Sonnet du berger
de Aubépine
Dans les vertes vallées, les troupeaux paresseux,
Se repaissent sans bruit de la douce Arcadie,
De ses herbages frais et la tête hardie,
Grimpent docilement sur le flanc montagneux.
Dans les vertes vallées, une tombe repose,
Que dévoile en secret l'ombre des frênes noirs,
Au candide berger, qui profane aux savoirs,
Sur l'inscription sacrée, sa main craintive appose.
Une femme approchant, le regarde en silence,
Songeant, à l'écouter prononcer la sentence,
Qu'on ignore la mort, en ce pays parfait.
Alors tel un agneau, de la phrase latine,
Sous les yeux attendris, de la femme qui sait,
Il omet en un sens la nature divine.
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Sonnet du berger | Chapitre | 0 message |
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