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Sébastien Vignoud

Sébastien Vignoud
A sa publication, la Légende de Thomas le Valeureux connut un succès fulgurant, propulsant son principal protagoniste au rang de héros adulé des foules. Mais ces dernières ne se doutent probablement pas que derrière la légende se cache une vérité bien moins glorieuse.

La véritable histoire de Thomas de Boisvert, bien plus honnête, brosse le parcours d’un jeune noble de seconde zone qui tente coûte que coûte de construire sa légende, à grand renfort de quêtes chevaleresques et actes de bravoure, mais sans y parvenir véritablement.

Heureusement pour lui, quand la grandeur du chevalier fait défaut, l’imagination du scribe s’avère être un puissant palliatif.
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Défi
Sébastien Vignoud

Ces champignons avaient vraiment un sale goût !
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Sébastien Vignoud

C’était un village paisible, tout ce qu’il y a de plus banal. Un village parmi la multitude de villages qui parsèment la terre, tous semblables les uns aux autres. Le printemps c’était les semailles. Puis l’été le fauchage, immanquablement. Venait ensuite l’automne, quand on travaille la terre. Puis la rude saison d’hiver, quand on se calfeutre dans les chaumières en attendant la venue du printemps. Car ainsi vont les saisons, toujours les mêmes, se succédant sans surprise. Car ainsi va la vie au village, toujours la même, toujours les mêmes gestes répétés aux mêmes moments. Toujours l’automne laisse place à l’hiver et toujours le printemps revient.
Un jour un enfant est né. Un parmi tant d’autres. Il grandit alors que la vie s’écoulait, toujours la même. Il grandit alors que l’automne laissait place à l’hiver et que le printemps revenait. Il grandit et se mit à rêver d’aventures. Il regardait l’horizon, si loin, et rêvait qu’il partirait un jour, là-bas, si loin, vivre une vie d’aventures. Il rêvait tandis qu’il ensemençait, il rêvait tandis qu’il fauchait, il rêvait tandis qu’il travaillait la terre. Il rêvait surtout l’hiver, quand il n’avait rien d’autre à faire. Il rêvait et la vie s’écoulait, et l’automne laissait place à l’hiver, et le printemps revenait.
Un jour un homme est venu au village. C’était l’aventure qui frappait à sa porte. L’enfant, qui était maintenant un vaillant jeune homme, saisit alors sa chance. Enfin il allait s’extirper de cette vie si ennuyeuse ! Enfin il allait casser ce triste rythme des saisons qui le voyait sans cesse répéter les mêmes gestes ! Enfin il allait réaliser son rêve ! Il partit avec l’homme, là-bas, très loin, vivre une vie d’aventures.
La vie s’écoula, toujours la même, pendant plusieurs saisons. Et quand la guerre fut finie, on rapatria son corps au village. On l’enterra et sa famille et ses amis pleurèrent beaucoup. Et puis la vie continua car il ne peut en être autrement. La vie continue sans lui, toujours la même. C’est juste qu’il n’est plus là pour rêver quand on ensemence, quand on fauche, quand on travaille la terre, quand on se calfeutre dans les chaumières. Mais en dehors de cela, la vie est toujours la même et les saisons se succèdent toujours de la même façon, sans lui.
Un jour, les autres mourront aussi. Tôt ou tard, ils mourront. Ils mourront et d’autres prendront leur place. Car toujours l’automne laisse place à l’hiver. Et toujours le printemps revient.
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Défi
Sébastien Vignoud

C’est une magnifique journée ensoleillée. A l’apogée du printemps, la nature n’a jamais été aussi belle. L’étendue d’herbe verte et fraiche est parsemée de primevères. Quelques violettes pointent çà et là le bout de leur nez. Un chœur de mésanges entonne, non loin, un hymne joyeux et glorieux, une ode au renouveau, un hommage à la vie. Une légère brise souffle sur cette mer végétale, créant comme des vagues qui caressent le pelage blanchâtre de Fifi. Le lapin ne s’est jamais senti aussi paisible, aussi joyeux, aussi vivant.
Il aperçoit soudain, au loin, un congénère. Ou plutôt… oui, c’est bien cela, une congénère ! Une magnifique lapine au corps élancé et au pelage immaculé. Le cœur de Fifi s’accélère. Il doit tenter sa chance ! Il fait une toilette rapide, rassemble son courage et s’élance dans la prairie. L’inconnue tourne son regard vers lui. A mesure qu’il s’approche, il découvre toute l’étendue de sa beauté. Deux oreilles longues et droites, des yeux profonds, des pattes musclées. Une véritable déesse. Elle s’écrie soudain « Fifi, Fifi ! ». Elle connait son nom ! Seulement, sa voix est beaucoup trop grave et beaucoup trop puissante. Beaucoup trop familière, aussi. Quelque chose ne va pas.
Dans la vieille roulotte à l’aspect défraichit, Fifi sort brutalement de sa rêverie. Une lumière aussi faible qu’artificielle éclaire péniblement une scène misérablement quotidienne. Un couchage en fin de vie, une petite table encombrée de vieux mégots et d’un nécessaire de maquillage, un désordre établi comme règle. Le maître apprêté s’impatiente, tendant ostensiblement son chapeau haut de forme.
« Allez mon grand, entre là-dedans. C’est l’heure… ».
Fifi pousse un soupir de résignation. La retraite paisible à la campagne dont il rêve tant n’est pas pour aujourd’hui. Il va falloir se planquer dans un galure qui sent la solitude et le renfermé dans l’espoir d’arracher un sourire à quelques mioches, une fois de plus. Fifi n’en a aucune envie, mais a-t-il vraiment le choix ? « The show must go on », comme ils disent…
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Sébastien Vignoud
Je vous propose de lire le premier chapitre de mon premier roman. Comme il est disponible à la vente, je ne mettrai pas les chapitres suivants. N'hésitez cependant pas à le lire si vous êtes intéressés et à me laisser des commentaires. Et si vous avez envie de connaître la suite, c'est par ici :
https://www.amazon.fr/dp/B08DSSZGVT?ref_=pe_3052080_397514860

La magie, est-ce que ça existe pour de vrai ? Telle est la question qui sera débattue dans ce récit qui aurait pu constituer un conte philosophique digne de Voltaire, mais en fait non. Bien sûr, on ne parle pas ici de prestidigitation ni de tour de cartes, mais plutôt de créatures féériques, sorts et autres enchantements. Pour Églantine, 11 ans et très mûre pour son âge, tout ça c’est du flan. A la télé, dans les livres, dans les jeux vidéo, bien sûr. Mais de la magie dans la vraie vie ? Foutaises que tout cela ! Cependant, sa petite sœur Zoé n’est pas de son avis et bien décidée à lui prouver le contraire. Et elle y parvient, invoquant une créature fantasmatique nommée Jenkins qui va provoquer un enchaînement de catastrophes !

Conscientes d’avoir fait une grosse bêtise, les deux fillettes vont tenter de réparer les dégâts, ce qui va les propulser entre les mondes, dans cet endroit étrange et mystérieux nommé le Couloir. Elles vont y faire la connaissance de personnages hauts en couleur et y vivre toute une série d’aventures, aussi épiques que rocambolesques. Parviendront-elles à arrêter Jenkins et rétablir l’ordre dans l’Univers ?
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