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fille_des_étoiles

Maman de deux enfants.
Amoureuse depuis 18 ans.
J'aime ecrire mais sans avoir une grande confiance en ma capacité à transmettre des émotions.

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
fille_des_étoiles


Ah te voilà enfin. Tu crois que tu me fais peur ? C’est ça que tu penses, que j’ai peur de toi ? Tu m’as déjà tellement fait de mal, tu m’as tout pris. Tu m’as pris tout le monde, tous ceux qui comptaient pour moi.
J’ai de la peine pour toi en fait. J’ai de la peine que tu passes ton temps à détruire ce que la vie construit. Vous êtes sœurs mais tout vous oppose. Elle est agréable, douce malgré les coups durs. Elle sème le bonheur autour d’elle. Elle rend les gens heureux. Elle créée des familles pendant que tu t’obstines à les détruire.  
Je ne sais pas pourquoi tu fais ça. Tout au long de ma vie je t’ai vu prendre des gens que j’aimais. J’ai pleuré à cause de toi, je me suis sentie anéantie, au plus bas. Et pourtant je suis toujours là. Tu vois je suis comme une fleur à qui on aurait arraché douloureusement chaque pétale. Je suis moins jolie c’est sûr mais je suis toujours debout. Et aucune des tempêtes que tu as soufflées durant mon existence n’a réussi à m’abattre. Aucune.
Seulement voilà aujourd’hui j’ai fait mon temps et c’est sans difficulté que je vais te suivre. Je n’essaierai même pas de me débattre, je ne vais pas résister. Allez fait le ton sale travail.
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Défi
fille_des_étoiles



Depuis que je suis une petite fille, j’ai toujours rêvé du grand amour, du coup de foudre, du prince charmant. Celui qui vous tombe dessus sans prévenir.
Et il y a 6 ans, ça m’est arrivé, à moi. J’ai rencontré Lorenzo alors que j’étais serveuse dans un bar. Tous les matins il venait prendre un expresso et lire son journal. Il se mettait toujours à la même table. Il était tellement beau dans son costume. Il était à la fois intimidant et terriblement sexy. Depuis la première fois où je l’ai vu franchir la porte du bar j’ai totalement craqué sur lui. Il était grand, brun, une jolie barbe bien taillée, toujours très classe. Il m’attirait, m’intriguait. Mais bon autant être lucide je n’avais aucune chance avec lui, enfin ça c’est ce que je me répétais.
Au bout de trois semaines, alors que je lui apportais son café, il m’a demandé comment je m’appelais. Mon cœur s’est accéléré, j’ai senti le rouge me monter aux joues, j’étais clairement mal-à-l’aise. J’ai quand même réussi à lui sortir un timide « Alice ». Et là je n’oublierai jamais ce qu’il a répondu « Alice, ça fait un moment que je vous observe et vous êtes vraiment charmante ». J’étais étonnée, flattée, gênée. Oh mais comme il était beau, jamais je n’avais vu u si bel homme, il avait quelque chose d’hypnotique, il me fascinait. Ce n’est pas dans mes habitudes mais je dois avouer que nous avons appris à nous connaitre plus intimement ce matin même, chez moi, sans dire un mot de plus. Et on s’est revus plusieurs fois jusqu’à ne plus se quitter.
J’étais amoureuse de lui, on était heureux, on avait tellement de projets, mais j’ai tout gâché. On a vécu une belle histoire sans obstacles pendant presque un an. Et là j’ai commis ma première erreur. Je m’entendais bien avec son meilleur ami, Olivier. Alors qu’il était invité à la maison à diner, j’ai passé beaucoup de temps à rire et parler avec lui, c’était vraiment déplacé. Lorenzo était tellement déçu, blessé. Il m'a dit qu'il n'appréciait pas du tout que je le fasse passer pour un imbécile aux yeux de ses amis. Il tapait dans les meubles, il était rouge de colère. Il m’a bousculée, peut être un peu fort mais c’est normal j’avais vraiment dépassé les limites. Je ne sais pas ce qui m'a pris, je suis vraiment maladroite. Je l’ai supplié de me pardonner et j’ai de la chance car il accepté, il m’aimait vraiment. Je lui ai promis d’être une femme parfaite pour lui.
Puis il y a eu une fois où je me suis habillée d’une façon qu'il jugeait vraiment trop provocante. Je m'étais acheté cette jolie petite robe rouge, je l'avais repérée en vitrine, je me suis dit qu'il serait fière d'avoir une jolie femme, coquette. Mais il n'a pas réagi comme je l'imaginais, il disait que je devais réserver ce genre de tenues pour lui, que j’étais sa femme et que je lui manquais vraiment de respect en m’habillant comme ça devant tout le monde. Je ne pensais pas faire mal en l'achetant mais c'est vrai qu'elle arrivait juste au dessus du genou et elle était très moulante, je ne sais pas où j'avais la tête. Je me suis changée, il était très énervé mais c’est normal, c’est vrai que je n’avais pas bien réfléchi.
Et il y a eu encore de nombreuses fois pendant toutes ces années où je me suis mal comportée. C’était tout moi ça, j’avais trouvé l’homme idéal mais j’étais en train de tout foutre en l’air. C’était plus fort que moi. Il m’a demandé de ne plus voir certains amis. Il avait raison ce n’était pas des bonnes personnes. Je voyais moins ma famille mais c’est bien normal, quand on est en couple on se consacre à sa relation avant tout. Et il disait que si je l'aimais vraiment, sa seule compagnie devrait me satisfaire.
Alors c’est vrai que parfois il criait un peu trop fort, ou il me poussait un peu trop. C’est vrai qu’il lui arrivait de me taper mais je l’avais bien cherché à chaque fois, je le mettais toujours en colère. Et puis il le regrettait toujours. Il s’excusait tout le temps, il me couvrait de fleurs et de bijoux, il me répétait qu’il tenait à moi, qu’il ne voulait pas me perdre. Je voyais bien qu'il m'aimait, il faisait tout pour moi. Il m'avait même permis d'arrêter de travailler, il disait que j'étais bien mieux à la maison. Alors que lui ne comptait pas ses heures pour nous offrir une vie confortable.
Et puis on a appris que j’étais enceinte. Il était tellement heureux de devenir papa. On allait enfin avoir notre jolie famille. Plus tard on a appris que c’était une petite fille, il était fou de joie, il disait qu'elle serait sûrement aussi jolie que moi, qu'il était fier. Et puis il y a eu ce fameux soir où il m’a poussé un peu plus fort, où il m’a tapé un peu plus. J’étais vraiment fatiguée par la grossesse, du coup je m’étais endormie et quand il est rentré du travail la maison était en désordre et je n’avais pas préparé son repas. Ça l’a vraiment mis en colère, il m’a dit que je ne pourrais jamais être une bonne mère si déjà je n’étais pas une bonne épouse, que lui se tuait au travail et que je n'étais même pas fichue de tenir une maison en ordre. Il m’a d’abord donné un gros coup de poing dans le ventre, j’étais pliée en deux, ça m’a fait tellement mal. Je lui disais que j'avais mal, je le suppliais de me laisser, je pleurais de douleur, je lui ai dit que j'allais ranger et lui faire à manger, que je ne recommencerai plus. Puis il m’a poussée, ma tête a violemment percuté le sol, je ne comprenais plus vraiment ce qui m’arrivait. Il ne s’est pas rendu compte de l’état dans lequel j’étais, il s’est mis à me donner des coups de pieds, sur tout le corps, toujours plus fort, il ne s’arrêtait plus, je n'arrivais même plus à pleurer, je ne sentais même plus la douleur, j’attendais que ça se termine. Quand ça s’est arrêté, c’était vraiment fini.
Je voyais mon corps mais comme si je n’étais plus dedans. J’avais envie de me relever mais je ne pouvais pas. J’ai fermé les yeux sur ce monde, pour de bon. Toutes les fleurs, les excuses et tous les bijoux du monde n’y changeraient rien cette fois.
Maintenant j’ai compris, rien de tout ça n’était ma faute, Lorenzo n’était pas l’homme idéal, c’est ce qu’il laissait paraitre mais il en était loin. Je me demande pardon à moi-même, à ma famille, à mes amis, pardon de vous avoir écartés de ma vie, pardon d’avoir changé, pardon d’avoir été sous son emprise, pardon pour les mensonges, pardon de ne pas vous avoir parlé. Et à toi ma petite fille, pardon de t’avoir fait perdre la vie avant de te la donner.
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Comme chaque nuit, j'ai dormi avec Laura, du côté gauche du lit. C'est ma place. Je vis avec Laura depuis 5 ans. Je n'ai connu qu'elle. Ce n'est pas toujours facile parce qu'elle part travailler toute la journée et moi je ne fais rien. Je tourne en rond. Je dors beaucoup. J'attends le passage du facteur avec impatience. Je crois que lui ne m'aime pas trop mais moi je l'aime bien. J'adore me balader avec Laura et ce que j'aime par dessus tout c'est quand ses neveux viennent. Mathis a 5 ans et Tom a 7 ans. Ils jouent toujours avec moi, ils sont très affectueux. De toute façon j'aime beaucoup les enfants en général. Je suis très heureux avec Laura. Et il me semble qu'elle l'est aussi avec moi. Enfin c'est ce que je pensais jusqu'à maintenant.
Je me suis réveillé avant elle, dès que j'ai aperçu la lumière du jour. Et comme d'habitude j'ai commencé à tirer la couette pour lui lécher et mordiller les orteils. Au début tout se passait bien mais quand elle s'est relevée et m'a regardé elle n'a pas réagi bien du tout. Elle s'est mise à crier, elle avait l'air effrayée. Elle m'a dit de partir, a demandé qui j'étais. Ca m'a fait beaucoup de peine. Je ne la reconnaissais pas, elle qui est toujours si câline, si souriante. Je suis toujours là pour elle. Qu'elle soit triste, heureuse, impatiente, stressée, seule... Jamais je ne l'ai laissée tomber. Alors c'est vrai que sa réaction là je ne la comprends pas. Est ce que j'ai fait une bêtise? Quand je fais une bêtise je dois aller dehors alors je vais sortir. Peut être que ça ira mieux plus tard.
Et c'est là que j'ai compris... Je viens de me voir dans la vitre et quelle horreur ! Je suis un homme ! Et évidemment je suis nu. Oh je suis nu dans le jardin et je ne crois pas que c'est quelque chose que les humains font, Laura ne le fait pas en tout cas. Je dois vraiment trouver des vêtements et tout expliquer à Laura. Par chance il y a du linge chez les voisins et je sais très bien comment aller discrètement dans leur jardin, Monsieur et Madame Delépine ne sont pas là à cette heure là. Il faut vraiment que j'arrête de marcher à quatre pattes ça me donne un drôle d'air avec ce corps et puis ce n'est vraiment pas pratique. D'ailleurs mon passage sous le grillage n'est pas vraiment adapté à un homme non plus. Bon maintenant que j'ai mis des vêtements je peux repartir par l'entree du jardin. Je ne sais pas comment font les humains pour supporter des vêtements. Je me sens prisonnier, enfermé. Oh il y a Titouf le chien des voisins j'adore lui courir après, je me mets à courir et le renifler, ce n'est que quand je vois des gens me regarder bizarrement que je me rappelle de ma toute nouvelle condition. Bon un peu de sérieux. Je vais me comporter le plus humainement possible. Je redresse la tête, bombe le torse et prends une démarche assurée, ah c'est beaucoup mieux comme ça. Les femmes me regardent intensément, je dois être un bel homme.
Maintenant il faut que j'explique tout ça à Laura. Justement j'arrive à la maison. Il y a la police, elle a appelé la police. Je vais attendre qu'ils partent. Après vingt minutes à patienter derrière les arbres, la voie était enfin libre. Je décidai donc d'avancer vers la maison en me demandant ce que j'allais pouvoir lui dire. "hey Laura c'est moi Toufou" ou "wouf wouf tu me reconnais?". J'ai commencé par gratter à la porte avant de me rappeler que frapper serait sûrement plus adapté. Elle a évidemment commencé par me claquer la porte au nez et me dire qu'elle n'hésiterait pas à appeler la police. J'ai tenté de la raisonner:
"- Laura, c'est ... 
- Comment connaissez-vous mon prénom? Je ne vous ai jamais vu, que faisiez vous chez moi? cria t-elle 
- je te connais très bien Laura, il s'est passé quelque chose cette nuit tentai-je
- entre nous? Impossible, je ne me rappelle pas de vous. Je suis restée chez moi hier soir.
- non un événement s'est produit. Je suis Toufou, je me suis réveillé humain. 
- Mais vous êtes complètement malade, qu'avez vous fait de mon chien d'ailleurs ? 
- Laura c'est moi, tu étais triste hier soir en rentrant du travail, dis-je doucement.
- Je ne sais pas qui vous a dit tout ça ou comment vous le savez mais je vais appeler la police, s'enerva t-elle. 
Je tentai donc de lui prouver que je disais la vérité
-Tu m'as recueilli quand je n'étais qu'un chiot, j'étais dans un refuge car mon ancien maitre m'avait abandonné, tu venais de te séparer de Thomas, quand tu es triste tu adores la glace au caramel, hier tu as dit que j'étais précieux pour toi, que j'étais plus fidèle que les hommes, que tu aimerais même que je sois humain.
Et là j'ai compris, et elle aussi, elle a ouvert la porte doucement en demandant avec précaution :
-Toufou c'est... Toi? 
-Oui. Enfin je crois. Je me suis réveillé comme ça. "
Elle a souri et m'a pris dans ses bras avant de m'observer et de se moquer de mon look. Oui je n'ai pas précisé mais Mr Delépine a 67 ans et les vêtements qui vont avec. Et il est plutôt costaud par rapport aux humains que j'ai pu voir. Du coup je n'étais pas à mon avantage. Bref, Laura n'avait pas le moral hier soir, elle commençait une histoire d'amour avec un certain Marc et malheureusement pour elle Marc n'était pas prêt à s'engager. Du coup j'étais auprès d'elle pour la réconforter et elle a fait le voeu que je sois humain, car je la comprenais mieux que personne, j'étais toujours auprès d'elle quoiqu'il arrive. Et on dirait que son voeu à été exaucé. On a décidé de profiter de la journée, on est allés se promener en voiture, on a été voir un film au cinéma et ils m'ont laissé rentrer pour une fois, on a fait du vélo, on a cuisiné... Je me suis amusé comme un fou. C'est bien d'être un humain. J'ai pu réconforter Laura comme son meilleur ami l'aurait fait, j'ai pu la serrer dans mes bras, je lui ai promis que je serai toujours là peu importe que je sois un chien ou un humain. Je serai toujours son meilleur ami. On a passé la soirée devant un film, à manger de la glace directement dans le pot. Puis on s'est endormis. Le lendemain je me suis réveillé en me grattant l'oreille avec ma patte, une patte poilue. J'étais de nouveau un chien mais qu'est ce que je l'aime ma vie de chien !
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

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J'aime mettre mes émotions par écrit, laisser travailler mon imagination. Je suis une grande rêveuse

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