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Mabartha

France.

Faut-il faire une présentation du bonhomme ?

Je n'en suis pas sûr.

Bienvenue à vous !

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Mabartha
Pamphlet pour les cultistes et un recueil d'histoires qui parlent de la vie réelle, de ses enjeux, ses errances et surtout des humains.

Bonne lecture !
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Défi
Mabartha

 J'irais droit au but : on s'en fiche du voile. Tout le monde s'en fiche du voile. Là n'est pas le fond du problème qui se joue en France actuellement.
C'est juste un symptôme. Le symptôme d'un pays qui commence à imploser. Nous vivons aujourd'hui en France dans un climat d'insécurité modéré à cause d'attaques terroristes et d'une délinquance qui prend racine dans les descendants d'immigrés. Une personne ignorante ne peut rien faire d'autre que le rapprochement entre l'islam et ses dérives, sachant également qu'il n'y a nécessairement pas une frontière bien définie entre les deux. Donc le port du voile, pour certains, c'est l'assumation voire même la revendication de ces états de fait.
D'un autre côté, comment en vouloir à des gens de croire ou d'aimer leur culture ?
S'ajoute à tout ça un autre problème : La bien-pensance. L'éducation française s'est axée autour de cette espèce de nécessité d'être vertueux et bon quelqu'en soient les circonstances. Ce qui provoque un manichéisme médiatique entre les Français qui se sentent menacés par l'Islam et ceux qui la revendiquent, tout le monde se réfuigiant sous le couvert de la laïcité.
Et en réalité, c'est cette notion le véritable poison que tout le monde boit à grande gorgée pour appuyer son propos. Parce que, quand cette notion a été mise en place, la religion catholique était déjà en train de mourir donc inutile de la préciser. Mais, concrètement, cette notion elle est dépassée actuellement car ce sont aussi les citoyens qui font la politique de leur pays. Il y a deux camps : Ceux qui veulent supprimer tout signe religieux du débat publique et ceux qui pensent qu'il faut tous les accepter.
Cette laïcité elle est terrible parce qu'elle prône l'indépendance des institutions étatiques vis-à-vis de l'Etat mais l'"indépendance" c'est la liberté dans un but de sécurité. Ce qui est impossible étant donné que les deux termes s'opposent.
Cette question du port du voile, elle cache quelque chose de bien plus profond : Quelle direction donner à notre pays aujourd'hui ? Faut-il accepter de laisser les religions apparaitre et détruire en partie notre culture ? Ou faut-il tout cacher pour que la culture française devienne à nouveau primordiale quitte à détruire en partie celle des autres ?
Faut-il devenir une société multiculturelle ou revendiquer des valeurs françaises ? Là est toute la question de fond de ce débat.
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Défi
Mabartha

 Toute l'assemblée était réunie dans le bar. Les lueurs jaunâtres des lampes éclairaient les quelques têtes présentes, réunies autour du comptoir. Ce petit monde semblait s'empresser autour d'une femme en toge blanche. C'était la liberté.
"Pourvu que ce soit pile... Pourvu que ce soit pile... répétait-elle, désespérée.
- Tu te souviens, enjoint un homme qui lui posait un pistolet contre la tempe ? Face, tu vis. Pile, tu meurs." C'était la société.
Tandis que la liberté tentait désespérément de tenir une pauvre pièce de monnaie à son effigie tant elle tremblait, une foule de râleurs avec le visage assombri murmurait bruyamment autour. Ils étaient révoltés, profondément tristes de possiblement perdre cette amie qu'ils pensaient si chère. Le deuil était collectif. Certains n'acceptaient pas la situation et pensaient que rien ne se passerait, d'autres encore tapaient contre les murs de rage et d'autres, enfin, versaient une larme ou deux. Parmi tout cela, quelques-uns rigolaient le visage rayonnant de bonheur.
La société, tout en gardant l'arme contre le crâne de la victime, s'adressa aux comiques :
"Qu'es-ce qui vous fait autant rire ?!
- Oh rien, rien. Continuez donc, répliquèrent ils !
- Non ! Parlez ! Dépêchez-vous ou je vous fait sauter la cervelle !
- Tu peux nous tuer nous ou la liberté, cela ne changera rien, répondirent-ils, un sourire en coin.
D'incompréhension et fatigue de cette saugrenue discussion, la société se retourna vers la liberté.
"Bon. Vas-y maintenant."
L'éplorée avait finalement réussi à tenir cette pièce entre ses doigts. Son esprit était telle un fleuve déchaîné. Aucune pensée régénératrice ne parvenait à faire barrage solide aux eaux folles. Toute chose qui aurait pu défaire cette concentration était balayée par la puissance de l'anxiété et elle tremblait tant et plus, le bout de cuivre en main.
"ALLEZ, ordonna la société de nouveau !"
Dans un spasme incompréhensible et réactionnel, avec un élan d'épaule, la pièce s'envola en arrière de l'autre côté de la salle. Tournoyant en l'air longuement et lourdement. Elle atterit sur une table sur laquelle elle roula, puis tomba par terre et vint s'encastrer sur la tranche entre deux lattes du plancher.
Tout le monde se retourna pour voir la pièce dans un silence de mort. Les bons-vivants éclatèrent de rire. La société baissa la tête et soupira de soulagement. La liberté, elle, s'arracha les ongles et se jeta sur la gâchette de l'arme pour la diriger contre elle. Dans le chaos, la foule quitta le bar, laissant la société tenter de repousser vaillamment la femme qui voulait mourir.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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