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Marilyn Babeth

Au pays des rêves...
"Tu es un chemin sinueux. Et je le suis aussi. Le fossé qui nous sépare ne sera jamais comblé. Alors nous continuerons à y construire des ponts. Et quand ceux-ci seront emportés par les flots, nous les reconstruirons. Une vie avec un objet fragile sur les épaules...
Pourquoi pas.
[...]
Je suivrais cet amour jusqu'à sa mort. Et je déposerai le plus de fleurs possible pour décorer ce chemin funèbre. C'est bien la seule chose...Dont je sois capable"
Kyiochi "Le jeu du chat et de la souris." de Setona Mizushiro.
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œuvres
3
défis réussis
5
"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Marilyn Babeth

Le cercle de bougie étalé sur le sol, éclaire sa silhouette féline. Sa chevelure caramel ondule au rythme lent de ses mouvements. Les reflets tannés de sa peau se laissent deviner lorsque sa danse dévoile son corps à la lueur des flammes. Son ombre, gigantesque se reflète partout dans la pièce avec volupté. Les doigts fins mais calleux dont les ongles brillent d'un bleu abyssal attrapent avec passion les miens, tournant sur moi-même je me colle à son corps bouillant. Ses orbes noirs sont un gouffre où je tombe. Elle tournoie, m'entraînant et alors que ses jambes glissent sur le parquet, la clef de sol tatouée au creux de sa cheville droite semble s'animer de sa propre danse. Invitant à se mouvoir en rythme ses pieds nus volent au-dessus du sol. Je bascule et nos visages se font face. Entrouvertes ses lèvres frôlent les miennes, son souffle chatouille ma nuque mais c'est tout mon être qui brûle. Le doré de sa bouche contraste avec le charbonneux noir de ses paupières. Son parfum ambré, a des notes de lavande, ennivrant. Je me retrouve assise par terre, elle lève le bras un air mélancholique sur ses traits fins, ses pieds se croisent et elle s'élève sur leurs bouts. Elle s'immobilise telle une statue et la musique s'arrête soudain. Un sourire éclaire ses yeux si sombres. La cassette tourne dans le vide et je la vois partir de sa démarche tigresse, comme elle est venue sans un regard.
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Défi
Marilyn Babeth

L'espoir est une flamme
Qui par tout les temps vascille
Tremble et parfois faiblit sous l'infâme
Mais toujours est là,
Tapis dans l'ombre
Illuminant les recoins sombres
De sa lumière éclatante,
De son invincible redondance,
De sa joie permanante,
De son impétueuse élégance,
L'espoir est là,

Contre la haine et la guerre
Contre la cruauté et l'horreur
Contre les bombes et la terreur
Contre ce qui détruit la Terre
Et pour tout ses habitants cette lueur brille !



Alors quand les nuages obscurcissent un peu trop le Soleil,
Quitte à te faire douter de son existence
N'oublie jamais que l'espoir est d'une essence
Qui ne s'éteint jamais et luit toujours avec un goût de miel !


S'il te plaît mon ami n'oublie jamais cela
L'espoir ne meurt jamais...
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Marilyn Babeth
" Nous passons notre vie à marcher sur un fil, le long d'un gouffre, en constant équilibre. Et tu vois sa souffrance, elle est comme une brise. Celle que tu aimes au Printemps, qui t'apporte le parfum des fleurs à peines écloses, la rafraichissante d'Eté agréable comme une caresse, et celle de l'Automne qui fait voler les feuilles mortes et nous arrache un sourire mélancolique, mais aussi celle de l'Hiver qui nous vivifient, mais toujours amusante. Tu vois, une brise douce et qu'on aime. Mais parfois la brise s'intensifie, se sont donc de violentes rafales qui nous assaillent. Impertinentes et irrévérencieuses. Elles vont et viennent à leurs grés, vu que le vent c'est Elles. A de rares occasions aussi, il y a des ouragans, des tornades et des tempêtes. Mais ça ne 'effraie pas, tu sais pourquoi? Parce qu'un ouragans ça passe et c'est tout, un ouragan généralement nous savons qu'il va arriver nous pouvons nous y préparer. Nous pouvons y survivre. Non, ce qui m'effraie vraiment,  tu sais, et bien les rafales me font peur. Nous sommes des acrobates, des équilibristes préparés consciemment ou pas aux ouragans, mais nous ne savons pas quelles rafales peuvent nous faire chuter cruellement. Nous ne le savons pas. Et tu comprends, j'ai peur qu'un jour une rafale ne le fasse chuter dans le gouffre, dans le vide et que la chute lui semble une chaleureuse et douce utopie. Et tu comprends, j'ai peur qu'un jour il y ai une rafale, une dont il ne se remette pas. De la rafale de trop. Et ça Darling, je ne m'en remettrai pas.
Le jour disparaissait au loin, et l'astre solaire n'était plus qu'une ligne orangée à l'horizon, le vent était une bonne excuse pour ses yeux qui brillaient un peu trop en regardant le Soleil disparaître et laisser sa place à l'horizon étoilé et aussi à la Lune. La nuit, seule témoin des larmes qui coulèrent le long des joues pâles lorsqu'à peine le silence installé, une légère brise se leva, brillait de millions de lumières mortes symbole de vies éteintes qui encore pourtant éclairaient d'un espoir fou le monde entier."
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

J'écris pour moi, pour sortir toutes ces histoires, ces mots ou ces rimes de mon esprit, pour m'évader un peu du monde, et pour émouvoir, pour faire déferler des sentiments peut importe leurs teneurs. Mais toujours pour le plaisir. Parce qu'une fois que je m'arrête et que je regarde les mots accolés une grande satisfaction s'empare de moi.
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