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Tout était fini, ou plutôt finish comme l'indiquait le message révisé par ton intransigeant correcteur automatique, hostile depuis toujours à l'idée que tu t'exprimes dans la langue de Molière ou que tu fricotes avec l'un de ses pratiquants. On ne se comprenait plus, ou alors peu, ou alors tard, en tout cas mal. Tu en avais jusque là, tous les efforts possibles et imaginables avaient été faits donc non, merci bien, mais ça suffirait comme ça.
Tu étais sortie de notre groupe de discussion "nous deux", et avais remplacé ta photo de profil où nous tricotions un pull pour notre chat angora par l'image d'un squelette rieur qui sniffait de la coke.
J'étais parti à ta poursuite, avec peu d'arguments en poche, prêt à te dire que j'allais (probablement) changer (en mieux), qu'il ne fallait pas laisser un arbre poisseux cacher une verdoyante forêt (d'amour), que si tu voulais faire un break (comme vous dites en anglais), tu pouvais, un petit peu, à la maison, histoire de reprendre tes esprits après plusieurs mois éprouvants… Tu m'as montré ton doigt intermédiaire et tu es montée dans un taxi.
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