Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de null

Djinnmars

France.
Djinnmars
Le glaive tombe, une silhouette filiforme étouffe un cri d’effroi avant de disparaitre dans la nuit perçant le silence du battement de ses ailes. 
<> titrent les hérauts. La nouvelle se propage tel une nuée ardente sur les populations. Le paisible royaume d'Esylma s’apprête à connaitre un âge sombre de lutte pour le pouvoir. Le Roi est mort, un nouveau doit être choisi au cours d'un tournoi. A l'approche d'un tel événement, les population se sentent vulnérable. Non seulement le tournoi rassemble des brutes des plus sanguinaires et vaniteuses, mais aussi des assassins et autre malandrins profitent de l'instabilité politique pour asseoir la domination de leur guilde sur le royaume. Il est dit que ces guildes ont plus de puissance qu'aucun roi jusqu'à lors.
------------------------------

Dans un village, loin de ces préoccupations, loin de toute autre forme de civilisation, vit Kurra. "La maudite" est le surnom que ses frères et sœurs lui donne. Toute la fratrie partage les mêmes oreilles félines, les mêmes pupilles étirées, la même carrure leste propre à leur famille. Toutefois, elle se distingue par son pelage blanc neige et ses yeux rouge rubis. D'un rouge si sombre et profond qu'elle inspire un sentiment de méfiance à ses congénères. Depuis son sevrage, la petite n'a plus jamais ressenti la chaleur du contact humain. Sa petite cabane est dressée à l'écart, comme pour l’ostraciser de son village pourtant déjà lui même en autarcie. Nul autre destin ne lui semble désigné qu'habiter cette cahute.
Un jour pourtant, durant l'année de son quinzième hiver, elle rencontre un corps ailé inerte lors d'une collecte de nourriture en forêt. Soucieuse et curieuse, Kurra soulève le corps afin de le déposer à l'abri de l'humidité de l'automne dans son habitation. Elle a été surprise de constater la légèreté de son invité. "La maudite" ne reçoit que très rarement d'aide des autres villageois tant elle est crainte c'est pourquoi elle a grand peine à trouver de quoi soigner l’étrange créature qu'elle a ramassé. Une nuit de sommeil durant laquelle elle partagea sa chaleur corporelle afin de le réchauffer suffit à lui rendre des couleurs.
<> panique le personnage ailé en reprenant connaissance. Par réflexe martial, il essaye de se lever se prépare à dégainer une arme inexistante. Kurra, sans une once de malveillance, l'apaise de sa voix douce <>. La candeur de l'âme de la féline transpire et finit d'attendrir l'étranger. <> un malêtre emplit sa voix. La douce Kurra pris soin de la consoler en la serrant contre elle, instinctivement.
<- Et bien... Voici ce qu'il s'est passé... >>

 


9
9
35
28
Défi
Djinnmars
Bonne lecture. Quand au contenu du texte, surprise.
(Réponse au défi "inattendu", il s'agit donc d'un texte à chute)
3
12
4
1
Défi
Djinnmars
La mort? Qu'est-ce? En revanche nous savons ce qui la précède. Ce texte en est une interprétation.

Je m'inspire de la mort du fantôme d'un anime appelé Tasogare Otome X Amnesia. Le texte se suffit à lui même mais si des éclaircissement quand à la situation doivent vous être apportés, je vous prie de vois référer à l'anime cité.
2
0
0
1
Djinnmars

Le manoir trônant en surplomb de la ville m'avait toujours fasciné. L'occasion me fut enfin donné de le visiter. Le rendez vous devait se tenir vers six heure du matin. Une brume épaisse accompagnait le froid d'une fin d'automne donnant au lieu une allure d'autant plus mystique. J'arrivai pour six heure moins dix afin d’apprécier une légère avance et ainsi dépeindre le lieu. Dès mon arrivée, le majordome du manoir m'ouvrit les colossales grilles en fer forgé, magnifique, ornée de motifs de roses épineuses, afin de me laisser pénétrer dans la cour. Cette place parfaitement entretenue consistait en une successions de paliers menant au palier principal dont la fontaine venait ajouter au grandiose du lieu. Deux femmes tenant des jarres d'où l'eau s'écoulait se tenaient dos à dos, sculptés dans une pierre blanche immaculé. Sur les cotés de cette cour, deux labyrinthes floraux gigantesques se trouvaient là, comme inexorable aucune fleur, aucune feuille fanée ou abimée ne venant interrompre cette contemplation aux apparence intemporelle.

Six heure sonna enfin. Le majordome m'ayant ouvert plus tôt vint me trouver afin de débuter la visite. A l'approche du manoir, je pus enfin distinguer la porte massive de bois brut orné de motif floraux dissimulé jusqu'à lors par la brume automnale. Bien que la porte paraissait massive, le majordome put l'ouvrir d'une seule main, l'autre étant, semblait-t'il, fracturé car maintenue dans un plâtre. A mesure que les porte s'ouvraient, je me surpris à me perdre de nouveau dans une vision contemplative quand à la magnificence du lieu. Le hall ainsi révélé était clair, tranchant avec la faible visibilité de l’extérieur. Huit piliers de marbre taillé soutenaient le balcon du deuxième étage aux rambardes de bois brillant. Pour atteindre celui ci, un massif escalier double parfaitement entretenu guidait les personnes l’empruntant vers un portrait aussi énorme que majestueux. Au centre de la pièce, en dessous du portrait, au centre des escalier, se dressait une porte double finement ouvragée a l'image du moindre bibelot présent en cette demeure.


Le majordome m'invita à le suivre, nous empruntâmes la porte menant sur la droit et débouchons sur un couloir orné d'armure rutilante. Sur la gauche, une brume épaisse d'une nature similaire à celle de l’extérieur occultait le fond de ce couloir. Nous nous approchâmes de la première porte sur la gauche.
<< Cette porte mène à ma chambre si vous veniez a vous perdre, ou si vous aviez besoin de quoi que ce soit peu importe l'heure de la journée. Toquez a cette porte je vous trouverais. Je vous conseil cependant de noter que ce couloir comporte les chambres de tous les domestiques, aussi je vous demanderais de ne pas vous aventurer a les déranger. Notre Jardinier ne vit plus ici depuis des lustres vous pourrez peut être le trouver dans la serre à l’extrémité sud oust du labyrinthe floral. Le cuisinier n'est bon qu'à faire sa cuisine et peut se montrer imprévisible. Enfin la dernière chambre est occupée par des jumelles parfaitement furtive, elle sont d'habitude mesquine envers les invités. Aussi, ne vos aventurez JAMAIS au delà de cette brume à l’extrémité du couloir, je ne pourrais alors plus répondre de votre sécurité. >>


Nous retournâmes alors vers le hall puis empruntâmes la porte en face de la porte d'entrée. Cette porte double mène en fait à la salle à manger. Je ne vais que me répéter si je dit qu'elle est gigantesque mais c'est ainsi, toutes les salles de ce manoir avaient des proportions démesurées. L'horloge du fond de la salle sonna midi. Le temps semblait avoir filé si vite. Le majordome m'invita alors à m'assoir à la longue table m'indiquant par ailleurs que le maître de maison était en déplacement aussi je dû manger seul. Il disparut par l'unique issue n'étant pas celle par laquelle nous fûmes entrés. Quelques longues minutes s'ensuivirent dans un silence froid et uniquement ponctué du tic tac de la pendule au fond de la pièce. Le majordome finit par reparaître de la même issue qu'il avait précédemment emprunté, ses habits légèrement froissés, tenant un plat de haute gastronomie. Je ne puis me rappeler du nom du plat tant j'étais perturbé par ce sang frais présent sur son plâtre malgré sa subtile tentative de dissimulation. Le plat était délicieux, je l'avalai sans trop y prêter attention tant le voile de mystère qui entoure ce lieu s'épaissit d'heure en heure.


Le repas terminé, la pendule sonna treize heure. Je pus remarquer une légère dissonance quand au son de la pendule comparé aux sons qu'elle produisait jusqu'à lors, un son désagréable et glaçant. Le majordome ne semblait pas y prêter attention et me guida jusqu'aux escaliers du hall d'entrée afin de visiter le premier étage. Il prit toutefois le temps de m'expliquer de la salle à gauche du hall d'entrée qu'elle était en réalité une salle de musique pouvant contenir un orchestre ainsi qu'un grand nombre de personnes sur deux étages, la porte de l'étage supérieur permettant d'accéder aux balcons. Celle-ci ne semble cependant plus être utilisée. Nous marquâmes un virage en face des balcons de la salle de musique, vers la droite. La seule pièce sur la droite semblai être la salle d'eau destiné aux invités masculins, puis les deux portes sur la gauche menaient aux chambre aménagées pour lesdits invités masculins. Au bout du couloir, une porte plus imposante me fut décrite comme menant à la chambre personnelle du maître de maison. Nous continuâmes le couloir vers la droite passâmes devant une porte lourde et massive, enchainée et cadenassée dont mon guide ne mentionna pas même l’existence. Puis entrâmes dans la seconde salle à gauche.


La porte s'ouvrit alors sur une collection de portait de différentes époque et de nombreux différents styles picturaux classés méticuleusement afin d'assurer une harmonie esthétique impressionnante. Au milieu de cette salle, deux canapés disposés autour d'une table sur laquelle une théière fumante attendait notre arrivée. Le majordome me proposa de m'assoir ici quelques minutes, le temps qu'il puisse régler une affaire urgente. Il me servit une tasse de thé puis pris congé. Une impression désagréable d'être observé s'insinua alors en moi, les dizaines de tableaux me fixant moi, seul, au centre de cette pièce si vide, me donne l'impression d'être observé par eux, étrange ironie. Dès que j’eus fini ma tasse, par un obscur procédé, elle fut rempli pendant que j’eus la tête tournée, accompagnée d'un chariot de gourmandises tel des scones et autres pâtisseries. Je ne perdis cependant pas mon temps à noter ce fait tant ce climat était oppressant. Les pâtisseries avaient un goût sucré et doux, délicieux et rassurant. Il se révéla que j'eus pu somnoler pendant quelque temps durant lequel l'horloge avait sonné quinze fois. Je fus réveillé au vingt deuxième coup par le majordome ayant effacé ses traces d'hémoglobine. Il était sept heure, le ciel commençait lentement à s'obscurcir. Nous sortîmes de la pièce et nous dirigeâmes vers la droite où mon guide poussa la première porte, au bout de cette tranche du couloir. Nous entrâmes alors dans une bibliothèque aux proportions démesurées regroupant quantité d'ouvrages que je ne fut pas autorisé a consulter tant il se faisait tard. Nous dûmes écourter la visite, nous passâmes devant les chambres ainsi que la salle d'eau destiné aux invité féminins construite de manière symétrique par rapport au modèle masculin.


Puis il me fit entrer dans la pièce a l’extrémité du couloir, juste à droite de la porte d'entrée. Je pus apprécier une vision panoramique du manoir depuis ce qui sembla être le bureau du maître de maison où je dus signer mon passage pour les archives de la maison. De cette fenêtre je aperçus la serre évoquée précédemment lors de la visite, de longues lianes semblait courir le long du verre. De cette place je pus apprécier le travail porté aux labyrinthes floraux. De ce bureau, nous nous dirigeâmes vers la porte d'entrée d'où le majordome me reconduit jusqu'au portail. Au moment où je franchis le portail extérieur, ma montre indiquait cinq heure, un vent doux caressait ma joue appuyant un temps dégagé comme je n'en avait pas vu depuis l'été.

2
4
32
5
Djinnmars
Ces lois sont fictives et conviennent à un univers post apocalyptique. En aucun cas elle ne traduisent mes pensée. Ce sont des pensées très sombre que je ne cautionne pas. Je les partage car elle peuvent porter des réflexions sur des sujets, qu'il soient sociaux ou créatifs.

L’écriture est volontairement choquante afin d'éviter l'identification.
1
2
7
2
Vous êtes arrivé à la fin
0