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Alexia.T

Alexia.T
Ici mon premier essai de poésies qui sera complété si vous le voulez.
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Défi
Alexia.T

La terre, la vie, tout ce qui nous entoure, le monde. J'avais créé tout cela avec soin et délicatesse. Et certains me l'on détruit avec rage et brutalité.Enfin certains d'entre eux voulaient se l'approprier.  Je l'avais créé de mes propres mains, de mes propres doigts, de ma propre imagination. Je crois maintenant que je suis un abruti. Créé pour eux et ils l'ont détruit. J'ai dû faire quelque chose de mal. Quoi ? Je me le demande toujours...
Je ne suis pas l'un d'entre eux. Je suis le fondateur de cet univers et j'ai pleuré car ils voulaient me le détruire.  Pensez, imaginer que vous venez de terminer un roman magnifique, magique, c'est votre bébé, il est sorti de votre propre cerveau et vos personnages que vous avez vous-même créés brûlent votre livre...
Vous voyez dans quel état j'ai été.
Mais maintenant le monde est en paix.
J'ai créé un nouveau monde. Un monde où tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Un monde pacifique. Comme un roman de dystopie sans la partie post-apocalyptique. 
J'ai créé ce monde, ce monde où mes nouveaux humains ne détruiront jamais mon oeuvre, leur vie. J'ai créé ce monde dont j'ai tant rêvé. Mon premier essai a été un échec, je n'avais pas le droit à l'erreur cette fois-ci. Et j'ai réussi.
J'ai effacé toute trace de violence dans leur cerveau, j'ai créé une nouvelle intelligence. Tous sont désormais capables de comprendre que chaque vie est importante, qu'il ne faut pas la gâcher. Tous comprennent qu'en tuant l'autre, ils se tuent eux-même, ils tuent leurs congénères. Ils comprennent. Je n'en reviens toujours pas. J'ai réussi. 
Pour preuve, voici l'une des pensées d'une petite fille à l'heure qu'il est :
"Je suis terrienne, je suis musulmane, chrétienne, bouddhiste... Je suis ce que le monde veut que je sois. Je suis humaine. Pourquoi ce fier a une seule religion alors qu'il y en a des dizaines ? Qui croire ? Tous. Je crois tout le monde. Il y a partout une part de vérité. Je suis ce que la vie m'a donné et je suis moi-même. Je vie pour moi et non pour un dieu en particulier. Je vie pour tous. Je suis tout, je ne suis rien. Je suis. Je vie donc je suis."
C'est incroyable, j'en pleure de joie. J'ai réussi !
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Défi
Alexia.T

Demain, cela va être le plus beau jour de notre vie. J'ai tellement hâte. Un seul problème. Je n'ai pas encore trouvé la robe de marié à Sira. Elle, elle dit qu'elle en voudrait une comme Cendrillon. Je ne lui ai pas dit que je ne connaissais pas Cendrillon. Je n'est pas assez d'argent pour lui acheter la robe de ses rêves. Mais rêve-t-elle en vraiment ? Elle dit que durant le mariage c'est la robe qui fait tout. Moi je dis que ce n'est pas l'emballage mais ce qu'il y a à l'intérieur. Mais bon, chacun son point de vue... Je l'aime après tout alors je la respecte et je vais faire tout mon possible pour qu'elle soit la plus heureuse. Elle a l'air surexcitée. Elle m'a confiée la dure tâche d'acheter sa robe parce qu'elle me fait confiance. Elle croit que je l'ai acheté depuis déjà bien longtemps. Mais ce qu'elle ne sait pas c'est que je n'ai encore aucune idée de sa robe idéale et que je ne sais toujours pas où est-ce que je vais la trouver. Je vais chercher le courrier en priant pour que ma paye du mois y soit. A la place j'y trouve une affiche sur laquelle se trouve une robe de marier porter par une fille aux cheveux blonds et aux yeux bleus. En dessous se trouve un slogan : "Ressembler à Cendrillon en ne dépensant pas un rond". Puis en tout petit : "Cette robe n'a encore jamais été portée et pourtant elle est à votre porter". Cent euros. C'est le chiffre indiqué sur l'affiche. Je suis sceptique mais c'est exactement la robe que Sira souhaiterait avoir alors je postule. De tout de façon je n'ai pas d'autre choix. J'envoie à courrier à l'adresse inscrite sur l'affiche et ils me répondent dans l’après-midi. J'ai réussi à négocier la robe pour l'avoir à soixante quinze euros. Il me la livre demain matin. Notre mariage est demain après-midi alors j'espère la recevoir à temps car je n'ai pas de plan B.Je la reçois comme prévu le lendemain matin. Elle est magnifique. Il va me falloir un peu de temps avant de réaliser que je l'ai enfin avec moi et de ne plus stresser. Enfin ! Sira est partie se faire maquiller et coiffer par une professionnelle. Elle en profite bien parce que je ne peux malheureusement pas lui en payer tous les jours. J'ai donc encore un peu de temps devant moi. Je m'occupe comme je peux en tuant le temps à contempler la robe à Sira. Elle est tellement parfaite qu'elle fait peur. J'entends le bruit des clés dans la serrure. Je cache la robe dans le placard et cours m'asseoir sur le canapé en toute hâte. Sira entre encore et toujours plus belle que dans mon souvenir. On s'embrasse passionnément puis elle me pose comme à son habitude des tas de questions sur sa robe. Comment est-elle ? Tu la bien choisi ? Est-ce que tu es sûr qu'elle m'ira bien ? ...  Et comme à mon habitude je lui réponds par un sourire mais pour la première fois réel et sans stresse cacher derrière.


L'heure de l'essayage est arrivé, j'ouvre le placard et la robe a disparu...
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Défi
Alexia.T

Inspiration, pause. Expiration. Un concept simple. Qui pourtant repose sur tout un système complexe. La vie. La vie, et tout ce qui l'entoure, toutes ces sensations indéfinissable que nous remarquons à peine, trop pressé, par ce temps qui défile, invisible, cruel. Pourtant je décidai, pour une fois, de laisser du temps au temps. Et, pour la première fois depuis bien longtemps, je me sentis respirer. Ce geste banal, que tout être a un jour découvert puis très vite oublié. La respiration. C'est pourtant le centre du monde, ce monde des sensations. Cet air froid d'un hiver un peu plus rude que les autres qui traverse le corps et me fait redécouvrir des poils jusqu'à maintenant oubliés, sentir chaque muscle de mon corps se contracter durant une fraction de seconde, je le rejette rapidement dans un nuage de buée qui s'évacue tout autour de moi. Cet air marin, doux, humide et salé que j'ai gardé un peu trop longtemps dans mes poumons avant de le recracher en toussotant. Mes poumons jusqu'alors baignés de cet air parisien où durant ces jours d'été la pollution et la chaleur sont à leur acmé. Cet air étouffant et oppressant. Ce dimanche où la forêt est envahie de cet air frais et humide extrait des arbres alentours, remplit vos muscles d'une sensation de bien-être absolu. Chaque endroit du monde, chaque moment de la journée sont associés à un air différent. Un concept simple. La respiration. Et des milliers de dérives possibles.
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Défi
Alexia.T
Une lettre, posée sur la table de la cuisine. L'appartement vide. Voilà ce qui m'attendait en rentrant du travail ce soir-là. 3 mots : "je te quitte". Je suis resté abasourdi un long moment avant de réellement comprendre ce qui m'arrivait. Souvent, j'y repense, en espérant secrètement son retour. Mon réveil rompt le silence de la nuit, je me lève comme tous les matins en pensant à elle et répète les mêmes actions machinalement, comme un automate. Prendre une douche. Préparer mon café. Ouvrir les fenêtres. Et c'est à cet instant, en baissant le regard sur la rue, que je l'aperçois. Mon cœur s'emballe, ça y est ce jour dont j'ai rêvé durant des nuits entières est enfin arrivé ! Mon cœur papillonne, j'ai des étoiles dans les yeux, jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle n'est pas seule. Au bout de ses délicates petites mains, se tient un homme, qui semblait être son nouveau compagnon. Et ces images de bon matin ont remué le couteau dans la plaie. Mon cœur déjà fragilisé a soudainement succombé à la tristesse, puis à la colère. Elle est vraiment culottée, elle change de mec comme de chemise ! Sous mes yeux ! Et toutes sortes d'insultes ont fusé dans ma tête à ce moment-là. Je détourn
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