Ensemble trés hétéroclite de poèmes ; trés souvent expérimentaux et sérieux, de temps à autres plus légers.

Un voyage du fond du cœur jusqu'au bout du monde.


(Le récit va nécessiter moult apports aprés sa prime rédaction. Lisez à vos risques et périls.)



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Τοῖς ἄστρασι · τῇ φιαρώτατῃ ·

Per aspera, per ardua,
Per sanguis, per īnspīrātiō,
Sīc ītur ad astra.

O quam sānctus, quam serēnus,
O quam sibillinus esse Rex crēditur.

Beātum illud quod suffert tentātiōnem,
Quoniam cum probātus fuerit accēdet ad Urbem Aurea.

O quam trīstis, quam gentīlis,
O quam capitālis O narcissī aliubi.

Sīc, Fulvum, cui ussistī ?
Furvum, cui īnfuscābās ?

Sīdera, fōns mundī,
Sīdera, ignēs divinī, ἐλέησον.

✶✶✶

,
☞ La Thrène d’Abrskil d’Ialbuzi, le Fléau du Ciel
⟨ Nino, fuyant l'Arménie, est mandée par le Ciel et les Sept Luminaire pour terrasser Abrskil, le terrible titan qui retient les étoiles. ⟩
☞ De l'Écoumène à l'Érème
⟨ Boeſ d’Écoumène, explorateur érudit, cherche le Royaume de Dieu. ⟩
☞ Shābath
⟨ Dans les viscères de la sylve, on communie. ⟩
☞ La Fièvre de l'Aède
⟨ Il a vu. Il ne peut pas oublier. ⟩
☞ Solitaire
⟨ Elle brille dans le ciel, et lui sussurre songes et rêveries. ⟩
☞ Dans l’Œil du Judas
⟨ Un cadavre retrouvé au bord du lac. Pauvre hère aux abois. ⟩
☞ Songe au clair de Terre
⟨ Il marche sur le Pont des Pleurs, ce pèlerin qui ne connaît que la Fin. ⟩

;
☞ Aujourd'hui il neige
⟨ J’ai compté jusqu’au bout, mais Maman n’est toujours par revenue. ⟩
☞ Air de guitare aux clairs deux lunes
⟨ Une nuit sous la Lunes. ⟩

.
☞ La Fleur de Cassilda
⟨ Il a cueilli la Fleur, et s'est piqué sur l'épine. ⟩
☞ Dans Son Ombre
⟨ Le sel, le sable et le sec ; son Dieu l’embrasse. ⟩
☞ Élégie Pélagique
⟨ Te voilà à la maison. ⟩

Corpus hétéroclite visant à construire une chronique de la Cité de Scribopolis. Vous y trouverez drames et joies ; beaucoup de bêtises, et un peu d'expériences littéraires, mais juste un peu.

Une série de mots, et seulement quelques minutes pour composer de petites rédactions poétiques.

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Locuteur conscient et propriétaire de sa langue, j’ai fait le choix de suivre ou non certaines règles de la grammaire du Français Standard, dans un souci de cohérence, ou de justesse.
Entre autres :
*L’accord se fait strictement avec le sujet. Le verbe auxiliaire « Avoir » n’a donc aucune prévalence particulière, et la règle d’usage sera la même que pour « Être ». Ex : « Elles ont étées en ville »
*L’accord se fait par proximité. Il n’y a donc pas prévalence du masculin. Ex : « Bob et Berthes sont bien belles. »
*Certaines graphies peuvent être consciemment archaïques, sans pour autant rentrer en conflit avec les interprétations communes de certaines lettres. Ainsi « Crystal » peut très bien côtoyer « Ognon », car d’un côté le « y » est toujours d’usage et pouvant remplacer convenablement un « i », mais « -ign- » de « Oignon » n’est plus qu’un artefact invalide ne correspondant plus à aucune réalité contemporaine (« Montaigne » et « Gaaigner » ne s’écrivent plus ainsi.) et encourageant le doute et l’incertitude (Est-ce /ɲ/, /iɲ/, autre chose ?).
Addendum : Je n’ai pas forcément en tête l’ensemble des règles que j’ai rectifié à ma convenance à l’instant de la cette rédaction, j’aviserai en fonction des différents retours et rappels.

Couverture : OGYGIA... THE EVE OF ST JOHN-THE BAPTIST, AT THE PAPS OF D'ANU par Tighe O'Donoghue Ross

Tôt matin levé, je me complais à conter quelques vers lurons pour souhaiter l'heureuse journée à mes trés chers concitoyens.

Fourre-tout de trucs pas finis, en cours d'écriture. Comme ça les copains sont contents, ils annotent.

Le guide leva la main. Le groupe se figea.
L’atmosphère étouffante ne rendait pas moins irréel cet oasis aux allures de mirage.
Ils allaient pouvoir se désaltérer, plonger leurs mains éculées dans l’eau, calmer les brûlures striant leurs corps.
Mais le guide avait levé la main. Et le groupe s’était figé.
Devant eux, de l’autre côté de la mare, une présence s’imposait.
À l’ombre des palmiers, lapant paisiblement ; un roi régnait.

« Em-Amelaq »

Le mot se glissa entre les différents gardes autochtones, comme la sueur s’infiltrant dans leurs étoffes, la peur dans leurs pensées.
Un marin du Norakkadera commença à trépider son tromblon. Il glissa hors de ses mains, et vola à l’eau, lancé par le guide. Le pâle fusiller s’apprêtait à répondre, lorsqu’il reçut une gifle sonore, ordonnant le silence.
Un grognement roula. La bête avait levée la tête, et les fixait, méfiante.
Ses pupilles scrutant chacun des membres de l’expédition, son flair fouillant l’air de la moindre prophétie.
Une de ses immenses patte gratta le sol, brassa le lac, dans leur direction ; et le grondement se fondit en feulement.
Les indigènes jetèrent leurs armes au sol ; sans distinction, couteaux, sabres et lances se retrouvèrent noyés dans le sable. S’ensuivit une ahurissante cérémonie, où tous sans exception, genoux au sol, prièrent et rendirent hommage.
Mais les étrangers, eux, restaient figés ; creux des connaissances antiques, vides des savoirs conformes ; seulement saisis de confusion.
L’animal rugit, découvrant des crocs prodigieux, une langue pour lance.
Dans leur lecte occulte, ils demandaient aux explorateurs d’outre-mer de les imiter, de déposer front et fierté contre le sable, et d’attendre avec respect.
L’animal vociféra, et dans son dos, s’éleva une immense queue plumée, qui s’ouvrit en un soleil irradiant d’azur, de jade, de rubis ; une couronne des plus belles, des plus grandes, des plus augustes.
Et alors tous firent prosternation, et demandèrent pardon.

Le pardon du Roi, Seigneur de ces lieux,
Em-Amelaq.

[CV]

Il zappe, le regard dans le vide, jusqu'à tomber sur les images d'une affaire sordide.
"Les événements se sont déroulés dans le petit bourg de Villechien, en Normandie. C’est pendant 5 ans qu’un dénommé Bernard Dainbou a séquestré les membres de sa famille..."

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Locuteur conscient et propriétaire de sa langue, j’ai fait le choix de suivre ou non certaines règles de la grammaire du Français Standard, dans un souci de cohérence, ou de justesse.
Entre autres :
*L’accord se fait strictement avec le sujet. Le verbe auxiliaire « Avoir » n’a donc aucune prévalence particulière, et la règle d’usage sera la même que pour « Être ». Ex : « Elles ont étées en ville »
*L’accord se fait par proximité. Il n’y a donc pas prévalence du masculin. Ex : « Bob et Berthes sont bien belles. »
*Certaines graphies peuvent être consciemment archaïques, sans pour autant rentrer en conflit avec les interprétations communes de certaines lettres. Ainsi « Crystal » peut très bien côtoyer « Ognon », car d’un côté le « y » est toujours d’usage et pouvant remplacer convenablement un « i », mais « -ign- » de « Oignon » n’est plus qu’un artefact invalide ne correspondant plus à aucune réalité contemporaine (« Montaigne » et « Gaaigner » ne s’écrivent plus ainsi.) et encourageant le doute et l’incertitude (Est-ce /ɲ/, /iɲ/, autre chose ?).
Addendum : Je n’ai pas forcément en tête l’ensemble des règles que j’ai rectifié à ma convenance à l’instant de la cette rédaction, j’aviserai en fonction des différents retours et rappels.

La Ville se fait silencieuse, alors que l'hiver jette son ombre sur la Forêt.
Emil le goupil semble avoir profité trop longtemps de l'hospitalité des lapins de la Garenne du Vieux Pont ; il doit maintenant partir ...

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Texte rédigé dans le cadre du Premier Concours de Scribopolis : https://www.scribay.com/text/574123708/-concours-scribopolis--la-rentree-des-troupeaux

Vous pouvez également rejoindre la Cité : https://discord.gg/97uwh4zYgG

Couverture : Zalipie - le vieux pont

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Locuteur conscient et propriétaire de sa langue, j’ai fait le choix de suivre ou non certaines règles de la grammaire du Français Standard, dans un souci de cohérence, ou de justesse.
Entre autres :
*L’accord se fait strictement avec le sujet. Le verbe auxiliaire « Avoir » n’a donc aucune prévalence particulière, et la règle d’usage sera la même que pour « Être ». Ex : « Elles ont étées en ville »
*L’accord se fait par proximité. Il n’y a donc pas prévalence du masculin. Ex : « Bob et Berthes sont bien belles. »
*Certaines graphies peuvent être consciemment archaïques, sans pour autant rentrer en conflit avec les interprétations communes de certaines lettres. Ainsi « Crystal » peut très bien côtoyer « Ognon », car d’un côté le « y » est toujours d’usage et pouvant remplacer convenablement un « i », mais « -ign- » de « Oignon » n’est plus qu’un artefact invalide ne correspondant plus à aucune réalité contemporaine (« Montaigne » et « Gaaigner » ne s’écrivent plus ainsi.) et encourageant le doute et l’incertitude (Est-ce /ɲ/, /iɲ/, autre chose ?).
Addendum : Je n’ai pas forcément en tête l’ensemble des règles que j’ai rectifié à ma convenance à l’instant de la cette rédaction, j’aviserai en fonction des différents retours et rappels.

[CV]

Il erre dans les Sables Sempiternelles suite à un exil forcé, accusé de subversion et prosélytisme, et lorsque l'espoir même de trouver le pardon s'étiole, les affres du désert lui retirent sa conscience ...

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Couverture par Jason Jay DOTS, ses liens :

https://fr.tipeee.com/jasonjaydots/
https://twitter.com/JasonJayDOTS

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Locuteur conscient et propriétaire de sa langue, j’ai fait le choix de suivre ou non certaines règles de la grammaire du Français Standard, dans un souci de cohérence, ou de justesse.
Entre autres :
*L’accord se fait strictement avec le sujet. Le verbe auxiliaire « Avoir » n’a donc aucune prévalence particulière, et la règle d’usage sera la même que pour « Être ». Ex : « Elles ont étées en ville »
*L’accord se fait par proximité. Il n’y a donc pas prévalence du masculin. Ex : « Bob et Berthes sont bien belles. »
*Certaines graphies peuvent être consciemment archaïques, sans pour autant rentrer en conflit avec les interprétations communes de certaines lettres. Ainsi « Crystal » peut très bien côtoyer « Ognon », car d’un côté le « y » est toujours d’usage et pouvant remplacer convenablement un « i », mais « -ign- » de « Oignon » n’est plus qu’un artefact invalide ne correspondant plus à aucune réalité contemporaine (« Montaigne » et « Gaaigner » ne s’écrivent plus ainsi.) et encourageant le doute et l’incertitude (Est-ce /ɲ/, /iɲ/, autre chose ?).
Addendum : Je n’ai pas forcément en tête l’ensemble des règles que j’ai rectifié à ma convenance à l’instant de la cette rédaction, j’aviserai en fonction des différents retours et rappels.