Jeux de chair

7 minutes de lecture

À peine a-t-elle donné l’adresse au chauffeur que la fille se jette sur lui et l’embrasse à pleine bouche. Adam n’a jamais vu ça, une véritable furie qui lui aspire la langue et les lèvres. Attends que j’y mette ma queue, tu vas te régaler… Il ne connaît même pas son nom ! Il glisse la main entre ses cuisses. Elle est trempée, la pute !

Ève se retient de lui mordre sauvagement la lèvre. Son désir lui déchire le ventre, l’inonde et électrise ses neurones. Le goût de sa langue la rend folle. Elle ne doit rien lâcher. Pas encore.

Le chauffeur leur gueule d’arrêter les saloperies sur la banquette.

Ils finissent par arriver. C’est elle qui paye la course et qui l’emmène dans son immeuble. Adam commence à survolter. Il n’a pas l’habitude de se faire balader par une femme. Ses neurones et ses couilles sont en pleine ébullition. Il a envie de la stopper net, de lui foutre une baffe et de la tringler sur place. Il la suit pourtant en courant dans l’escalier, jusqu’au troisième. Elle s’arrête devant chez elle, fait tourner sa clé et lui lance un regard de chienne en chaleur. Ça le rend fou. Il se jette sur elle et la plaque contre la porte. Il la dévisage un instant et remarque ses iris violets pour la première fois. Maintenant, fini de jouer, petite garce ! Je vais te faire ta fête.

Ève soutient son regard furieux en haletant et lui chuchote : « lèche-moi ». Cet ordre électrise le mâle et il ne résiste pas lorsqu’elle l’attrape par les cheveux et fait glisser sa tête entre ses seins jusqu’au niveau de son sexe. Il soulève sa robe, agrippe ses fesses et plaque sa bouche sur sa culotte gorgée de mouille. Sa langue la pénètre à travers le tissu et lui arrache un râle de plaisir. Elle sait qu’elle joue avec le feu, mais son désir est incontrôlable ce soir. Elle enfonce ses ongles dans son cuir chevelu et maintient son visage entre ses cuisses. Il a écarté sa culotte sans ménagement et tourmente maintenant ses chairs dans tous les sens. Il suce, aspire, lèche et mordille sans pitié, la figure inondée de sa jouissance, pendant que ses doigts fouillent ses orifices. Elle aussi s’offrira bientôt sa queue en amuse-bouche. Elle en tressaille et gémit à nouveau.

Adam a perdu la notion du temps. Sa rage se fond dans la fièvre du sexe tandis qu’il se goinfre de cette chatte affamée. Elle tressaute sous ses coups de phalanges, décharge sous les assauts de sa langue et déborde de toutes ses muqueuses. On t’a jamais bouffée comme ça, j’parie ! Et c’est que le début, tu vas morfler, ma cochonne ! Il grogne. L’instinct primaire prend le contrôle.

Ève doit faire attention et ne pas laisser son désir la submerger. Pas encore. Il ne va pas tarder à s’énerver… Avant qu’il ne se redresse, elle fait tourner la poignée et l’entraîne à l’intérieur de l’appartement. Il tombe à genoux en s’agrippant à ses cuisses. Elle trébuche à son tour et se retrouve par terre. Il jure. Elle tente de se relever, mais il attrape sa cheville. La porte claque. La pénombre les enveloppe. D’un coup de pied elle se libère et rampe vers le lit à quelques pas dans le salon. Il la suit à quatre pattes, comme un animal.

Adam fulmine. Qu’est-ce qu’elle cherche cette pouffiasse ? Je vais la défoncer, ma parole ! Il la rattrape tandis que ses yeux s’habituent à la demi-obscurité. Il distingue le plumard, se relève et se jette sur elle. Ça y est ! Il la tient ! Elle se tourne sur son dos, se débat en poussant des petits cris, mais elle ne peut pas s’échapper sous son poids. La chasse est terminée. Adam saisit ses deux poignets d’une main et la gifle violemment de l’autre. La fille arrête de lutter et de couiner, mais il sent sa fureur et son excitation convulser son corps. Il la dévisage quelques instants dans la pénombre. Il est temps de défourailler cette reine des salopes comme elle le mérite !

Ève sait qu’il ne sert plus à rien de se débattre, mais elle est secouée de spasmes d’adrénaline. Son appétit lui brûle le ventre. Il l’a frappée. Tant mieux. Elle doit se donner à lui, maintenant, sans résistance. Il faut qu’il se sente en confiance, maître de la situation. L’instant sera décisif, rien n’est encore joué. Ève tremble malgré elle. Elle doit rester concentrée, mais sa chair palpite, elle fantasme la saveur de son corps viril. Elle se laisse faire lorsqu’il arrache sa culotte d’un geste vif. D’une main, il maintient ses deux bras au-dessus d’elle et de l’autre, il défait sa boucle de ceinture, déboutonne son jean et le glisse avec son caleçon jusqu’aux cuisses. Dans la pénombre de la pièce zébrée de stores, elle distingue son rictus animal tandis qu’il brandit son érection, prêt à l’empaler.

Adam n’attend plus, ne joue plus. D’un coup, il enfonce son dard jusqu’au bout du con inondé et lâche un râle de triomphe. Il n’a jamais ressenti une telle exaltation à posséder une garce comme celle-là. Il recule pour la pénétrer à nouveau de toute sa force. La fille crie de plaisir, elle aussi. Il le sait. Elle répond à chacune de ses saccades avec vigueur. Il n’a même pas besoin de la tenir si fort. Putain, elle est dingue, cette meuf ! Adam pourrait en jouir dans la minute, mais il se contrôle : pas question que cette chienne s’en tire à si bon compte. Il va la faire gueuler pendant des heures s’il le faut.

Ève se laisse pénétrer avec délectation. Elle gémit. Elle a besoin de sentir sa puissance et ses muscles gonfler sous sa peau, à chaque coup de hanche. C’est un véritable étalon. Elle a bien choisi ce soir. Son instinct ne l’a pas trahie. C’est elle qui le possède, qui l’enserre, qui le retient. Elle parvient à libérer un de ses bras. Il ne l’arrête pas. Elle enfonce ses ongles dans sa fesse charnue et l’invite encore plus profondément en elle. Chaque percussion lui déchire un peu plus le ventre, aiguise un peu plus sa fringale. Il saisit un de ses seins et le serre avec fougue. Elle ne doit pas s’abandonner. Pas maintenant. Il faut qu’elle arrive à le retourner. Elle passe sa main libre derrière sa nuque, contracte ses abdominaux et s’empare de ses lèvres.

De nouveau, Adam est déstabilisé par la voracité de cette fille. Il la fourre comme un soudard, mais elle en veut encore plus. L’excitation lui ravage le cerveau, électrise sa bite. Il suffoque presque sous les assauts de la bouche qui l’aspire et de la langue qui le fouille. Il ne va quand même pas lui dire de ralentir. Tu vas voir ce que je vais te foutre dans la gueule si tu continues !

À peine cette pensée le traverse que la fille lui souffle : « Je veux ta queue, je vais te sucer ». Adam ne réfléchit plus, les yeux lui sortent des orbites. Tu la veux, tu vas l’avoir ! Il se retire et s’allonge sur son dos, la main sur sa tête pour la faire descendre sur son braquemart. Il n’accorde aucune attention à la texture plastifiée du matelas sous sa peau.

Ève y est presque. Elle sait qu’elle ne doit pas céder à l’euphorie, que l’étape la plus délicate reste à venir, mais tout son corps tressaille. L’homme force sa tête vers le bas. Elle sourit et fait disparaître le gland entre ses lèvres. Elle remplit sa bouche de la chair palpitante, baignée du goût de son propre sexe. Sa langue en explore chaque repli, chaque nervure de haut en bas. Elle voudrait mordre cette verge succulente à pleines dents, là, sans attendre. Elle se retient. C’est une torture. C’est un délice. D’une main, elle accompagne les mouvements de sa bouche et de l’autre, elle fouille sous le matelas et prépare la sangle qui lui maintiendra les pieds. Elle entend son mâle qui gémit. Il ne doit pas jouir tout de suite. Elle s’arrête et remonte lentement vers son visage, léchant sa poitrine humide de sueur sous sa chemise ouverte, puis son cou avant d’aspirer sa bouche à nouveau. Il ne fait rien pour l’en empêcher. À cheval au-dessus de lui, elle positionne sa queue d’une main experte entre ses cuisses et s’éperonne.

Encore étourdi, Adam n’était qu’à deux doigts de tout lui balancer dans la gorge lorsqu’elle s’est arrêtée de le pomper. C’est la reine des suceuses, en plus ! Et voilà qu’elle s’emmanche à nouveau sur son chibre, comme une cinglée. Adam a envie d’en profiter. Mais sa hargne ne l’a pas quitté. Il lui fait croire que c’est elle qui mène la danse. D’un coup, la fille lui choppe les mains et les plaque sur ses nichons. Il sert fort. Elle crie. Elle ne doit pas être loin de prendre son pied. Lui aussi en râle. Il la laisse faire encore quelques instants. Attends un peu que je te ramone le cul, toi, tu vas voir ! La raclée viendra après.

Ève sent qu’il se relâche. Ça ne durera pas, pas avec des chasseurs comme lui. Elle peine à se concentrer. Elle est tout près de la jouissance. Pendant qu’il serre ses seins, elle se cambre en arrière et clipse la sangle autour de ses tibias. Dans le feu de l’action, il ne remarque rien. Elle se redresse, saisit ses mains et se couche sur lui en ramenant ses bras au-dessus de sa tête. Elle sent le spasme qui approche à chaque coup de reins. D’un mouvement vif, elle attrape les menottes fixées aux barreaux du lit et les verrouille autour de ses poignets. Lorsqu’elle se redresse, l’orgasme la déchire de plaisir. Elle hurle en resserrant la sangle derrière son dos et se laisse enfin aller complètement à son extase. Ça y est, c’est fini. Il est à elle. Elle va pouvoir manger. Et pour plusieurs jours avec ça ! Elle pense au goût de sa queue sur sa langue et elle jouit une seconde fois, tandis qu’il commence à s’agiter entre ses jambes.

Annotations

Vous aimez lire essaime ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0