MORDU

Une minute de lecture

Au-delà du portail, toute aiguille s'arrête,

Changeant même de sens, et m'emportant au loin,

Dans un monde aux senteurs de paille et de crottin,

Où survit le plaisir de pousser la charrette.

J'y retrouve toujours comme une échappatoire,

Qui permet d'oublier l'âpreté de ce temps,

Marionnette de fous, esclaves des écrans,

Eden où le rejet peut manger, vivre et boire.

Ce refuge du vieux, du boiteux, du malade,

Est aussi le refuge isolé des humains,

Parfois déboussolés, parfois hors des chemins

Qu'imposait la folie avant leur dérobade.

Par le poil et le crin, la plume et la bajoue,

L'âme guérit ses maux quand elle en a besoin,

Non sans peur de sentir un cochon vietnamien

Se réjouir d'un mollet, même couvert de boue.

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