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Charlène Malandain

Caen, France.
Charlène Malandain
Stitch écrit ses états d'âmes !
Stitch écrit ses émotions !
Stitch écrit tout ce qu'il lui passe par la tête !
Bref, Stitch écrit tous ses petits textes !
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Défi
Charlène Malandain

Nous sommes quatre...
Quatre petites boules de poils adorables...
Quatre petites boules de poils de quelques jours qui ne demandent qu'à être aimé par un humain.
Or, l'humain qui est devant moi a pris mon frère et le jette dans l'eau. Cette eau est remplie de javel. Mon frère ne parvient pas à remonter à la surface. L'humain le maintient sous l'eau.
J'assite, avec terreur et horreur, à son dernier souffle. Un dernier souffle libérateur et rempli de douleur. J'assiste, avant tout, à la connerie humaine et son atrocité qui va avec.
Avec mon frère et ma soeur, nous nous enfuyons avant que l'humain ne nous aperçoivent. Nous courrons à en perdre haleine. Oh ! Voilà une petite maison avec un grand jardin. Au fond du jardin, une petite cabane !
Nous décidons de nous reposer ici pour la nuit. Mon frère, ma soeur et moi sommes traumatisés par ce qu'il s'est passé. Nous nous endormons sur nos gardes.
Au petit matin, une dame entre dans la cabane. Elle nous aperçoit et sourit. Je suis trop épuisé pour pouvoir bouger. Elle ressort. Je l'entends parler à je ne sais pas qui. Quelques minutes plus tard, elle revient avec une gamelle de croquette et un bol de lait. Miam ! Je meurs de faim. Je sens la nourriture. On ne sait jamais, la nourriture peut être empoisonnée. Mais là, rien ne me paraît suspect. Mon frère et ma soeur se sont jettés sur la nourriture. Je les comprends ! Cela fait plus de vingt-quatre heures que nous n'avons pas mangé. Je me détends et je dévore l'assiette. Que cela fait du bien de manger ! Mon petit ventre est ravi et me remercie.
La dame nous dit qu'elle nous a trouvé une famille où on sera heureux. Elle appelle cette famille : la maison des animaux. Une maison où on sera rois et où on pourra vivre notre petite vie tranquille. Une famille qui nous redonnera confiance en nous et foi en l'humain.
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Charlène Malandain


J'entends ma fille crier. Mais je ne parviens pas à réagir tellement je suis tétanisée. J'ai tellement peur. Un coups de feu retentit. Çà y est, il a abattu sa propre fille d'une balle de plomb, plantée je ne sais où. Puis, plus un bruit, c'est le calme plat pendant quelques minutes. Silence complet !
Je suis cachée dans cette grange remplie de livres ! Cachée sous un épais drap à carreaux marrons, bordeaux et noirs. Un drap assez sombre pour me divulguer ce taré de psychopathe. Mais, en vain ! J'entends ses pas se rapprocher de plus en plus. Des bottes en cuir types motardes, pointure 45. Des pas de bruit de chaussures trempées. Un bruit de tonnerre monstrueux retentit à l'extérieur. Météo France avait prévu qu'on soit en alerte orange pour orage et tempête. Mais vu l'intensité, je dirais même qu'on soit passé en alerte rouge. Ce qui ne m'étonnerait pas !
Mon mari, grand, bond, aux yeux verts, souffle d'énervement et de désespoir. Il est en train de perdre patience :
- Allez Isallys, sors de ta cachette !

Je ne répond pas à sa première phrase. L'ambiance est pesante. Je suis en sueur. J'ai très chaud. Mon cœur bat très vite. Je ne parviens pas à me calmer.
Il continue :
- Tu sais notre fille est partie vers de merveilleux cieux. Elle ne mérite pas de vivre, vu l'handicap qu'elle a. On va dire que c'est ma petite punition de ma part, où plutôt que j'ai donné à la place de Dieu.

Comment peut-il infliger cela à notre fille, ou plutôt devrais-je dire à ma fille. Parce que cet être-humain, si on peut le qualifier ainsi, ne mérite pas d'être père et d'être aimé. C'est une pourriture innée sur Terre. Une de plus vous allez me dire !
Je l'entends faire le tour de la grange.
- Tu sais ! Je ne lui ai rendu un merveilleux service en lui mettant cette balle dans la tête.

Je met ma main devant ma bouche pour étouffer ma surprise et mon horreur. De telles atrocités ! Comment ai-je pu épouser cet homme ? Comment ai-je pu finir à ce point ? Je sens que mon sort sera identique au mien. Il va me tuer si je ne sors pas de ma cachette. Je suis angoissée à un point inimaginable. Dehors, l'orage continue de déferler avec une belle averse de grêle. Les grêlons tapent contre la toiture de la grange. A travers le drap qui est sur moi, je peux entrevoir la luminosité des éclairs. Si je n'avais pas ce drap sur moi, le spectacle de la foudre tombant sur la mer doit être magnifique et spectaculaire. Une magnifique vue depuis la falaise normande sur laquelle se trouve ma maison et la grange.
Il continue à faire les cents pas.
- Si tu ne sors pas de ta cachette, je te bute !

Que je sorte ou que je ne sorte pas, il va me buter. Voilà ce qui m'attend véritablement ! La mort lente mais peut-être pas douloureuse.
Je sens un courant d'air passé sur moi. Le vent vient de se lever. Les éléments se déchaînent. Je suis apeurée comme une petite fille. Actuellement, je ne contrôle plus ma vie. Je suis limite à sa merci. Je sens des pas se rapprocher de plus en plus de ma cachette. Il n'est plus très loin. Il s'arrête quelques minutes et réfléchit à ce qu'il va faire. Je garde ma main devant ma bouche pour bloquer ma respiration. Il ne faut pas qu'il m'entende. Ses pieds sont devant ma cachette. Il soulève le drap et le balance quelques mètres plus loin. Je ne cache pas ma surprise et mon effroi. Beaucoup de personnes disent qu'on lit en moi comme dans un livre ouvert. Cela doit être le cas vu sa fierté et son regard narquois. Il tend le pistolet vers moi. Le doigt sur la détente. Il ne faut pas grand chose pour qu'il appuie. Seulement une étincelle.
- C'est fini pour toi ! Game over ! La partie est finie !

Je me lève. Je tente de m'enfuir. Mais il a déjà tirer ! Je sens la balle me transpercer la boîte crânienne. La balle a touché mon cerveau. Je sens le sang gicler et se vider de ma tête. Entre temps, je me suis écroulée sur le sol à plat ventre. Tout le monde a peur de la mort. Mais moi, rien qu'à la vue des livres dans mon champs de vision, je suis étrangement calme et zen. Comme si je pouvais partir en paix. Mon mari est sorti de la grange. En moins de quelques, je suis paralysée et ne ressens plus rien.
***
Je me réveille en sursaut et en sueur. Des sueurs froides. J'ai chaud. Pourtant, je sens un air glacial me parcourir. D'où vient cet air ? Aucune idée ! Je regarde autour de moi. Ma fille n'est plus à côté de moi. Elle est censée dormir à côté de moi quand il y a de l'orage dehors. Il est trois heure du matin. Le ciel sombre, rempli de nuages noirs, est zébré par des éclairs puissants. Je sens, au plus profond de moi, que quelque chose ne va pas et que je ne vais sans doute pas passer la nuit normalement. A côté de moi, j'observe des gouttes de sang. D'où vient-il ? Je lève la tête. Ma fille est en train de flotter dans les airs. Allongée et la tête à la renverse. Je me lève d'un bond et crie. Ses yeux sont rouges. Elle a couteau planté près du cœur. Elle perd du sang. Elle me regarde. Je pousse un cri strident. Elle n'est plus elle-même. Elle a des yeux globuleux et rouge sang. C'est comme si elle est hantée par quelqu'un d'autre. Ce n'est pas ma fille. Je l'ai perdu. Je suis dans un cauchemar vivant. Où sont les caméras ?
Je sors de la chambre en courant. J'appelle mon mari de toutes mes forces. Il ne répond pas. Où est-il ? Je cours dans le couloir de l'appartement. Mon chien Stitch, un grand labrador blanc, vient à ma rencontre. Quelque chose cloche. Il me regarde d'une manière étrange et a aussi les yeux rouges. Il se met à grogner. Je reste sur mes garde. Je tente de le calmer en m’avançant pour le caresser et le calmer. Peine perdue ! Aie ! Il me mort et s'accroche à mon mollet. Je sens ses crocs s'enfoncer dans ma peau. Ils s'enfoncent profondément. Une dent reste dans ma chair. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Il n'agresse personne d'habitude. Sur le coups de la panique et de la stupeur, je me mets à courir en boitant. Mon mollet droit, en sang, me lance. La douleur devient insoutenable. Le plus étrange est que Stitch ne me suit pas.
L'orage, dehors, est de plus en plus fort. Les fenêtres s'ouvrent brutalement à cause du vent. La pluie chasse à l’embrassade des fenêtre. Une pluie froide mais qui ne présage rien de bon. J'avance dans le couloir en boitant, en direction de la cuisine. Sur mon chemin, les portes se mettent à claquer. Quelque chose cloche vraiment. Là, ce n'est pas l'orage. Je ne crois pas aux choses surnaturelles dont les gens parlent ou exercent à la télévision. C'est des faits inventés. Mais à la vue des faits qui se passe dans mon appartement, je commence vraiment à me poser des questions. C'est insensé et ça ne peut pas se produire dans cet appartement sain. Depuis quelque temps, un meurtrier sévit dans notre région. Je commence à flipper à l'intérieur de moi-même me disant que ce ne pouvait pas être lui. Qu'est-ce que ma famille et moi auraient à voir avec lui ? Qu'est-ce que nous lui avons fait pour qu'il s'acharne sur nous ?
J'arrive enfin dans la cuisine. Tout semble calme. Je ferme la porte pour pas que mon chien rentre. Où est passé mon mari ? Il a peut-être du être appelé pour son travail. Il avait dit qu'il était d’astreinte. Ou peut-être qu'il me trompe. Qui sait ? Peut-être qu'il ne me trouve plus aussi belle qu'avant et qu'il a trouvé mieux. Je regarde par la fenêtre. L'orage n'a pas l'air de se calmer. Au loin, la mer est déchaînée. Des vagues de plus de cinq mètres s'écrasent contre le phare majestueux. Un spectacle imposant, magnifique, étrange et à la fois flippant. J'ouvre le robinet, humidifie le torchon propre avec l'eau fraîche. Je nettoie ma blessure. Elle n'est pas belle à voir. Je tente de retirer la dent plantée dans le mollet. En vain. Une fois, le sang retirer. La blessure est profondément ouverte. Le désinfectant est dans la salle de bain. Avec Stitch dans le couloir, cela peut attendre. Je pose le torchon sur ma plaie et en fait un garrot.
Je me tourne vers la fenêtre et regarde le spectacle extérieure. Étrangement, je suis calme et apaisée. Je sens à peine le courant d'air qui me parcourt. Pourtant, il ne devrait pas y avoir d'air puisque les fenêtres de la cuisine sont fermées.
Tout à coups, je ressent une vive douleur dans mon dos. Quelque chose de tranchant m'a transpercé la peau et les muscles dorsaux. Je m'accroche sur le rebord de l'évier. Dans la fenêtre, je vois le reflet de mon mari. Je sens l'objet tranchant sortir de moi. Je me retourne sous l'effet de la surprise. Je touche l'endroit transpercée. Du sang s'écoule. Ma main est en sang. Je panique. J'ai le souffle coupée. En plus de la douleur de mon mollet, j'ai très mal dans le dos.
Mon mari est face à moi avec un grand couteau de cuisine. Le genre de couteau qui sert à couper la viande. Ce couteau est ensanglanté. Mon sang est sur ce couteau. Mon mari est comme ailleurs. Je ne le reconnais pas. Il me regarde de manière étrange. Pire, il ne dit rien et me regarde de manière indifférent. Un regard noir indescriptible. Même les meurtriers les plus pourris n'ont pas ce regard là. Un regard absent de soi-même. Un regard d'une personne qui ne reconnaît pas la personne qu'il a en face de lui. Une personne avec il vit depuis plus de dix ans. Je cherche à m'échapper. Je n'y parviens pas. Il m'attrape par la gorge et me soulève. Je peine à respirer. Il m'enfonce un autre coup de couteau dans le ventre avec une telle noirceur et indifférence. Il n'est plus lui-même et ne s'en même pas compte. C'est comme s'il est hanté par quelqu'un ou quelque chose. Pendant ce temps, je souffre le martyre. Je comprend quel sort m'est destiné. LA MORT.
Il continue de me planter les coups de couteau dans tout le corps. Jusqu'à ce qu'il me pose par terre. Pour l'instant, j'ai reçu vingt-quatre coups. Vingt-quatre, c'est énorme pour une femme. Ma mort est très lente. Je veux que ça se termine ! Et vite ! Les douleurs sont horribles. Se voir se vider de son sang est inimaginable pour une humaine. Je baigne dans mon propre sang. Impression de flotter comme ma fille tout à l'heure dans la chambre.
Je sens ma boîte crânienne se transpercer. Il vient d'enfoncer le vingt-cinquième coups de couteau dans mon crâne. En plein milieu ! Bien visé ! Ce coup est fatal pour moi. Un dernier coup qui me retire la vie après me voir mourir lentement. Une mort qui me fait peur. M'effraie. Dans mon rêve, la mort me paraissait plus douce et apaisante. Que va t-il se passer maintenant ? Telle est la question.
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Charlène Malandain

Comment ai-je pu atterrir devant ce mec? Comment ai-je accepter ce jeu? Surtout de la part de quelqu'un que je connais depuis quelques jours. Qui plus est le meilleur ami de l'homme qui se tient assis en face de moi. Cet homme au style particulier et ténébreux m'a intrigué dès le début. Bien avant que je le rencontre. Non, c'est bien plus que ça ! Je suis tombée amoureuse de ses chansons et de son univers. Un homme dont les paroles ont du sens. Des paroles dans lesquelles je m'identifie, je me reconnais. Ses paroles de chansons représentent en partie ma vie. On n'est par si différents l'un de l'autre. Si ! J'oubliais... Nous avons un style de vie et un style vestimentaire opposés. Et peut-être aussi nos caractères !

- Bon ! La règle du jeu est la suivante : vous devez raconter à tour de rôle vos pires bêtises. Si votre adversaire rigole ou ne parvient pas à rester sérieux, il ou elle reçoit une assiette de crème chantilly en plein visage ! Les règles sont claires ? , nous explique son meilleur ami.
- Oui ! Très claires ! , répond le chanteur blond.
- Oui ! répondis-je sur la défensive, les bras croisés.

Les assiettes en carton et la crème chantilly sont posées sur cette table, devant nous.

- Une manière originale pour apprendre à se connaître.
- J'avoue.
- Une grande première pour moi. Je sens qu'on va bien rigoler !

Nos amis respectifs sont installés autour de nous. Clarie, ma meilleure amie, grande, un corps de rêve, des cheveux bruns magnifiquement bouclés, des yeux marrons, me regarde d'un air amusé. C'est elle qui a eu l'idée de venir dans ce camps de vacance en Allemagne, près de Hambourg. Un lieu magnifique !

- C'est parti ! Qui commence? , lance son meilleur ami.

Nous nous regardons tous les deux. Ça y est, le défi est lancé. Qui commence? Lui? Moi? Telle est la question?

- Bon assez attendu ! William, tu commences !

Il regarde son meilleur ami avec un regard massacrant. Si ses yeux étaient des révolvers, il l'aurait tué depuis un moment. Alia, la grande blonde aux yeux bleus, assise à côté de Clarie, me fait un clin d’œil.

- Soyons fous ! C'était avec ma première ex. Pour des raisons de conservation de vie privée, je ne dirais pas son prénom. On en avait tellement envie qu'on ne pouvait plus attendre. On est allé derrière le gros buisson dans le parc de notre enfance. On commençait à la faire ! Bref, je vous passe les détails ! Le truc dont je n'ai pas fait gaffe... Bah c'est qu'il y avait des insectes qui étaient présents... Non, c'est pire !

Ses amis commencent à rigoler. Son frère jumeaux, Thomas, est déjà mort de rire. Physiquement, avec leurs styles vestimentaires opposés, ils ne se ressemblent pas.

- C'était un serpent à sonnette ! Je me suis fait mordre le cul par ce fichu serpent. J'ai fini à l'hôpital juste après. Va expliquer au médecin ce qui t'es arrivé à cet endroit-là !

Sous l'effet de la surprise, je n'ai pas pu me retenir de rire. D'ailleurs personne n'a pu se retenir de rire.

- Une assiette ! Une assiette ! , crie l'assemblée hilarante.

William, habillé de son jean noir troué et de son tee-shirt blanc avec ses chaînes autour du cou, enlève ses bagues présentes sur ses doigts. Il prend l'assiette, se lève, et vient poser l'assiette de chantilly sur mon visage. Il étale la chantilly sur tout mon visage et s’essuie les mains sur mes cheveux mi-long roux.

- Oh non ! Pas mes cheveux ! , couinais-je.

Les autres sont morts de rire. Il retourne s'asseoir avec un sourire fier. Surtout sa tête de vainqueur !

- A ton tour Isallys ! , cria Max, l'ami assis à côté de Thomas. Un beau blond aux yeux bleus qui fait des ravages sur son passage. Plus d'une fille a dû se faire avoir.

- C'est parti ! , dis-je.

William me regarde d'un air perçant. Un regard qui me déstabilise et qui ne me laisse pas indifférente.

- C'était avec un de mes exs. On était parti en week-end en Normandie, en France, sur la côte. On se promenait sur une plage de galets main dans la main. Le truc qu'on ne savait pas...C'est qu'on était sur une plage nudiste. Donc on voit un mec d'une quarantaine d'années en train de bronzer nu. Mon ex commençait à rigoler. Histoire de pimenter notre vie sexuelle, on a décidé de faire l'amour, ou plutôt je dirais baiser, derrière le gros blockhaus qui n'était pas très loin. Vous imaginez le cadre : entre les falaises de plus de 70 mètres de hauteur et derrière un blockhaus de la Seconde Guerre Mondiale. En plein acte, on a un homme d'une cinquantaine d'année qui se promenait sur la plage et qui nous a surprit en pleins ébats. Le gars était tout gêné. Mais nous, on était morts de rire. Cela ne nous a pas empêché de finir ce qu'on avait commencé. Je n'imagine pas la tête de ses convives, à table, le soir chez lui, quand il va leur dire : "Vous savez ce que j'ai vue en me promenant cet après-midi sur la plage? Un mec nu en train de bronzer et un couple en train de baiser derrière un blockhaus ".

Jusque là, William, qui se retenait, éclata de rire.

- 1-1 , criais-je.
- Tu ne nous l'avais pas raconter ça, dit Clarie.
- Tout le monde a son petit jardin secret, clamais-je.

J'ouvre le bouchon du flacon de chantilly et en verse une bonne dose dans une assiette. Je me lève et part mettre l'assiette en plein visage de ce bel homme. Il s'essuya les yeux avec les mains. Puis, se lécha le contour de ses lèvres, laissant entrevoir son piercing sur la langue.
Ses amis éclatent de rire. Son frère, Thomas, prend une photo sur son portable.

- Cette photo, je la garde en souvenir ! cria-t-il dans une joie.

Toute l'assemblé continua de rire. Il fallu dix bonnes minutes avant qu'on ne puisse se clamer.

- A mon tout ! , dit-il en rigolant.

Il reprend une respiration et se lance.

- C'était en vacances dans la Schwarzwald.

Son frère commença à faire un petit sourire.

- C'était en pleine nuit. Il était genre 2-3 heures du matin. On rentrait d'une petite soirée entre amis. Avec des conditions météorologiques estivales. On était, tous les trois, mon frère, mon meilleur ami Andreas et moi, en train de marcher tranquillement sur le parking.

Andreas raconte la suite.

- On avait vu la planche entre les deux arbres. Thomas et moi, nous nous sommes décalés. Mais William ne l'avait pas vu. Donc monsieur s'est pris cette planche en pleine face. Thomas et moi étions tellement morts de rire que nous étions incapables de parler.

Je suis trop faible. En plus, c'est tellement bête que je ne put me retenir de rire. Thomas reprit la parole :

- Et ce n'est pas tout. Peu de temps avant, Andreas a failli finir dans le lac. Monsieur ne regardait pas où il marchait tellement il était subjugué par son portable. Si je n'étais pas là pour le retenir et lui dire que le chemin était dans l'autre sens, il aurait fait "plouf" dans ce lac.

Tout le monde éclata de rire. William remplit une assiette de chantilly, se pencha et me la mit en pleine face. Tout en faisant en sorte que mon visage en soit recouvert. Je prend un mouchoir et m'essuie le visage.

Andreas dit :

- Je crois que certaines personnes n'ont pas compris les règles du jeu.

Tout le monde éclata de rire.

- Comment voulez-vous qu'on reste sérieux avec vos bêtises? , dis-je sur le ton de la rigolade.

Je regarde William. Il a ce je ne sais pas quoi qui m'intrigue. Je me lance :

- C'était pendant les vacances l'année dernière en Italie. C'était des vacances en famille dans un camping près d'une rivière. Le soir, un de mes amis décide de me faire une blague. Il me tend un bout de sopalin enveloppé, en me disant que c'est un gâteau. Je le prend. Il y a un truc bizarre. Il commence à rire avec mon frère. Le soi-disant "gâteau" bouge dans le sopalin. En paniquant, j'ai balancé le truc. Comme il faisait nuit et qu'on ne voyait pas grand choses. Bah comment te dire ! C'est mon ami qui l'a pris en plein visage. Et le pire ! Tu sais ce qu'il avait mis dedans ?

- Non.

- Un crapaud !

William se retient de rire. Je commence à me lever pour lui mettre l'assiette de chantilly en plein visage. On l'entend avaler sa salive fortement. Glou ! Et il respire fortement et tranquillement. Inspiration. Expiration. Il souffle. Il parvient à garder son sérieux. Cet homme n'est même pas drôle. Il me dit sérieusement :

- Tu aurais pu l'embrasser ! Ça se trouve, c'était ton prince charmant !

Les autres se mirent à rire et à applaudir. Puis, il reprend :

- Non mais sérieusement. Pauvre crapaud !

Ce jeu dura plus de deux heures. Les autres nous avaient rejoint pour jouer. Tout le monde rigolait. Tout le monde avait de la crème chantilly plein la tronche. Chacun balançait des dossiers sur les uns et les autres. C'était surtout un bel après-midi estival. De belles rencontres qui se sont finies en histoires d'amour de vancances.
Une belle histoire d'amour avec William qui a duré tout l'été et qui a été une de mes plus belles histoires.
On a rompu quand il est parti en tournée. Notre couple n'allait pas résister à la distance. Pourtant, cet homme continue à m'intriguer autant !
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Charlène Malandain
Ce matin-là, très en retard, en m'engouffrant dans un taxi, j'ai découvert un portable oublié sur la banquette arrière. J'ai pris le portable. Je l'ai regardé. Il ressemblait au mien, la même marque Huawei Mate 20 Lite. Un smartphone noir. La seule chose, qui les différenciait, était la coque. La mienne comportait un loup noir sur fond bleu. La coque, que je tenais entre mes mains, était blanche avec des renards souriant à pleines dents. Le smartphone était allumé. Je tentais de rentrer le code PIN 0000... En vain ! J'ai rangé le portable dans mon sac à main Torrente noir et marron. Je verrai plus tard pour débloquer ce smartphone et découvrir à qui il appartenait. Ce jour-là, j'ai eu d'autres occupations plus urgentes. J'avais une journée harassante qui m'attendait. Je travaillais dans une maison d'édition en Normandie où il fallait supporter une énorme pression... et surtout mon directeur qui était un véritable imbécile ! Bref, encore une journée où il fallait être sur tous les fronts et gérer les imprévus. A ce moment-là, je profitais de mes derniers instants de plénitude avant le grand rush. Je posais contre la vitre du taxi mon visage avec quelques taches de rousseur, ainsi qu
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