Haute cheminée. Fumée. Ciel pollué.
Feyzin. Usine en marche. Les pistons avancent et reculent. Le bruit déchirent les tympans. Un casque sur les oreilles, les ouvriers travaillent. Encore et toujours.
On accélère la cadence, on jette un coup d’œil vers l'horloge. Deux heures de supplice et on arrête.
La suie recouvre les visages. Ils sont méconnaissables. Ils ont chaud. La température est constamment élevée ici.
On creuse. L'or noir coule. On vide la Terre.
Les nuages s’obscurcissent, c'est le monde qui pleure.
Car la Raffinerie dirige les hommes désormais.