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Glaglabulle vaincra

Défi
Glaglabulle vaincra

Salut Maël,
Je t'écris pour te dire certaines choses qui attendent d'être dévoilées depuis des années, afin que tu comprennes un peu mieux pourquoi j'étais un père, tel que celui-là.
Il faut comprendre déjà que ta mère et moi, c'était une erreur. Je ne fais normalement pas de pêche au thon ; mais bon, quand t'es bourré, ben t'es bourré. Donc déjà, souviens-toi de ça, boire à l'excès, ça peut te conduire à vingt ans d'emmerdes. Résultat, ta mère enceinte, ça ne se voyait même pas et avec son QI de poule morte, elle n'a pas fait le rapprochement entre l'absence de règles et le fait d'être enceinte. Faut dire que ta mère, quand elle sortait son maillot de bain noir et blanc, on entendait "sauvez, sauvez Willy !"...
Enfin, on est pas là pour discuter du physique de ta mère. C'était pour rappeler à quel point tu n'étais pas prévu. Quand tu t'es pointé quand-même, la loi ne nous autorisait plus à avorter, on appelle ça un meurtre, surtout à la naissance de l'enfant. Donc, ben on t'a gardé et on s'est mis ensemble pour le meilleur et pour le pire. Bon, c'est vrai, surtout pour le pire.
J'étais tellement blasé par ce tournant de ma vie que je me suis mis à boire avec les pochtrons du PMU, tous les jours. Une hygiène de vie déplorable qui ne m'a pas permis d'accepter mieux ta mère qui en plus était chiante mais m'a permis peu à peu de lui ressembler : exit Brad Pitt, welcome Fatboy Slim.
Pour en revenir à toi, tu étais casse-bonbons à l'extrême à ta naissance. Tu faisais pas tes nuits, tu braillais pour un oui ou pour un non. Tu n'aimais pas que je te porte par les chevilles en plus. Après, à l'école, j'ai rapidement remarqué que tu suivrais dans mes pas et pas ceux de ta mère. Ce qui est, pour le coup, particulièrement con : elle est aussi intelligente qu'elle est moche. Mais non ! Il a fallu que tu prennes tous les défauts de chacun. Moche comme un poux, con comme une huître. Mon pauvre, dame nature ne t'a pas gâté.
Alors oui, t'as pris des torgnoles de ma part. Comprends-moi, aussi. Quand tu vois tous les défauts de ta femme et les tiens réunis en une seule entité, tu te dois de la combattre. Et puis, j'ai été battu par mon père, au ceinturon, je n'en suis pas traumatisé hein. Alors quelques torgnoles par-ci, par-là chaque jour, ça va, on va pas en faire un drame. Au moins, ça t'a aidé à te souvenir de dire "s'il vous plaît" "merci" "bonjour" "au revoir" et le respect des adultes.
Ton adolescence s'est mieux passée pour nous : on a acheté un chien et on t'a délaissé. Ah, un chien, c'est quand même mieux hein. Alors oui, je sais ce que tu vas dire, on l'a abandonné sur l'autoroute. Pas de ma faute, on voulait t'abandonner toi, mais le seul qui obéissait et comprenait ce qu'on disait, c'était lui, donc il est sorti de la voiture et est parti pisser sur le bas-côté. J'ai bien vu qu'une créature hirsute pleine de poils était sortie de la voiture, mais j'ai pensé que c'était toi.
A l'arrivée à l'hôtel, le soir, quelle surprise de voir un ado à la place d'un merveilleux chien ! En plus on avait réservé deux places et une niche...du coup...mais tu vois, on l'avait pas prise pour toi à l'origine, donc je sais pas pourquoi tu nous en veux encore.
Après, enfin, tu as pris ton envol, le petit oiseau a quitté le nid comme dit ta mère. Je me rends compte après tout ce temps que peut-être, peut-être, je n'ai pas été le père que tu aurais souhaité, comme tu n'étais pas le fils que j'aurais souhaité avec la mère que j'aurais souhaité. Comme l'a dit un auteur français, on choisit ses copains, mais rarement sa famille. Aujourd'hui, je pense qu'il est temps qu'on apprenne à se pardonner et à se connaître.
Nous aimerions te rendre visite dans ta villa, tu pourrais me montrer tes Porsches. Mais la dernière fois qu'on a essayé, le service de sécurité nous a mis dehors. Quel outrage ! Nous sommes tes parents tout de même.
Nous t'embrassons, on va essayer de revenir le mois prochain, si tu peux demander à tes gorilles de nous laisser entrer...
Papa.
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Défi
Glaglabulle vaincra

J'ai rencontré cette belette,
Je lui ai proposé une petite goutelette,
Elle s'en est trouvée bien pompette.
S'étant retrouvée en chaussettes,
Je l'ai ramenée à la maison en trotinette.
J'eus pû en profiter, mais je lui ai fait une omelette.
Le lendemain, elle était toute guillerette.
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Défi
Glaglabulle vaincra


Le mirliflore était dans le margouillis ;
La donzelle se riotait de lui ;
Il n'avait pu l'emberlucoter ;
Si bien qu'il en fut tout ébaudi.
Point ne pouvait-il s'acagnarder,
Tandis qu'elle l'accagnait.
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Défi
Glaglabulle vaincra

Ah, l'hypersensibilité visuelle. Un véritable bonheur qui offre un monde bien plus riche et beau à celui qui en est doté...Sauf que. A un avantage aussi grand s'oppose un désavantage tout aussi grand. Je ne supporte pas la lumière ; et je ne parle pas uniquement d'inconfort : le soleil qui cogne sur un béton clair peut m'éblouir au point de provoquer un malaise. Mes yeux sont bien mieux dans une certaine pénombre, à l'abri des lumières qui m'agressent. Suis-je un vampire ?
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Défi
Glaglabulle vaincra

Tic tac, tic tac faisait la montre à gousset du cowboy tandis qu'il regardait attentivement son ennemi, prêt à dégainer à tout moment. Miaou, fit un chat en traversant la route, attirant le regard du deuxième cowboy. Pan ! Le premier profita de la distraction, le second y perdit des plumes.
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Défi
Glaglabulle vaincra
En conduisant l'expédition de l'ISS Magellan à Tau Ceti, j'étais loin de m'imaginer ce que j'allais rencontrer. La toute première intelligence extra-terrestre que l'humanité allait croiser...et elle était loin de tout ce que nous étions en mesure de concevoir.
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Glaglabulle vaincra

Je rencontrais Maïwen (nom modifié ^^) en 2007, chez mon ex et mère de mon fils. C'était une jeune femme qui avait la chance de ne pas connaître ma timidité maladive. Elle avait connu mon ex dans une formation professionnelle que toutes les deux suivaient à ce moment. J'allais souvent chez mon ex en ce temps pour voir mon fils...et puis on s'entendait relativement bien malgré la séparation : on était juste pas fait pour vivre ensemble, quoi. Ce devait être un dimanche où nous nous étions retrouvés tous les trois (quatre avec le bambin dans son parc). Une première rencontre qui, immédiatement, me donna envie de la revoir même si je n'avais pas l'impression d'être amoureux à ce moment-là.
Alors, nous nous sommes revus, plus tard, toujours chez mon ex...avant de se voir seuls, en tant qu'amis. Très vite, Maïwen m'annonça (pour me prévenir, sans doute) qu'elle avait promis à mon ex que nous ne sortirions jamais ensemble. Okay. Maïwen venait donc de se friendzoner.
Pendant plusieurs mois, nous nous sommes vus de plus en plus souvent, les sentiments envers elle devenant évident. Elle eut bien un copain mais la relation ne dura pas. Elle était de plus en plus proche de moi. En fait, après un restau ("entre potes"), elle me prit même la main machinalement...avant de la retirer quelques secondes plus tard, remarquant son "erreur".
A l'époque, j'étais militaire et je devais partir en mission pendant un an. Elle m'organisa toute une série de petites fêtes d'au-revoir, la dernière étant en privée avec moi, pendant laquelle elle fut à deux doigts d'éclater en sanglot au moment de partir. Elle me demanda de lui écrire souvent.
Ce que je fis, sans jamais une réponse. Je décidais de prendre le téléphone (6h de décallage horaire) et de la contacter. Aie, mauvais moment, entretien d'embauche, elle me demande de la rappeler à 19h (pour elle, 1h du matin pour moi). J'accepte, je suis amoureux. Je la rappelle à l'heure dite...mais elle me dit qu'elle est fatiguée et qu'elle va aller dormir...Heuuuu, et moi qui ait attendu 1h du matin pour te parler depuis Singapour ?
Au bout d'un moment, je lui écrivais que je n'en pouvais plus et que soit elle acceptait de sortir avec moi et au diable sa promesse stupide ; soit je préférais qu'on ne se parle plus pour que je puisse oublier ces sentiments. Elle souhaita qu'on continue à se parler...je comprenais donc le choix numéro 1. Logique non ?
On se vit sur MSN, nous passâmes une bonne soirée mais sans trop parler de nos sentiments. Le lendemain, sa façon de parler était très différente de d'habitude et je compris que ce n'était pas Maïwen qui me causait. C'était "Nicolas" - que je ne connaissais pas. "Où est Maïwen ?" "sous la douche". Ah. Là j'ai compris que Nicolas était donc son nouveau copain. J'avais été violemment été friendzoné pour un nouveau faux copain et en plus elle voulait continuer à me parler en même temps. Je n'ai évidemment pas pu, j'ai fermé MSN et je ne lui ai plus parlé pendant plusieurs mois, pendant lesquels je n'étais plus que l'ombre de moi-même, détruit par ce qui ressemblait à une trahison.
Puis, j'ai rencontré Laura (nom modifié) et un jour j'ai reparlé à Maïwen qui m'a demandé si j'étais célibataire. "Non." "Ah ? tu as trouvé une copine ? Elle est belle et intelligente ?" "oui.". Fin de la discussion, j'avais bien senti sa déception. En fait, j'appris plus tard que le Nicolas s'était servi d'elle pour ses pousses de cannabis et l'avait mis dans la mouise. Elle était alors seule, désespérée. Tant pis, j'ai Laura maintenant...
Je l'ai recroisée quelques années plus tard dans le cadre de mon boulot. La revoir m'a fait un sacré pincement au coeur, à croire que tous les sentiments n'étaient pas partis. Mais je l'ai retirée peu à peu de mes pensées et ces sentiments ont fini par partir.
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue...
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Défi
Glaglabulle vaincra

Au large de la Lune Europe, 21 janvier 2545
Le phénomène avait été détecté un mois auparavant par une sonde en orbite d'Europe. Un flash d'énergie d'une intensité jamais enregistrée dans le système solaire en dehors du Soleil lui-même. Puis, l'énergie avait fluctué pendant des jours avant de se stabiliser. Les scientifiques avaient délibéré et avaient défini qu'il s'agissait d'un trou de ver. L'ISS Magellan, en mission scientifique non loin d'Europe, avait été taské sur les lieux.
Le centre des opérations du vaisseau scientifique était à son pic d'activité. Les équipements scientifiques fonctionnaient au maximum de leurs capacités, analysant le phénomène. Le pacha russe, dans sa tenue bleue ciel, suivait les travaux de son équipage, des spationautes, astronautes, cosmonautes, taïkonautes, parmis les meilleurs du monde.
"Chef, les relevés concordent, le trou de ver est stable, on peut tenter la traversée ; rapporta Marc, un astrophysicien français.
- Ok, Marc ; répondit Dimitri, confortablement assis dans son fauteuil. On a le go de Genève ?
- Affirm'."
Après un moment de réflexion - après tout, ils s'apprêtaient à entrer dans l'histoire sans savoir s'ils allaient être en mesure de la vivre... - Dimitri ordonna de franchir le trou de ver.
A l'approche du Magellan, l'espace sembla se comprimer alors que les lectures d'énergie s'affolaient dans tous les sens, le trou de ver s'ajustant en temps réel à la taille du vaisseau scientifique, l'engloutissant alors qu'il était invisible en dehors de la compression visuelle de l'espace.
Soudain, le vaisseau fut comme aspiré à une accélération inouïe et impensable pour la technologie de l'humanité. Ni le vaisseau, ni ses occupants n'étaient faits pour les trois mille gravités d'accélération qu'ils subirent ensemble, se disloquant tout en disparaissant totalement du système solaire. Seuls les débris ensanglantés réapparurent dans un système inconnu, à proximité de l'ombre menaçante d'une station spatiale colossale.
Dans le système solaire, les données continuaient à s'affoler alors que le trou de ver continuait à grandir...
Un trou de ver pouvait donc s'ouvrir dans les deux sens. L'humanité ne tarda pas à le comprendre lorsque les premiers vaisseaux d'invasion se matérialisèrent avec violence à l'extrémité du trou de ver.
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