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Marilyn Babeth

Au pays des rêves...
Défi
Marilyn Babeth

Le cercle de bougie étalé sur le sol, éclaire sa silhouette féline. Sa chevelure caramel ondule au rythme lent de ses mouvements. Les reflets tannés de sa peau se laissent deviner lorsque sa danse dévoile son corps à la lueur des flammes. Son ombre, gigantesque se reflète partout dans la pièce avec volupté. Les doigts fins mais calleux dont les ongles brillent d'un bleu abyssal attrapent avec passion les miens, tournant sur moi-même je me colle à son corps bouillant. Ses orbes noirs sont un gouffre où je tombe. Elle tournoie, m'entraînant et alors que ses jambes glissent sur le parquet, la clef de sol tatouée au creux de sa cheville droite semble s'animer de sa propre danse. Invitant à se mouvoir en rythme ses pieds nus volent au-dessus du sol. Je bascule et nos visages se font face. Entrouvertes ses lèvres frôlent les miennes, son souffle chatouille ma nuque mais c'est tout mon être qui brûle. Le doré de sa bouche contraste avec le charbonneux noir de ses paupières. Son parfum ambré, a des notes de lavande, ennivrant. Je me retrouve assise par terre, elle lève le bras un air mélancholique sur ses traits fins, ses pieds se croisent et elle s'élève sur leurs bouts. Elle s'immobilise telle une statue et la musique s'arrête soudain. Un sourire éclaire ses yeux si sombres. La cassette tourne dans le vide et je la vois partir de sa démarche tigresse, comme elle est venue sans un regard.
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Défi
Marilyn Babeth

L'espoir est une flamme
Qui par tout les temps vascille
Tremble et parfois faiblit sous l'infâme
Mais toujours est là,
Tapis dans l'ombre
Illuminant les recoins sombres
De sa lumière éclatante,
De son invincible redondance,
De sa joie permanante,
De son impétueuse élégance,
L'espoir est là,

Contre la haine et la guerre
Contre la cruauté et l'horreur
Contre les bombes et la terreur
Contre ce qui détruit la Terre
Et pour tout ses habitants cette lueur brille !



Alors quand les nuages obscurcissent un peu trop le Soleil,
Quitte à te faire douter de son existence
N'oublie jamais que l'espoir est d'une essence
Qui ne s'éteint jamais et luit toujours avec un goût de miel !


S'il te plaît mon ami n'oublie jamais cela
L'espoir ne meurt jamais...
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Marilyn Babeth
" Nous passons notre vie à marcher sur un fil, le long d'un gouffre, en constant équilibre. Et tu vois sa souffrance, elle est comme une brise. Celle que tu aimes au Printemps, qui t'apporte le parfum des fleurs à peines écloses, la rafraichissante d'Eté agréable comme une caresse, et celle de l'Automne qui fait voler les feuilles mortes et nous arrache un sourire mélancolique, mais aussi celle de l'Hiver qui nous vivifient, mais toujours amusante. Tu vois, une brise douce et qu'on aime. Mais parfois la brise s'intensifie, se sont donc de violentes rafales qui nous assaillent. Impertinentes et irrévérencieuses. Elles vont et viennent à leurs grés, vu que le vent c'est Elles. A de rares occasions aussi, il y a des ouragans, des tornades et des tempêtes. Mais ça ne 'effraie pas, tu sais pourquoi? Parce qu'un ouragans ça passe et c'est tout, un ouragan généralement nous savons qu'il va arriver nous pouvons nous y préparer. Nous pouvons y survivre. Non, ce qui m'effraie vraiment,  tu sais, et bien les rafales me font peur. Nous sommes des acrobates, des équilibristes préparés consciemment ou pas aux ouragans, mais nous ne savons pas quelles rafales peuvent nous faire chuter cruellement. Nous ne le savons pas. Et tu comprends, j'ai peur qu'un jour une rafale ne le fasse chuter dans le gouffre, dans le vide et que la chute lui semble une chaleureuse et douce utopie. Et tu comprends, j'ai peur qu'un jour il y ai une rafale, une dont il ne se remette pas. De la rafale de trop. Et ça Darling, je ne m'en remettrai pas.
Le jour disparaissait au loin, et l'astre solaire n'était plus qu'une ligne orangée à l'horizon, le vent était une bonne excuse pour ses yeux qui brillaient un peu trop en regardant le Soleil disparaître et laisser sa place à l'horizon étoilé et aussi à la Lune. La nuit, seule témoin des larmes qui coulèrent le long des joues pâles lorsqu'à peine le silence installé, une légère brise se leva, brillait de millions de lumières mortes symbole de vies éteintes qui encore pourtant éclairaient d'un espoir fou le monde entier."
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Défi
Marilyn Babeth

Le ciel gris était clair et comme tous les matins depuis des semaines Anna sortie de chez elle, souriante. Encore en pyjama mais emmitouflée dans un anorak trop grand pour elle et des boots fourrés elle huma l'air. Il faisait froid, très froid. Assez froid pour que cette odeur lui monta aux narines. Cette odeur si particulière, cette odeur qu'elle-même associait au ski et à la montagne. Une odeur qu'il ne faudrait pas respirer à plein poumons comme elle le fit. Une odeur d'essence, de moteur froid qui démarrait. Un moteur qui démarrait, transit par la nuit dans des températures négatives. De l'essence réveillée au petit matin dans un réservoir glacial. Et cette odeur qui lui rappelait des souvenirs, son enfance dans les montagnes où il faisait assez froid trois saisons sur quatre pour que cette odeur s'invite dans sa vie. Une odeur de métal et des frissons de plaisir. Anna faisait ça tous les matins, respirer cette odeur, depuis le début de l'Hiver, seule saison où elle pouvait se remémorer ses souvenirs et apprécier cette odeur maintenant qu'elle était descendue de la montagne. La ville offrait son lot d'odeurs d'essence, de voitures et de gaz mais c'était différent, étouffant par rapport à celle-ci qu'elle trouvait agréable, enfantine.
Comme tous les matins depuis des semaines Anna attendit que le froid lui picota les joues pour rentrer, et découvrir une autre odeur réconfortante de chocolat chaud préparé par sa femme mais qui ne sentait pas son enfance dans les montagnes, mais son amour pour sa vie ici, avec elle.
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Marilyn Babeth
"L'amour ils connaissaient, mais cela faisait longtemps qu'ils l'avaient oublié."
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Marilyn Babeth

"Dans ce monde en quête perpétuelle d'originalité, je crois que la banalité devient excentrique."
               Marilyn Babeth.
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Défi
Marilyn Babeth

Bill était une actrice reconnue à travers le monde, par ses pairs, et par le public. Ce qu'elle avait toujours recherché était arrivé elle s'était fait un prénom et son prénom était son nom de scène, elle refusait qu'on l'appelle par son nom. La distance qu'elle instaurait avec ses parents en invibilisant leur nom était uniquement professionnel, car avoir des parents connus pouvait aider mais pas toujours. Sa mère était une grande cheffe à la tête de plusieurs restaurants et son père un musicien reconnu. Elle avait caché, avec leur accord, sa filiation avec eux jusqu'à ce que son objectif soit atteint. Tourner avec les plus grands, dans des films toujours engagés. Le public l'avait apprit lorsqu'elle avait fouler le tapis rouge des oscars avec eux et qu'elle les avaient remercier, précisant que c'était ces parents au moment où elle remportait la consécration ultime. La surprise n'avait pas été feinte et un murmure avait parcouru la salle. Mais une fois passé cette surprise la nouvelle n'avait pas dérangé outre mesure, à part quelques détracteurs et détractrices qui pensaient bien évidement que la célébrité de ses parents était pour tout dans sa consécration. Mais Bill n'en tenait pas compte. Mise à part cet aveu ce jour-là la presse à scandale se cassait les dent à connaître sa vie privée qu'elle gardait précieusement pour elle et ses proches. Jusqu'au jour où elle découvrit que tout ce qu'on construisait pendant des années n'avait besoin que de quelques secondes pour s'écrouler.
Bill venait de finir son travail pour un prochain film, elle décida donc comme à chaque fois qu'un tournage se terminait, de s'amuser. Elle regagna la petit ville où elle habitait, personne ne savait comment mais jusqu'à présent personne ne savait où elle vivait, un exploit vu sa célébrité. Elle rejoignit ses amies et amis dans une boîte. C'est lors de cette soirée que tout dégénéra. Le lendemain, les photos qui faisaient la une de la presse people étaient des photos la montrant le tee-shirt déchiré, lèvre fendue, du sang coulant de son nez en train d'agripper un homme pas dans un meilleur état, l'arcade saignante et l’œil bleuissant, un trou à son jean, par le tee-shirt. « Bill aurait-elle l'alcool mauvais ? », ou encore « Bill s'en prend à un innocent. », étaient certains des titres qui apparurent, car l'homme s'était empressé de vendre l'histoire comme des petits pains à qui voudraient l'entendre, et ils étaient nombreux à le vouloirs. Sa version était somme toute simple, il avait bousculé Bill sans le vouloir et elle lui avait sauté dessus, il finissait toujours par un air compatissant disant que tous le monde ne supportait pas l'alcool et qu'il fallait connaître ses limites. Le public avait accepté cette histoire et Bill n'avait fait que baisser dans son estime à chaque intervention du « Bousculé bousculé » comme il avait été surnommé. Surtout qu'elle n'avait fait aucun commentaire sur cet incident. Les semaines défilèrent mais pour une raison échappant à toute logique le public n'oubliait pas, et par conséquent ne pardonnait pas. Alors elle avait fini par s'exprimer, et ce qu'elle avait dit n'avait pas aidé à comprendre. « Je n'ai qu'une chose à dire à propos de ce qu'il s'est passé, je n'avais pas bu, je regrette de m'être autant emporté, mais ma conscience est tranquille. Ce n'est pas moi qui est quoique ce soit à me reprocher et c'est amplement suffisant. » Lorsqu'on lui avait demandé de préciser ce qu'elle sous-entendait, il était clair qu'elle l'accusait d'avoir quelque chose à se reprocher, sûrement ce qui l'avait poussé à se battre, elle ne répondait pas. Cette absence d'explications plus claires avait scellé la fin de sa descente en disgrâce. Elle s'en était accommodé.
Une seule erreur et c'en était fini.
Disparue des écrans et des radars, elle sombra petit à petit dans l'immuable oubli.
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