plus en plus grasse. Je vous rassure, elle n'a pas de température! Elle la prend trois fois par jour, elle a des antibiotiques et se confine pendant deux semaines. Entre nous trois , je suis la seule à être en bonne santé pour faire les courses. Je prend les précautions : je me lave les mains, je met du désinfectant, je lave la poignée de la porte d'entrée de chez moi, du hall du bâtiment, les interrupteurs. Et pour aller au magasin, j'ai un bandana en guise de masque. J'ai mon désinfectant avec moi, j'en applique avant d'entrer dans le supermarché, j'en met quand j'en sors. Je paye sans contact, et quand je ne peux pas, je fais le code avec un mouchoir. Ensuite, je rentre chez moi, je lave mes mains et frotte ce que j'ai acheté.
Je suis devenue paranoïaque.
Ensuite, je regarde le journal de 13h, pour rajouter une magnifique couche d'angoisse dans mon petit corps. Parfois, je fais du sport en travaillant mes abdos et mon fessier. Puis, je colorie un dessin que j'ai imprimé. Quand je l'ai fini, je regarde la télé, des téléfilms où la fin est prévisible, ou bien je regarde Netflix. Après, je prend mon carnet d'histoire et j'écris. Mais pour le moment, je bouquine beaucoup, pour m'évader dans un autre monde où monsieur Covid-19 n'existe pas.
Et au soir, je suis encore plus angoissée. Je réfléchis au nombre de personnes qui décèderont demain de ce virus ignoble, je me demande comment vit mon amoureux, ma famille, mes amis... J'ai également peur d'avoir ramené la bête chez moi et d'être une porteuse saine, ou pas d'ailleurs. Et si je l'ai, vais-je mourir? Je ne reverrai plus jamais mon copain! Il va être dévasté... Et ma maman? Ma soeur? Mes copines? Et si eux meurent du virus? Je ne les verrai plus... Ils survivront, n'est-ce pas? Pleins d'infectés sont soignés! Donc nous aussi! Et puis je craque, en silence.
Je m'endors avec mes joues toutes mouillées. Je fais des cauchemars, je ne sais pas mettre un mot dessus. Je ne les analyse même pas, à quoi bon? C'est mon esprit perturbé qui les créent.

Voilà ma journée-type en période de confinement.

Mais malgré les tords que monsieur Covid-19 fait à l'Homme, je sais que notre planète se sent de mieux en mieux. Et j'en suis rassurée de ce côté-là.
Sur les réseaux sociaux, j'ai lu un texte qui m'a fait réfléchir: et si monsieur covid-19 avait été créé par l'Univers pour nous donner une bonne leçon? J'ai toujours cru au karma. Et je pense qu'il nous ai lourdement tombé dessus.

Tout ce que je sais, c'est que nos vies ne seront plus jamais les même.
Lavez-vous les mains, protégez les plus faibles, vos familles... Et vous, surtout.
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Vous êtes arrivé à la fin
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