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Golan

"Restes", revue numérique de création littéraire : https://revuerestes.wordpress.com/

Si tu te classes dans l'écriture expérimentale, tes textes peuvent nous intéresser !

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œuvres
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"J'aime" reçus

Œuvres

Golan
À l’abri de quelques sentiers j’observe non pas l’arbre mais l’entrepôt – car l’exposition a fait long feu – sur le feuillage de la pluie et du soleil. Il faut garder ce cadre qui, j’insiste, ne comprend pas l’arc-en-ciel ; rien que cet éclat de jour et d’eau que l’on ne nommera pas davantage, le tronc coupé, le mouvement qui ne peut venir du vent mais de la fonction même de l’éclat. Il faut cette rigueur dans le rabattement de tout, et la distance encore quant aux sentiers, pour toucher, pendant le clin des yeux, un peu de la vérité du soleil.
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Golan
Tu commençais ce journal pour rétablir une vérité que l’enchevêtrement de tes cadavres a corrompu. Tu te regardais, regardes-toi, ressemblais-tu seulement à une portion de ton premier corps ? Que restait de toi sous les coutures ? C’est ridicule. Tu acceptais les cendres du passé, tourné seulement vers un présent de chair torréfiée – tu sentais cet arôme de percolation, ton arôme de nouveau-né ! Tu mens. Tu avais pris ces notes pour redonner sens à la douleur. Tu voulais un herbier pour le sang, les fractures ouvertes, et ta vanité. Que foutais-tu ici ? Tu t’es posé la question plusieurs fois il te semble. Aujourd’hui en tout cas. Et aujourd’hui. Et maintenant. Tu es tombé sur le journal suffisamment vite cette fois, peu après ta sortie du percolateur. Les souvenirs – ah ! – sont frais : un univers qui patauge, ton peuple – tu t’imagines leur peau sans grumeaux – qui s’ennuie de la guerre. L’univers est bien géré. Ton peuple a payé avant ta naissance. Tu regrettais de ne pas pouvoir répertorier les sensations de la naissance dans ton herbier. Tu ne te souvenais pas trop du reste. Aujourd’hui tu t’en souviens. Menteur, comment pourrais-tu te souvenir ? Qu’as-tu de commun avec les so
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Rien ne me heurte davantage que la conjonction de l’ennui et de ma finitude. Ce sont deux pôles magnétiques qui gagneraient à se mépriser. J’ai senti comme une lueur antique, désuète, qui m’intimait de me battre. J’ai considéré comme raisonnable, faute de mieux, de consacrer une dizaine d’années à l’édification de mon avatar augmenté. Je l’ai devant moi ; c’est un tas de chairs dépareillées qui ne présente aucune ressemblance physique avec moi, et tout est dit par ce biais : mon enveloppe compte moins que mon intellect. L'avatar contient une infinité de variables qui lui permettent de se rapprocher de ma personnalité : [Si : par temps de pluie, en ville, lors d’une matinée banale, un inconnu m’interpelle sur la politique reenienne, alors…] Je me suis par ailleurs entretenu avec lui des milliers d’heures durant, exercice pénible : nous sommes sur la même longueur d’onde et les discussions tournent à l’autocongratulation. Lorsque nous divergeons, c’est parce que l'avatar use de mon désir de contradiction et de différenciation, ceci à l’encontre du bon sens et à mon double désarroi. J’ai parachevé mon œuvre il y a une dizaine de jours. J’ai intégré le contenu de la Bibliothèque Cohési
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Listes

Avec Le pur et l'impur, Réflexions & Projet, Sauvage collage, Les amours de Zénaïde, Lettre à moi-même, Journal d'un monde qui s'achève en traînant la patte...

Discussions créées

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