Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Floriane4631

Bonjour,

Je m'appelle Floriane comme mon pseudo l'indique...

Je me suis inscrite ici pour pouvoir vous montrer un échantillon de mon imagination débordante mais surtout pour découvrir des auteurs qui le méritent !

J'ai hâte de découvrir vos écrits !

3
œuvres
1
défis réussis
6
"J'aime" reçus

Œuvres

Floriane4631
Ah là là, que de souvenir dans ce bois que le fil des saisons ne rend pas monotone…Que ce soit un matin vers glacé, un soir réchauffé, ou un après-midi opacifié par la pluie continue, nous y avons marché et nous nous sommes raconté ce que nous avions sur le cœur, au grès de nos envies et de nos humeurs. Dans ce bois, même les pires cauchemars devenaient dérisoires. La certitude de pouvoir parler, sans aucune retenu et sans personne pour nous juger, puisque « ce qui est dit au bois reste au bois », m’a permis de me rendre compte qu’il n’y a rien de plus beau que de se sentir compris, soutenu et écouté.

La seule idée de m’y rendre à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit me remplissait d’une joie immense : je savais que je pouvais compter sur toi pour parler, chanter (faux je te l’accorde) et surtout rire !

Jamais je n’oublierai les bons moments que nous y avons passé et je peux t’assurer que d’écrire ce que nous y avons vécus me permet de m’évader de ma réalité…
1
2
16
23
Floriane4631


« Hôpital Estétienne, 8 avenue des trois voleurs, chambre 912 ». C’est l’adresse. Je m’avance d’un pas assuré et saisi la poignée de la porte rouillée. Un grincement, un homme, tant pis. Plus rapide que moi, il s’empare de son arme. Les balles m’éraflent. Je me précipite derrière le pan de mur de la vaste pièce délabrée. Hors d’atteinte, je le contrains à me rejoindre. Le corps à corps à toujours était un de mes point fort. Mais lui aussi semble bien entrainé. Je ne vaincrais pas aujourd’hui. Il ne me reste qu’une solution, la fenêtre. Je survivrais. Ce n’est que partie remise. Sans faiblir je décoche un dernier coup qui déstabilise mon puissant adversaire. Cela me laisse le temps de sauter. Les carreaux volent en éclat. Et je valse avec les débris. Un étage, deux étages, maintenant. J’arc mes muscles et me réceptionne sur le toit d’une camionnette cyan. Un téléphone résonne. J’aperçois la cabine téléphonique par-dessus mon épaule. Cette fois déstabilisée, je saisis délicatement le combiné. C’est la première fois que j’échoue dans une mission.
« Vous avez dû faire la connaissance de votre partenaire. Il vous épaulera dans votre mission. Ne me décevez pas. »
Il ne pouvait pas le dire plus tôt ? Enervée, je fais demi-tour, et réentreprends d’infiltrer le bâtiment sans me faire repérer. La porte rouillée de la chambre 912. Je la hais maintenant. Un bon coup de pied bien placé et elle s’ouvre avec fracas.
« Tout ce bruit pour rien... C’est fatiguant… Que me vaut cette entrée si énergique chère partenaire ? »
Il n’y a pas que la porte que je hais désormais. Mon… partenaire (ça me fais un mal fou de le dire) est assis sur le mur derrière lequel nous avons lutté et se cure les ongles avec son couteau aiguisé. Il me dégoute. Je m’approche vers lui avec fureur. J’aurais envie de le pousser et de le voir s’esclaffer par terre comme un vieux sac, mais je sais que cela n’arrangerait pas mes affaires. Surtout que si je ne réussis pas mon coup, il risquerait d’être sarcastique et ça je ne le supporterais pas. Je suis capable de bien peu de sang-froid parfois. Cela m’a joué des tours il y a quelques années quand j’étais sur une mission délicate. Cela m’a valu quelques ennuie et nombre de mauvaises rencontres. Mais n’en parlons plus, ce temps est derrière moi désormais. Je plante mes prunelles dans ses faibles yeux bleu. Je sais mon regard noir perçant mais il ne semble pas déstabilisé.
« La prochaine fois un « bonjour, je suis votre nouveau coéquipier ! » serait plus cordial qu’un échange de balle » lui craché-je au visage avec ironie.
« J’aime savoir à qui j’ai à faire quand on me colle un mercenaire aux basquets sur une mission que j’aurais pu gérer seul en quelques heures. Cela dit vous ne m’avez pas déçu. C’est exactement ce à quoi je m’attendais. Bien joué le coup de la fenêtre, je ne m’y attendais pas. C’est bon de voir que de nos jours certains ont encore le sens des réalités et savent quand un combat est perdu d’avance ».
« Pardon, je ne vous ai pas écouté. Evitez les prolixes si vous tenez à ce que je ne vous coupe pas la langue » lui dis-je en regardant mes ongles et en surjouant un air hautain.
Il sembla amusé par cette réponse. C’est typiquement le genre d’homme que je ne peux pas encadrer. Ce genre qui se croit au-dessus de toute chose, inaccessible et désirable. Insupportable en somme. Mais qu’importe mon avis ! Ce que le grand chef désire, le grand chef a. Je travaillerai avec lui. Mais je lui ferais comprendre, par la force si il le faut, que nous somme des égal et que jamais je ne recevrais d’ordre de lui. Je pensais à ma condition de femme quand il décida de rouvrir sa grande bouche.
« Tu as faim ? Je vais chercher des pizzas. Je sens que le gigolot que nous avons à tuer ici n’est pas prêt de se pointer. » me demande-t-il sans la moindre animosité.
Alors comme ça il me laisse seule pendant la mission ? Je ne sais pas si c’est un signe de la confiance qu’il me porte, ce qui serait bizarre puisque nous venons à peine de nous rencontrer, ou juste de la stupidité. Qu’importe, il a sans doute raison et pour une fois ce n’est pas si désagréable de se faire servir.
« Une margaritta ce serait parfait. » lui répondes-je avec un sourire.
« Tu vois tu peux être charmante quand tu veux »
Quel con ! Comme une gamine je lui tire la langue. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, c’était tellement impulsif ! Il rigole maintenant. Voilà j’ai tout gagné. Si je le tue il pourra raconter ça à personne…Je chasse rapidement cette pensée de mon esprit. Il est parti en plus. Il faut maintenant que je me concentre sur tous les bruits alentours. Je suis en chasse, il ne faut pas l’oublier. Après quelques minutes, qui se rapprochent plus de l’heure, j’entends enfin du bruit. Puis un sifflement joyeux raisonne dans le couloir désert. C’est l’autre abruti à coup sûr ! Je reste sur mes gardes mais sans réelle conviction. La porte s’ouvre.
« Madame est servie ! » claironne-t-il.
Il me fatigue déjà. J’ai envie de l’étouffer avec sa bonne humeur communicative. Je me contente d’un merci, saisit la pizza et commence et manger. Le temps va être si long. Je suppose en plus que le boss nous a pris une seule chambre d’hôtel pour que l’on passe pour un petit couple tout ce qu’il y a de plus normal…Il ne faut pas que la mission s’éternise. Ce soir nous aurons d’autres instruction. Et demain ce sera fini. Courage.
« Et sinon… » commence-t-il.
« Tu ne vas pas commencer à me poser des questions sur ma vie là si ? » le coupais-je froidement. « Vu que tu as eu le privilège d’être mis au courant de notre coopération avant notre rencontre, je suppose que tu as lu mon dossier ? Si c’est le cas, tu sais déjà tout ce que tu as à savoir sur moi. Le cas échéant, tu ne sauras rien, ce qui est très bien aussi. Et ne commence pas à me parler de ta vie pour faire la discussion parce que je n’en ai rien à carrer. Sur ce, bonne concentration. »
« Quelle chaleur humaine, ça fait plaisir »
Enfin un peu de silence. Avec ma tirade je pense l’avoir calmé pour quelques heures. Je me lève promptement, sors de la pièce et me dirige vers la cabine téléphonique. Il est l’heure. La cible ne se montrera pas aujourd’hui. La sonnerie retentit pour la seconde fois.
« Hôtel des chamanes, première à droite, 700m »
Efficace comme toujours. Je me retourne et constate la présence de mon…partenaire.
« Hôtel des chamanes, première à droite, 700m »
Je vérifie que mes armes soient bien dissimulées par ma tenue. La rue est déserte mais l’hôtel risque d’être blindé, comme toujours. J’engage donc la marche en direction de l’hôtel.
« Hep pas si vite » me hèle l’homme. « On prend ma voiture ».
Une voiture ? Toujours plus. J’espère qu’elle est discrète au moins. Je le suis dans la ruelle qui longe l’hôpital. Derrière un monticule de poubelle et de rouille j’aperçois la fameuse voiture. Oh non… Une décapotable bleu pastel avec des jantes en alu étincelantes…Pour la discrétion on repassera.
« Je te présente ma titine » dit-il avec un sourire radieux.
Elle a un nom en plus. Quelle galère.
« Armes dans le coffre jeune demoiselle »
« Je garde mon couteau, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver dans la nuit »
« Mais je serais la ! »
« Justement »
Les armes déposées dans le coffre, nous rejoignons l’hôtel. Comme prévu, une seule chambre. Nous nous appelons les Ramiens et nous sommes en lune de miel. Sérieusement ? Aller se perdre dans ce lieu pour une lune de miel ? Ils n’avaient rien de plus crédible ?
« Chérie tu viens ? » interroge-t-il pour m’arracher à mes pensées moroses.
« Tout de suite mon amour, j’étais pensive » déclaré-je en offrant mon plus beau sourire forcé.
Je le rejoins d’un pas assuré et le prend par le bras. Un petit rire de jeune femme amoureuse et ils n’y verront que du feu. Nous montons les escaliers le sourire aux lèvres en saluant toute la foule que nous croisons. Il est plutôt doué dans le rôle du mari heureux ! Nous avons appris à nous fondre dans la masse et nous endossons à la perfection les rôles qui nous sont attribués. Je me demande souvent combien sont comme nous, là, à simuler des visages enjoués tandis qu’au fond deux ils ne pensent qu’a l’après. Nous arrivons enfin devant la porte de notre chambre. Il la déverrouille et nous entrons. Une fois la porte refermée derrière nous, je me dégage de lui brutalement et me dirige vers les fenêtres. Par habitude je jette un regard furtif dans la rue avant de tirer les rideaux. En théorie nous sommes à l’abris. L’hôtel a été choisi scrupuleusement, mais je ne fais guère confiance aux gens de bureau. Ils sont si loin de la réalité parfois… La suite est spacieuse. C’est le bon côté d’être des jeunes mariés. La décoration est vieillotte mais ce n’est pas pour me déplaire. Les murs sont ornés de moulages divers et de grands tapis recouvrent le sol. Une peau de bête recouvre le fond du lit. Dans le petit salon, des fauteuils encadrent une petite table basse en verre. Un jeu d’échec est déposé en son centre. Une partie semble avoir été commencée par les précédents occupant ou les femmes de chambre.
« Je vais me doucher, si tu rentres, tu es mort »
Je prends ma nuisette et rejoint la salle de bain. Une baignoire trône au milieu de la pièce. J’ouvre le robinet et me déshabille. J’espère qu’elle se remplira vite, je déteste attendre, surtout pour des choses futiles, bien qu’agréables. Un regard dans le miroir me confirme que j’ai passé une sale journée. Je remarque un peu de sang séché sur ma cuisse du aux débris de verre. Rien de grave. L’eau semble à hauteur suffisante. Je trempe mon pied et le retire instinctivement. L’eau est bouillante… comme toujours… Je m’assois donc contre la baignoire et tâche de ne pas m’énerver. Je récupère mon couteau et le regarde avec attention. Le bois de son manche provient des terres où j’ai grandi. Mon frère me l’a offert avant de quitter la maison. Certain crois en des dieux et portent des croix pour se protéger. Nous nous trouvons que rien n’est plus rassurant qu’un couteau bien aiguisé. Celui-là a du vécu. La lame a rouillé à force de contact répéter avec le sang. L’eau doit être bonne désormais. Je me relève, enjambe le baquet et m’immerge. Je vais rester un peu là, au calme, avant de rejoindre l’exécrable individu qui se trouve derrière la porte. Je ferme les yeux et profite. Après seulement quelques minutes mon partenaire se manifeste déjà. Je l’entends se rapprocher de la porte. Il tourne la poignée. Je jette mon couteau qui se plante dans le mur, à hauteur de sa gorge. Loupé.
« Je t’avais prévenue »
« Tu veux manger quoi ? Je suis en train de passer commande » répondit-il sèchement.
« Comme toi ça ira bien »
Pour une fois je m’en veux d’avoir essayé de l’assassiner… Je sors de bon bain et enfile mon étoffe. Je récupère mon couteau et sors. Il me regarde avec amertume.
« Ça va, je suis désolé ok ? »
Pas de réponse. Il commence à saisir les codes. Je prends place dans le fauteuil du petit salon et analyse la partie en cours. Les blancs sont en bien mauvaise posture. Je déclare alors que c’est à eux de continuer. J’aime jouer seule. Il faut se concentrer tout en tachant d’oublier sa stratégie d’un coup sur l’autre. C’est un exercice passionnant et tueur de temps. On sonne. Ce doit être le diner. Mon partenaire se lève et le récupère. En bon gentleman il n’oubli pas de donner un pourboire. Je trouve ça surfait. Il m’apporte mon plateau. Ce soir ce sera donc spaghetti aux cèpes. Pourquoi pas. Je déguste mon repas sans me presser. Il me reste encore un peu de temps avant le coup de fil. Une fois fini je dépose mon plateau sur le pas de la porte et m’allonge dans le lit. La sonnerie du téléphone me réveille. Cela ne doit pas être la première puisque mon partenaire saisit déjà le combiné. Il s’empresse de mettre le haut-parleur.
« J’écoute »
« Je vais être bref. Vous avez sans doute déjà entendu parler de Sarah CARIG, la femme la plus influente de terre. Elle est à la tête d’à peu près tous les trafics imaginables : femmes, organes, drogues, armes, et la liste est encore longue. Ses hommes exercent leurs activités dans tous les pays, et elle dispose de soutiens dans toutes les institutions. Même si nous arrivons à en arrêter, elle ne met pas 1h avant d’en être informé, de les tuer et de les remplacer. Votre rôle est donc d’éliminer cette femme. Nous vous aiderons par tous les moyens mais notre contact doit se faire dans la plus stricte intimité. Cette mission n’est pas simple. La cible se déplace souvent et ses gardes sont partout. Faites au plus vite même si nous savons que c’est une histoire de plusieurs mois, voire d’année. Risquez vos vies et ne nous décevez pas. »
« Par ou commence-t-on ? »
« L’Italie. Vous recevrez les coordonnées GPS de votre hôtel d’ici quelques instants. Bon courage. »
Comme promis l’appel ne dura que quelques instants. Nous allons nous attaquer à Sarah CARIG, et nous allons sans doute y laisser notre vie. Nous ne pouvons nous fier à personne. Strictement personne. Nous sommes deux contre le monde entier. Même si il semble sincère, nous devons nous méfier de notre employeur. Nous ne dormirons plus. Cette mission est sans doute la dernière de notre carrière mais aussi la plus belle. Si nous la réussissons, nous serons à l’apogée de notre art ! Mes yeux se pose sur mon partenaire. Lui aussi est pensif, mais au-delà de tout il semble rêveur. Les yeux dans le vide et le sourire sur les lèvres. Il est définitivement suicidaire ou inconscient. Je dépose mon couteau sur la table de nuit de façon à pouvoir m’en servir au moindre mouvement et m’endors paisiblement.
1
5
20
10
Défi
Floriane4631


Il n’est rien de pire que le jugement. C’est ce qui construit notre vie. Alors quand on parle de physique, on se compare, on se sent laid. Celui qui a un gros nez le voudrais faire petit, celle à la poitrine généreuse convoite le bonnet B, les yeux banals regrettent le bleu azur. Alors celui dont les dents ont poussé de façon anarchique se rue chez l’orthodontiste, et celles dont les lèvres sont fines ouvrent la porte de la clinique. Mais il est une chose que ces gens n’ont pas saisi. La beauté n’est pas physique. La beauté est attitude. Lorsque l’on passe de la timidité à l’assurance, les regards se tournent vers nous. Lorsque l’on met en lumière nos plus grand complexe, ils disparaissent. Qui pourrait tenter de faire douter quelqu’un qui s’assume pleinement ? Alors n’ayez plus peur. Faites ce qui vous plait, faites ce qui vous fait vibrer ! Soyez-vous, soyez beaux !
3
1
0
1

Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Tout simplement pour canaliser mon imagination débordante et l'utiliser de manière constructive...

Listes

Avec Perlie Juncker, 365 jours...
0