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Cédric Caspian

Défi
Cédric Caspian
En réponse au défi "un texte sans fin...", je propose d'utiliser l'auto-référence.
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Cédric Caspian
J'ai écrit ce texte pour un concours de nouvelles organisé par le site aproposdecriture.com. Je n'ai pas gagné, mais vous, si. Vous pouvez le lire ici.
Ce texte utilise le paradoxe de l'écrivain, qui a sa propre page dans wikipédia (Si vous ne le connaissez pas, lisez la nouvelle avant de chercher la définition).
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Cédric Caspian
Ce poème est une réponse à un défi dans un atelier d'écriture. Je devais utiliser un maximum de fois des syllabes provenant des notes de musique, do, ré, mi, fa, sol, la, si. J'ai ajouté rimes et alexandrins à la contrainte initiale.
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Défi
Cédric Caspian

Le mystère de la mort le fascinait. Il l’avait toujours fasciné. Ça avait commencé dès l’adolescence avec des choix vestimentaires macabres, et un engouement pour la littérature fantastique. Puis ça avait affecté ses choix de carrière. De la fiction, il était passé à l’étude des textes sacrés, le Coran et la Bhagavad Gita, l’Ancien Testament et le Livre des Morts Tibétain. Il était devenu professeur d’histoire des religions. Aucune des croyances sur la vie après la mort ne lui était étrangère. Il avait tout appris du paradis et de l’enfer, de la métempsycose, de la réincarnation. Mais ça ne lui suffisait pas.
Alors il avait exploré les domaines plus controversés de l’occultisme, des expériences de mort imminente, du spiritisme. Il avait fait plusieurs fois le tour du monde à la recherche de mystiques, susceptibles de lui révéler leurs connaissances ésotériques. Il avait participé à des rituels vaudous, dirigé des messes noires, et pratiqué la nécromancie. 
Au crépuscule de sa vie, il savait tout ce qu’un mortel peut savoir sur la mort, et il n’avait toujours aucune certitude sur ce qui viendrait après. Le moment arriva enfin. Il perdit conscience de son corps et vit une lumière brillante qui l’attirait irrésistiblement. Quel cliché ! il ne manquerait plus que ses parents l’attendent de l’autre côté.
Mais de l’autre côté il n’y avait rien, ni espace, ni temps, ni aucune sensation que celle de sa propre conscience. Il souhaita ardemment que quelque chose se produise. Il ne pouvait rien faire d’autre.
Soudain une tempête d’émotions déferla alors qu’il réintégrait son corps. Son corps ? Non. Un autre corps. Un corps neuf. Il lui fallut quelques secondes pour s’habituer de nouveau à avoir des sens. Je suis un bébé, réalisa-t-il. Je suis sur le point de renaître.
Mais plus il prenait conscience de son nouveau corps, et plus la mémoire de son ancienne vie lui échappait. Juste avant qu’elle ne disparaisse totalement, comme le résumé d’une vie de savoir accumulé, une citation de Charlie Chaplin lui revint :
« L'approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l'approche de la vie, il serait tout aussi terrifié. »
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Cédric Caspian

Julien entra dans l’open space presque désert et se dirigea vers son bureau. Apparemment, il était le premier à revenir de la pause déjeuner. Seule Marion, sa responsable, était présente. Elle ne quittait pratiquement jamais le bureau à midi. Elle préférait amener son repas dans une boîte bento décorée comme une publicité japonaise, et mangeait en surfant sur des sites de ventes privées.
Julien rejoint sa place et tapa sur son clavier pour quitter l’écran de veille. Il réalisa que quelque chose manquait et se redressa brusquement.
- Où est passé ma souris, s’exclama-t-il ? 
Marion leva les yeux de son moniteur.
- Tiens, c’est vrai, elle n’est plus là, remarqua-t-elle. Pourtant elle n’a pas pu s’enfuir. 
- Aucune chance, dit Julien. Quelqu’un a du la prendre. Vous n’avez vu personne ?
- J’étais… occupée… concentrée… sur un dossier très important, bredouilla Marion. Le dossier Wagner, ajouta-t-elle, en sachant qu’elle ne faisait que s’enfoncer un peu plus. Heureusement, il n’y avait personne d’autre dans la pièce. 
 La responsable se leva et s’approcha du bureau de Julien. A ce moment, entra Kevin, les bras chargés de photocopies. Il déposa le tout sur le bureau de Marion.
- Voici le dossier Wagner, madame. Y a-t-il autre chose que je peux faire ? Passer un coup de balai ? Servir le café ? Ou d’autres trucs de stagiaire ?
- Ça ira Kevin, Julien a perdu sa souris. Vous ne l’auriez pas vue par hasard ?
- Mais elle est sur son aïe mon pied, gémit Kevin, en jetant un regard réprobateur vers Marion, qui avait fortuitement déplacé un siège sur son passage.
- Je ne peux pas croire que vous n’ayez pas vu le voleur, grogna Julien, ignorant l’escarmouche. 
- C’est peut-être un des gars du service informatique, ils sont bizarres, ces gens-là. Kevin, appelez-les et demandez leur.
- Oui, madame.
Julien serra les poings et se mit à faire les cent pas. Il imaginait déjà le savon qu’il allait passer au voleur, quand il l’aurait retrouvé. On ne touchait pas impunément à sa souris.
Il fut interrompu dans ses pensées par le tintement de l’ascenseur, dont les portes s’ouvrirent pour laisser entrer une jeune femme.
- Ah, Laetitia, vous voici, lança Marion. Auriez-vous vu la souris de Julien ? Ah oui, je vois que vous l’avez.
- Oui, j’espère que tu ne m’en veux pas, Julien, mais il fallait absolument que je la montre à mon copain. J’aimerais bien qu’il m’offre la même.
Laetitia s’interrompit en voyant l’expression de son collègue.
- Je suis désolée, j’aurais du te demander, mais tu étais déjà parti. Et comme je déjeunais avec mon copain, c’était l’occasion ou jamais de lui montrer.
Julien avait préparé une réponse cinglante, mais il décida de la garder pour lui. Le problème, avec Laetitia, c’est que quand elle prenait cette expression de chat potté, on ne pouvait que lui pardonner.
Sans un mot, Il prit l’objet qu’elle lui tendait et le posa délicatement sur son bureau.
Dans la cage, la petite boule de poils blanche le regardait fixement.
 
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Cédric Caspian
Après avoir lu ce texte, vous pourriez être tenté, si vous acceptez l'idée que ce n'est pas de la fiction, de vous demander pourquoi je suis encore là pour le poster.

Alors, voilà ! Je l'ai "trouvé", il n'est pas de moi. Et il faudra vous contenter de cette explication !
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Cédric Caspian
Voici un texte que j'ai écrit pour le concours 2015 de Nouvelles Avancées. Le thème était : "COMME C'EST CURIEUX, COMME C'EST BIZARRE, ET QUELLE COINCIDENCE"
Je me suis demandé ce qui se passerait si des coïncidences étaient bien plus qu'elles ne paraissaient...
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Cédric Caspian
Le circaète Jean-le-Blanc est une espèce de rapace migrateur que l'on trouve notamment dans le sud de la France. Il m'a inspiré cette fausse légende.
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