En réponse au défi Grandeur et Décadence.

Automne 0018. Les hautes murailles qui entourent le pays sont dites impénétrables. Le Bienfaiteur ouvre la 24e édition de l'Automnal, une télé-réalité effrayante.
L'objectif ? S'échapper avant d'être kidnappée par le terrible Viktor. Il n'y a encore jamais eu de gagnant, mais c'est au tour de cette jeune fille de tenter de s'enfuir à temps. Nikhey c'est son nom. Un nom à deux syllabes, peu commun, imprononçable, étranger, "décadent".

Vous avez toujours rêvé d'annihiler votre professeur de latin ou une autre personne de votre entourage sans trouver le moindre mode d'emploi ? N'hésitez plus ! Ce manuel, à l'usage des débutants comme des plus confirmés est LA solution à votre problème !

La leçon n°1 est déjà disponible, courez la lire !

C'est l'histoire d'un petit garçon. Martin, c'est son nom.
Martin n'est pas comme les autres, il se sent... différent. Pourtant, il ne sait pas pourquoi... Du moins, pas tout de suite. Mais la réalité va vite le rattraper, dans l'endroit impitoyable qu'est l'école.

 Quand l'été vient, il relève la tête et fixe l'horizon. Il y a un monde meilleur là-bas, loin de tout, loin de la guerre et de la misère. Il fixe le sable fin, rosé par le soleil couchant. Les passants s'arrêtent pour regarder le ciel, s'extasier devant la palette de couleur qu'ils y trouvent. C'est magnifique. Ocre, vermillon, pourpre et turquoise.
Les oiseaux chantent, les lucioles volent. La plage est presque silencieuse. Et toujours accoudé à la barre, il observe. Les vagues dorment et déposent leur écume discrètement.
Les algues de la veille ont disparu, les traces de pas aussi. Il fait nuit maintenant. Et les étoiles brillent, petites pierres lumineuses dans l'univers. Il fait bon dehors, c'est l'été. Juste une simple brise qui fait voler les chevelures. Les vacanciers s'éclipsent, se dirigeant vers les restaurants longeant la côte. Il est seul à regarder l'horizon.
L'océan veille, et se retire lentement, calmement, plat comme un lac. Le sable vole. Les lucioles ont disparu. Les oiseaux se sont envolés.
Les restaurants n'acceptent plus personne. Le service est au complet, il y a beaucoup de monde ce soir. Les serveurs s'agitent, se glissent entre les tables. Les verres de vin tremblent sur leur plateau. Les lustres bougent au plafond. Les clients rient, et parlent, oubliant de se méfier.
Il fixe l'au-delà, vers un monde meilleur, un monde tranquille et reposant. Un monde où prendre du bon temps, où pouvoir s'allonger sur la plage sans crainte.
Au loin la mousse se dessine, mais il ne bouge pas.
L'eau déferle sur la côte, les cris retentissent, ils ont compris. Mais il est trop tard. Les arbres sont arrachés, les routes détruites, les familles emportées. La boue, le sable, les débris, le bois, la pierre, le métal. Et plus rien.


L'homme a fait face à son destin. Et il s'est envolé vers un monde meilleur.

Cela fait un moment que je voulais écrire une histoire drôle du point de vue d'un... pélican !
Et René est un pélican très intéressant, modeste et amical, comment ne pas l'aimer ?
Je vous propose donc de lire son autobiographie... Premier volume. Car, oui, quand on a une vie aussi palpitante que celle de René, il faut bien 5 livres pour la raconter en entier !

Haute cheminée. Fumée. Ciel pollué.
Feyzin. Usine en marche. Les pistons avancent et reculent. Le bruit déchirent les tympans. Un casque sur les oreilles, les ouvriers travaillent. Encore et toujours. 
On accélère la cadence, on jette un coup d’œil vers l'horloge.  Deux heures de supplice et on arrête. 
La suie recouvre les visages. Ils sont méconnaissables. Ils ont chaud. La température est constamment élevée ici. 
On creuse. L'or noir coule. On vide la Terre. 
Les nuages s’obscurcissent, c'est le monde qui pleure. 
Car la Raffinerie dirige les hommes désormais. 

Voilà ce qu'on pourrait désigner comme une autobiographie. J'ai regardé autour de moi, et j'ai pris ces différents objets pour mieux écrire. C'est quelque part de l'écriture automatique également. Tout ce que j'ai pensé vus l'avez - du moins en grande partie. Bonne lecture !

L'auteur dort profondément... Il rêve de paysages bucoliques...
Et soudain....

Ce défi m'a beaucoup inspirée, car toucher les étoiles était l'un de mes rêves étant petite.
Je ne sais pas q'il y a un grand lien entre toutes mes phrases, je les ai juste mises les unes à la suite des autres, comme ça, pour voir ce que ça donnerait. Et voici le résultat.

Étends tes ailes et envoles-toi.
Pars, vas-t-en dans ce ciel infini,
Ne reviens pas.
Parcours les mers pour une nouvelle vie.
 
Laisse le passé, ce n'est plus le tien,
Regarde le soleil, c'est ton avenir.
Ne pense plus à rien,
Laisse le vent éparpiller tes souvenirs.
 
J'étais un oiseau enfermé dans une cage,
Ce mot avant, Amour, n'avait aucun sens pour moi.
Mais j'ai vu au travers des nuages,
Ton regard bleu roi.
 
Ne reste pas si tu ne veux pas de moi,
Vole, étends tes ailes,
Les étoiles te montreront la voie.
Toi, tu es un aigle.
 
Étends tes ailes, et envoles-toi,

Aime moi.

Inspirée de faits réels. Une femme se suicide à Méé-sur-Seine, son fils dans les bras.
Pourquoi ? Cette nouvelle le raconte.

Les nuages s'amoncellent, l'orage est tout proche. Il explose là, dans cette rue. Et sous la pluie battante, il y a cette femme avec son manteau rouge, dont on ne sait encore rien.