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Anthony de la Renaudie

Au siècle des lumières.
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Anthony de la Renaudie
Notre société de damoiselles, dames et d’hommes s’étant réunie en diverses occasions pour se divertir par les divins plaisirs érotiques, des belles lettres et de la pensée, imaginée la plus fieffée garce de ce temps la marquise de N, duchesse, la fort égayée dans sa vie, Madame la duchesse de B par les sieurs de B de la R, de son épousée Félicité, Lubin de P et le très estimé et puissant duc de V ; des jouissances, qui ont pour seuls effets, par l’estimée intelligence de ceux qui les ont imaginées et qui possède une fort grande expérience des hommes et des femmes, ont cru convenable d’ordonner, c’est-à-dire de régler cette société de manière que chacun puisse inventer et exécuter ensuite ce qu’il croira pouvoir faire plaisir, soit aux dames, soit aux hommes, soit aux uns et aux autres en général. En conséquence, il est arrêté que ladite compagnie est et demeure soumise aux articles ci-après, délibérés et acceptés d’un commun consentement.
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Défi
Anthony de la Renaudie
Voila, je tente de relever le défi. Pour information, la légende des deux amants existe bel et bien au Japon. Pour les besoins de ma suite,
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Anthony de la Renaudie
Une séance de massage qui se termine bien.
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Anthony de la Renaudie


Après avoir diné en tête à tête, je te conduits au salon, t’accompagnant d’une main dans le dos. Une fois arrivé, te souriant en te fixant dans les yeux, je baisse lentement les mains jusqu’au premier bouton de ton chemisier, que je défais lentement. J’en écarte les pans et pose les mains sur ta peau nue en-dessous, les remonte en coupe sous tes seins en balayant les dentelles noires des pouces. Tu es pour l’heure incapable du moindre geste ou de la moindre parole, l’esprit un peu grisé du vin et de l’alcool fort bus trop vite.

Tu fermes les yeux, humidifiant tes lèvres sèches, tremblante aux mains qui se serrent sur tes seins et les pétrissent avant de les abandonner pour faire glisser le vêtement de tes épaules, en caressant ta peau nue parcourue d’un frisson, descendent à la taille pour y défaire l’agrafe puis la fermeture éclair de ta jupe dans ton dos. Toute volonté t’a abandonné, tu as franchi un point de non-retour en sentant ta jupe glisser sur tes jambes et la chaleur du feu sur tes cuisses, en sentant mes lèvres chaudes et la douceur de ma langue sur tes lèvres. Mes doigts viennent se nouer aux tiens. Abandonnant tes mains pour caresser tes bras, tes épaules, enfermer tes joues brûlantes, les doigts glissés dans tes cheveux jusqu’à la nuque pour pencher ta tête et prolonger le baiser.

Je te contourne et passe dans ton dos, te regarde, trembler de frissons, tu es belle, sensuelle, excitante, j’en suis conscient depuis le tout début de notre relation, mais ce soir, j’en suis totalement sûr. Je te sens, plus que je ne te voie, en cet instant, la jupe en corolle autour de tes chevilles, mes mains noyées dans tes cheveux sur ta nuque pendant que je t’embrasse, pour passer un bras entre nos deux corps, m’attardant sur tes seins et descendant vers le ventre, pour passer sous les dentelles. Tu creuses les reins et j’entends une plainte soufflée, tandis que ton pied se soulève pour se libérer de la jupe. Mes yeux ne quittent pas tes yeux dans un lent mouvement d’étirement et de retrait de ta culotte noire, te soutenant d’un bras autour de la taille et t’embrassant dans le cou. Le souffle court tu te cramponnes à mes épaules, se sentant toute molle dans les bras qui te retiennent.

L’orgasme est fort, plus fort que les rares fois où tu te caresses seule, différent des rares orgasmes connus en faisant l’amour avec d’autres hommes. Je croise ton regard quand je te retourne face à moi, te tenant de mes bras noués autour de ta taille. Tu me souris, tandis que je fais glisser ta culotte, sur une hanche puis l’autre, plus bas, passe ma main entre tes jambes derrière toi pour l’abaisser sur tes cuisses, pour te l’ôter. T’écartant largement les jambes et serrant ta taille d’un bras ferme, je caresse l’intérieur de tes cuisses, ouvre ton sexe à deux doigts et les plante profond en toi, te pénétrant de va-et-vient rapides qui produisent un petit bruit humide. Je vois ton plaisir aux mouvements de ta glotte qui agitent son cou, et l’éclair rose de ta langue qui mouillent tes lèvres. Tu sens une incroyable vague de chaleur t’envahir, de mes doigts qui te fouillent un peu, de mon regard sur toi, ton abandon, ta nudité, me disent « regarde, regarde-moi, je vais jouir, je vais jouir pour toi ». Guidée jusqu’au lit, nous nous asseyons, essoufflée, à côté de moi je pose une main sur la tienne.

Je me penche vers toi pour déposer un baiser sur tes lèvres « Comme tu es belle ! », te dis-je. Tu m’ôtes à ton tours mes vêtements et m’embrasse sur la bouche en déboutonnant ma chemise, t’agenouilles devant moi pour dégrafer ma ceinture, défaire le bouton et baisser la fermeture éclair de la braguette. Tu me soulèves les pieds l’un après l’autre pour m’enlever le pantalon que tu jettes rejoindre chemise et veste. Les yeux levés moi, tu caresses d’une main par-dessus le boxer ma verge dressée sous le coton déformé. Tu tends la main pour que je t’aide à te redresser, et la gardant dans la tienne, l’attire sur ton sexe, guidant mes doigts sur ton clitoris gonflé tiré vers le haut et saillant de tes lèvres. Tu poses les pieds de chaque côté de mon corps, et ta main me mène entre tes cuisses ouvertes. Tu te caresses de ma main en caressant ma verge qui se tend et battu de petites contractions sous le coton.
Tu enlèves mon boxer, te penches sur mon sexe dressé, agité de petites secousses, en te mordant la lèvre inférieure. Tu fermes les doigts dessus des deux mains, la caresse. Tu te redresses sur les genoux, te penches en avant sur ma hampe pour la prendre entre tes lèvres, l’avaler lentement en creusant les joues, la sucer de lents va-et-vient, t’interrompant parfois en serrant plus fort les doigts, le visage levé vers moi, puis reprenait lentement. Tu me pousses d’une main pour que je m’allonge, parcourant d’un doigt mon torse et agaçant mes tétons, contournant le nombril et évitant ma verge en érection pour jouer du doigt dans ma toison.

Tes doigts se referment autour de l’extrémité de ma verge et font coulisser la peau jusqu’à blanchir dessous le mince fil qui se tendait de la traction des doigts serrés en anneaux. Tu m’enjambe, un genou de part et d’autre de moi, ton intimité béante au-dessus de mon visage. Tu prends appui des mains devant toi et viens appuyer ton sexe sur mon visage. Tu sens mes mains sur tes hanches t’attirer vers moi et le contact chaud et mouillé de ma langue. Tu trembles au contact tellement doux et chaud qu’elle provoque en te penchant pour t’offrir davantage encore. Le plaisir éprouver de la caresse est décuplé par ce baiser intime. Je sens onduler du bassin sur ma bouche, tandis que ma langue caresse doucement ton petit bouton de chair.


es concentrée sur les sensations que je te procure. Je continue de jouer de la langue aux replis de ton sexe. Tu sens l’orgasme tout proche. Il vient brusquement, lorsque ma langue effleure l’anneau qui pulse des contractions de l’orgasme. Essoufflée de plaisir, tu te redresses, je vois ton grand sourire qui m’attire dans tes bras. Mes mains sous tes épaules et ma bouche au creux de mon cou, tes jambes levées autour de ma taille, mon sexe trouve le chemin du creux de ton ventre où il se plante d’une seule poussée lente jusqu’à ce que nos ventres se collent l’un à l’autre. M’attirant en toi de toute la force de tes jambes, tes talons plaqués fort contre mes fesses, jusqu’à ce que mon sexe soit tout au fond de ton ventre. Tu restes immobile un long moment en noyant mon cou de baisers et de mots murmurés, mon torse pesant sur tes seins, et ensemble nous avons commencé à bouger, de lentes bascules des reins accordées. Souvent tu interromps tes coups de reins et je sors presque de toi, à chaque fois t’arrachant une plainte frustrée, et chaque fois ton ventre se crispant autour de moi pour me retenir. Je sens alors monter en toi l’un de ces orgasmes tellement plus profonds. Notre orgasme arrive simultanément, ta cyprine m‘inonde, tandis que je me déverse en toi en longs jets puissants. J’aime me montrer à la fois l’amant le plus attentionné et le plus adroit qui soit et là, nous n’avons pas baisé, ces plaisirs égoïstes et bien peu partagés, nous avons fait cet amour, intense, partagé, prenant notre temps comme avec aucun autre avant. Ce plaisir, je te l’ai offert, pour ton plaisir à toi mais aussi pour le mien, parce qu’il n’y avait aucune contrainte, au contraire. Je t’ai senti, deviné prête à jouir. Les heures ont passées, sans que notre désir de nous ne passe. Alors, fermes les yeux et laisses toi guider, pour d’autre scène tendres et érotiques.

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Anthony de la Renaudie
Comment parler de cette connerie ordinaire, qui nous pourrit la vie au quotidien.
J'use, ici, aussi bien de mes mots, que de ceux de Messire de Voltaire, que j'imagine revenu du mondes du trépas et constate que ce qu'il est advenue de la France.
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Anthony de la Renaudie
Comment les dévots forniquent-ils ?
Ne savent-ils point ce qu'ils ratent ?
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Anthony de la Renaudie
Comment la philosophie et les sciences sont complémentaires et permet de poser des limites aux problèmes d’éthiques.
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Anthony de la Renaudie
L'intensité de deux corps qui se mêlent, se donnent et reçoivent du plaisir?
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Anthony de la Renaudie
Pensées poétiques d'un libertin du XVIIe siècle.
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Anthony de la Renaudie
Que le plaisir nous appelle, car l’espérance des plaisirs qui sont la suite des richesses et des grandeurs qui nous porte à les chercher. Voyons l’amour et toutes les actions, le bonheur et la gloire, nous rende le bonheur. Fuyons le despotisme, où tout a pour objet notre malheur et la superstition. Petit extrait de mes mémoires d'un libertin ayant existé, contemporains de Voltaire.
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Anthony de la Renaudie
Enfin, il faut se rendre à l’évidence ; oui, j’eus maints actions lubriques en ma vie ; dont je vais tracer ici le dessin. Mon âme, même si avancé en âge, est toujours bouillante de volupté, me laisse le lecteur de ces ne pouvant se et l’imagine fort bien, la pique en main, s’actionner sur le vit à en faire ruisseler à gros jets sa liqueur mâle que la nature a formé pour nous faire oublier les vicissitudes de notre temps. J’ai reçu, comme je l’ai déjà dit, une nature et une ame brulante ; et la vie oisive et sédentaire n’étant point l’idéal pour entretenir mon ardeur, je pris pour métier celui des armes, au sein d’abord des chevau-légers de la garde, puis au sein du corps des mousquetaires du Roi. Ce fut en ce temps-là, que je pris fort goût pour la jouissance du corps, car nous fréquentâmes de forts belles maisons bordelières de haute tenue, dans lesquelles tout fut fait pour le repos des officiers du Roi. Nous ne vivâmes et ne respirâmes, que pour connaitre ces plaisirs après avoir risqué et même après avoir vu maints d'entre nous perdre leurs vies sur les champs de bataille qui jalonnèrent l’histoire de cette époque ; nous vivâmes pour risquer de mourir, mais sur tout pour vivre
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Anthony de la Renaudie
Et je tins promesses, car si nous ne sommes que des mortels brûlant d’amour, un corps dont l’objet de ses désirs n’est que par l’imaginaire, il est du devoir de tout gentilhomme, baron de son état de respecter la parole donnée. Il m’en souvient encore fort ce jour d’hui, à mon retour après maintes semaine d’absence. Je me revois sauter du coche, entrer en notre maison de Versailles, chercher Marie sentant mon être bouillant, et enfin, la trouver lisant dans son boudoir, lisant Daphné de mon ami Messire de la Fontaine. Je m’approche de sa bouche qui semblait attendre un baiser. Que je déposai d’abord tendrement, puis avec cette fougue qui est mienne. Ma main descendit vers cet endroit que beaucoup n’ose nommer, et ne doivent jamais toucher ; vint chercher ce bouton de plaisirs si bien conçu par notre créateur, Dieu le père. Ma langue se fit alors celle d’un tendre amant, douce, agile, légère ; mes lèvres plus ardentes et amoureuses. Marie se livrât à cette charmante sensation. Ses soupirs, ses mouvements, annoncèrent son bonheur, ses émotions si vives, elle était prête à s’abandonner. Portant tour-à-tour mes lèvres sur sa bouche de rose, sur sa gorge, gonflée d’envies lubrique et so
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