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Aubépine

Aubépine
À ces gens qui disent bonjour quand il aurait fallu dire bonsoir...
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Aubépine
Ce poème en vers offre le point de vue d'un vieux sans-abri sur les passants.
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Défi
Aubépine
Contenu sensible, charnel, sensuel. Pour lecteur averti.
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Défi
Aubépine
Au printemps je cueillais des bouquets de lilas
Dont le parfum exquis à la fleur mauve et blanche
Embaumait la maison, de cette effluve franche
Abeilles et papillons abondaient aux galas
De ce jardin fleuri à la douce candeur
Qui goûtait le sirop de ces heures bien pleines
Où les jeux inventés les bassins de sirènes
Les chasses au trésor n’étaient que pur bonheur
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Aubépine
Un humble poème qui traite d'amour.
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Aubépine
Poème inspiré par la pandémie actuelle.
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Défi
Aubépine

« - Bonjour fille aux yeux d’eau - Qui es-tu jolie dame ?
- Je suis qui tu seras, qui tu feras mûrir.
Écoute ces conseils, ceux que je peux t’offrir :
De ta curiosité, n’éteins jamais la flamme…
- Pourquoi me dis-tu ça ? Comment oublier ça ?
- Tout se perd ici bas, si l’on n’y prend pas garde,
Retrouver l’énergie, des questions, il me tarde !
Vois-tu j’ai délaissé, comme le temps passa,
Cette soif de savoir, cette candeur sublime
De l’émerveillement ; mon regard s’est éteint,
L’aventure a cessé, elle a fané mon teint,
Car ainsi vont les vies que la fatigue abîme.
- Et maintenant j’ai peur ! - N’aie crainte chère enfant,
Tu sais déjà beaucoup, car tu es si sensible,
La douleur t’est connue, dans ta vie si paisible !
Si le pire t’attend, le meilleur tout autant,
Surprendra ton destin. Tu trouveras refuge,
Dans l’imagination, dans le fantasme pur
Et dans la poésie, romantique ou d’azur,
Ta plume pour amie, ton esprit pour seul juge,
Face au monde cruel et à l’adversité.
En ton cœur dépouillé, tombant tout artifice,
Tu renaîtras alors, bâtissant l’édifice
En ton être éclairé, d’une noble cité.
Après de noires années, te viendra l’aide chère,
Et tu seras chérie et ta terre en jachère,
Recevra tous les soins, donnera tous les fruits,
Et l’amour veillera sur tes jours et tes nuits. »
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Aubépine
Sonnet sur un confinement mal vécu. (Ce qui n'est pas totalement mon cas, rassurez-vous !)
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Aubépine
Poème vaguement inspiré de El Desdichado, de Gérard de Nerval.
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Aubépine
Un poème inspiré par l'Idéal baudelairien.
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Aubépine


Aux portes alignées la ligne parut nette.
Dans la clarté je vis la blanche silhouette ;
Et chassant l’animal, le lapin fit un bond,
Pelage de flocons fol esprit vagabond,
Je m’égarais ainsi, à force de le suivre,
Comme inscrit pas à pas dans les pages d’un livre,
J’entendis la comptine en mon cher palpitant,
De l’enfance attendrie qu’il me rappelait tant !

J’avançais lentement dans le couloir immense,
Aux dalles en damier, dédale de démence !
Un miroir affichait mon double dans l’abîme
Profondeur de l’ego, qu’ainsi le reflet mime.
Sur le grand échiquier, sans plus de clairvoyance,
En hâte mon esprit se fit très lourd et dense.

J’entendis dans un cri, cet appel de la peur
Propre au prophète noir, résonner dans mon cœur !
Cet oiseau de malheur avait la voix troublante !
Je perdais la raison, plongé dans la tourmente
Par un corbeau maudit, qui décrivait un rond ;
Triste sire tournant au-dessus de mon front,
Dont l’ombre remuait dessous la nue absente,
Un nébuleux plafond rendait l’allée pesante…
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Aubépine

Dans les vertes vallées, les troupeaux paresseux,
Se repaissent sans bruit de la douce Arcadie,
De ses herbages frais et la tête hardie,
Grimpent docilement sur le flanc montagneux.
Dans les vertes vallées, une tombe repose,
Que dévoile en secret l'ombre des frênes noirs,
Au candide berger, qui profane aux savoirs,
Sur l'inscription sacrée, sa main craintive appose.
Une femme approchant, le regarde en silence,
Songeant, à l'écouter prononcer la sentence,
Qu'on ignore la mort, en ce pays parfait.
Alors tel un agneau, de la phrase latine,
Sous les yeux attendris, de la femme qui sait,
Il omet en un sens la nature divine.
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