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drea_m

Défi
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   Quand je suis seule. Je pense à Toi, souvent. Je pense à Elle aussi. Et à Lui. Je me demande si je t'aime Toi, si je l'aime Lui. Elle, je sais que je ne l'aime pas. Mais Toi, l'aimes-tu ? Je doute. De Toi. De Moi aussi. Je me demande si je fais une erreur. L'erreur d'être avec Toi plutôt que Lui. Parce que Lui, il a bien des choses que Toi tu n'as pas. Oui mais Lui il n'est pas Toi. Alors je doute. Mes questions menacent de me noyer. J'ai peur de ne plus tenir et de te dire que je pars pour Lui. Mais pourtant, je ne l'aime pas Lui. Ou du moins pas comme Toi. Alors je repense à Toi. A Nous. Je pense à ton rire quand je dis n'importe quoi. Parce que je dis souvent n'importe quoi. Pour te faire rire. J'entends ta voix quand tu chantes et que tu crois que personne ne t'entend. Moi je t'entends. Elle, elle ne t'entend pas. Et je ne veux pas qu'Elle t'entende. Parce que tu es à Moi. Enfin, sauf si je l'aime Lui. Mais je ne l'aime pas. Je ne l'aime pas Lui. Ou moins que Toi. Mais ça, je l'ai déjà dit. Tu m'envoies un message. Je l'ouvre, je le lis. Tu m'aimes. C'est Toi qui l'as dit. Mais alors m'aimes tu plus ou moins que ce que Moi je t'aime ? Attends ! Je ne sais toujours pas si je t'aime vraiment. Si, forcément. Enfin, j'espère... Parce que si Toi tu m'aimes, mais qu'en fait Moi je ne t'aime pas, ou moins, ca te rendrait triste. Et te voir triste me détruirait. Oui, mais si je ne veux pas te faire souffrir c'est que je t'aime, non ? Et puis tu m'appelles. J'entends ta voix. Elle me rappelle tout. Tout ce que nous sommes. Et dans ce tableau il n'y a ni Elle ni Lui. Juste Toi et Moi. Je ne doute plus. Parce que c'est Toi. Il n'y a que Toi. Enfin, jusqu'à ce que je sois seule à nouveau.

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Défi
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Je me lance dans ce défi non pas comme exemple, mais par jeu.
J'ai décidé de ne pas utiliser la lettre "a".

Le Soleil pointe le bout de son nez,
Les ombres bientôt sont envolées .

Le monde en ce jour fleurit,
L'hiver s'estompe en cent mille flocons.
Neige doucement fond
Et printemps, lui, nous sourit .

Les feuilles se revêtent de leur verdure oubliée,
Le ciel voit ses chemins empruntés

D'un vol symphonique de plumes.
Les bourgeons jouent les vents,
Notre étoile de son doré nous percute vivement
Et les cuivres font fuir pluie et brume.

Tu cueilles pour moi une pomme,
Et les rires et les cris de tous côtés résonnent.

Tout joyeusement reprend vie,
Le froid enfin semble révolu.
Pleurerons-nous ce gel perdu?
J'en doute: le cycle toujours se poursuit.

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Défi
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  La course était sur le point de débuter. Tous les participants étaient sur le départ, leurs marteaux en main. Chacun espérait ressortir vainqueur de cette épreuve, et ainsi se pavaner dans le village entier. Une voix retentit dans l'arène :
«Chers participants, la pipelette vient d'être lachée dans le labyrinthe. Elle est, cette année, particulièrement bavarde. Tenez vous prêt.»
Le silence fut, dès lors, total. Hors de question de se déconcentrer : on ne participait à la Grande course qu'une fois. Une voix nasillarde, celle de la proie, vint briser ce calme solennel. L'oiseau parlait. Rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Il déblatérait des paroles qu'aucun des coureurs ne comprenait. Mais peu importait ce que pouvait dire cette pipelette, une seule chose comptait : la réduire au silence.
L'angoisse était palpable sur la ligne de départ. Chacun fixait l'entrée du labyrinthe où gambadait bruyamment cette volaille. La voix des organisateurs se fit entendre de nouveau :
« Nous déclarons la 64ème édition de la Chasse ouverte dans 3... 2... 1... Partez ! »
D'un même mouvement, les coureurs s'élancèrent avec détermination. Le vent s'engouffrait sous leurs maillots colorés portant fièrement leurs numéros. Certains ralentirent l'allure dès les premiers mètres. Leurs bras s'engourdissaient déjà sous le poids considérable du marteau qu'ils devaient transporter tout le long de cette chasse.
Mais la traque était lancée. Et plus rien d'autre n'importait que de trouver la pipelette. Et de lui clouer le bec.
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Douloureuse mélodie qu'emporte avec lui un ciel torturé;
Répétée, lugubre, tel un incessant requiem.
Mille et un musiciens s'affairent à cette symphonie de haine,
Façonnée par les coups des corps contre les rochers.

Solitaires et unis, ils se joignent au combat.
La rage dans les yeux, ils avancent d'un même pas.
Si l'un tombe, personne pourtant ne le relèvera.
Dorment en paix seuls ceux que les armes achèvent de leur voix.

Domptés par un chef à l'allure écrasante,
Si ce n'est cette guerre, lui les tuera.
La lumière n'est qu'un vague écho que l'on enfouit au fond de soi.
Solennel, l'orage, lui, joue de concert avec la pluie de cris persistante.

Famille et amis ont fait tenir un temps les plus vaillants,
Militaires valeureux, fiers défenseurs de leur pays,
Réduits pourtant à des sacrifices dans une tuerie sans merci.
Dorment en paix seuls ceux que les armes achèvent d'un geste frappant.

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Défi
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Trouveras tu ta Terre ?
Tout tes tourments
Ta tete tambourine
Tu trembles, tu tombes, tétanisé .
Temps te torture,
Temps te toise, te tyrannise .
Tout te tue.
Tu travaillais,
Tu titubes.
Tu tentais,
Tu triches.
Tu tenais,
Temps te terrasse.

Voilà ! Après beaucoupp de tentatives avec à peu près toutes les lettres de l'alphabet, j'ai été inspirée par le T !
Merci pour ce défi très amusant et plus difficile que prévu !
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Défi
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Le froid. Il s'immisce en moi dans un souffle. Il se glisse dans ma peau pour finalement envahir tout mon être. Tout se teinte de noir et de gris. Plus rien n'a d'éclat. Seulent brillent dans la nuit les reflets translucides des larmes que je ne retiens plus.
Mon coeur a connu le soleil et la douceur de l'enfance. Il garde désormais prisonnier le vent glacial qui l'a nourri. La douleur est chaque fois plus vivace. Seule avec mes pensées, je répète toujours plus fort leurs paroles. Je commence à m'en persuader. Je suis faible. Je suis laide. Je suis minuscule. Insignifiante.
Je frissonne. Le froid s'empare de moi. Je deviens la neige. Je deviens les nuages qui ternissent le ciel. Un rayon percera-t-il un jour la brume qui masque les étoiles? Qui peut le savoir ?
Je ne sens plus l'eau salée qui ruissèle sur mes pommettes. Mon âme se perd entre deux songes. Elle m'invite à un sommeil éternel. Un sommeil fait de silence et de toujours plus de glace. L'hiver perdure en mon for intérieur. Interminable saison de gel et de grisaille.
Je crie sans qu'aucun son ne passe la barrière de mes lèvres. Je veux que tout s'arrête. Que l'écho incessant qui peuple mes nuits se perde dans d'autres esprits. Que l'air de nouveau connaisse la chaleur réconfortante du printemps.
Mais l'aube se lèvera-t-elle sur moi demain ?
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Défi
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Un souvenir émerge du brouillard,
Une brûlure, vivace en mon coeur.
Le son de ma voix résonne, criard,
Echo perpétuel mêlé aux pleurs.

Demain ne sera pas celui radieux
Que l'on s'était permis d'imaginer
Oublié ce doux reflet dans mes yeux,
Baignés de larmes, ils se perdent en regrets.

Et comme piégées par la foule malgré nous,
On se croise sans se rencontrer.
Comme entraînées par des rapides fous,
J'assiste à ma chute sans la contrôler.

A bien des années-lumière il me semble
Entendre un battement régulier.
Et tout mon être fébrilement tremble,
De voir entre nous tant de murs érigés.

Un pacte, une promesse inviolable
De chanter pour deux chaque refrain,
De vivre tout ce qu'il existe d'incroyable,
Avant d'espérer te trouver enfin.

Un souvenir émerge du brouillard,
Revient hanter chacune de mes nuits,
Pour n'avoir pas pu dire au revoir
A un ange que le destin m'a pris.

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Défi
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Juste après que la nuit a retiré son sombre voile
Et que l'on ne perçoit plus aucune de ses claires étoiles,
Bien avant le matin cotonneux
Que le soleil blanchit peu à peu,
Il y a un moment, juste une brève seconde,
Où tout s'arrête.
Pénombre et Lueur se confondent
En une harmonie déconcertante que pourtant, personne ne guette.

Un univers nous apparaît alors,
Doux et violent, aux effluves enivrants
Les minutes cessent et ne reste
Que ce qu'il y a en nous de vraiment important.

L'es-tu à ce point ?
L'écho de ta voix semble se distinguer au loin.
Et je faiblis.
Une feuille tombée que le vent emporte sans un mot,
Une fleur sur laquelle on souffle avec tendresse,
Qui fuit en millions de miettes éparses.

Demain je me lèverai à cette même heure.
Les rayons brulants n'auront pas encore ouvert leurs yeux d'or,
Mais la nuit déjà sera partie.
J'ouvrirai la fenêtre.
L'air frais s'engouffrera dans mes poumons, caressera mes joues, chantera ta voix.
Et je réprimerai cette larme qui perce chaque fois,
Prisonnière des miliers de jours qui me séparent de toi.

J'espère avoir su répondre correctement à ce défi. Voilà un poème que j'ai écris instinctivement, sans préparation, sans règle fixe, sans contraintes. Il parle de ce moment de la journée où la lumière est à la fois presque inexistante et où, pourtant, on sait que le matin va se lever. Et, personnellement, c'est toujours à ce moment que je pense aux choses vraiment importantes, à l'amour, quel qu'il soit. J'espère avoir fait passer ce sentiment au travers de ces quelques vers. Et j'espère que le poème vous plaira. Il y a sûrement beaucoup à améliorer, mais c'est le tout premier défi que je relève alros soyez indulgents !
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Défi
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Douce hypnose d'azur, la mer endormie voit se lever une étoile dorée.
A l'horizon, l'astre s'élève en silence et pare le ciel de sa lueur.
L'immensité de sable que borde l'océan appelle les rayons à la réchauffer
Et l'unique silhouette qui habite la plage voit sous ses yeux s'éveiller un ballet
Qui, d'une arabesque lumineuse, chasse la moindre de ses peurs.

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Elle semblait sortie d'une autre époque. C'était peut-être le cas. Assis à nos bureaux, quatre heures par semaine, nous aimons beaucoup rire d'elle. C'était une de ces femmes qui sont trop âgées pour qu'on leur donne un âge. Tantôt grand-mère attentionnée, tantôt enseignante sans pitié. Elle me fascinait. Si parfois je me moquais de ses expressions, où lorsqu'elle mettait en scène toute un spectacle pour nous faire retenir je-ne-sais-quelle règle de grammaire, si parfois nous la haïssions, comme toute classe qui se respecte, ou que nous nous réjouissions de son absence, elle me fascinait. Ses cheveux châtain, coupés au carré, étaient toujours plaqués, lissés comme on ne le voyait que dans les vieux films. Sa garde-robe se composait exclusivement de jupes pastel, de chemisiers blancs et de robes fleuries. Son visage frippé par les années, restait en toutes circonstances maquillé. Elle se peinturlurait de bleu ou de rose, réhaussait son teint d'un blush pêche. Sa voix était calme, un peu chevrotante parfois. Elle s'adressait souvent à nous comme à des enfants. Cela m'insupportait. Mais son regard d'un bleu clair restait toujours vivant, animé d'une passion incomparable pour ce qu'elle faisait. Elle aimait son métier. Elle nous aimait. Et moi, j'aimais tout ce qu'elle me racontait. Des propositions relatives, aux tableaux de conjugaisons. Mais ce que je préférais, c'étaient les rédactions. Quand elle nous donnait une consigne ou deux et qu'elle nous laissait donner libre court à notre créativité. Mes amis n'aimaient pas ça. Alors, pour ne pas me différencier, j''acquiéscais, râlant à chaque rédaction, masquant la joie que me procuraient ces moments d'écriture. Puis je me mis à écrire, chez moi. Elle le sentit je crois, que j'avais cette mêm flamme qu'elle pour les mots. Un matin, elle parvint à me convaincre de lui faire lire mes textes. Je n'étais pas bien grande, et mon écriture innocente dût la faire rire. Pourtant, elle revint le lendemain et, lorsque mes camarades eurent quitté la salle, elle s'approcha. Elle me tendit les quelques pages que je lui avais données la veille. Un sourire sur les lèvres, elle déclara : « Tu es douée, ne te cache pas, continue d'écrire ». Ce n'était rien. Rien que quelques petits mots gentiment prononcés par une professeure de français qui voulait encourager une élève. Et je sais que mes textes étaient mauvais. Mais ce jour là je sus, que ce que j'écrivais avait un sens. Ca avait un sens pour moi.
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Mon premier est un surnom, raccourci d'un prénom espagnol, de mon prénom, de mon identité, de mon pays.
Mon second est une initiale, celle d'une famille fusionelle, unie, ma fierté, mon histoire.
Mon tout est un pseudo, mais avant tout un mot anglais qui signifie rêver, parce que c'est ce qu'est l'écriture pour moi, une parenthèse onirique, et les mots, de petits rêves enchantés.

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Défi
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Par dessus le néant et l'obscur,
Je crois apercevoir des nuances
Loin de la couleur, loin du blanc pur,
Je découvre une beauté derrière le silence.

Le noir a plusieurs mélodies
Mon regard longtemps n'a su les distinguer
Mais si l'on s'arrête un instant par ici
On compte des ombres diverses entremêlées

Une ligne se dessine,
Un horizon de noirceur,
Plus claire, Plus sombre ? Personne ne le devine
Un souffle glacé, ou une brise de chaleur ?

Le noir n'est plus noir
Le noir est lumière.
Et je m'attarde tous les soirs
A contempler ses mystères.
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