Balade coquine

7 minutes de lecture

 Le soleil tape déjà fort en cette matinée de mai. Un temps où les pratiques sportives en extérieure deviennent plus compliquées du fait de la température, mais où la nature se réveille franchement. Un temps de ce fait idéal pour une balade en forêt !

 Nous choisissons donc de remplir en milieu de matinée un sac à dos glacière avec des sandwichs et des gourdes afin d’aller chercher la fraicheur en forêt. Equipés des chaussures de marche que nous utilisons lors de nos longues randonnées, nous voilà partis sans destination précise. J’ai pour ma part passé chemise et short légers, avec lunettes de soleil et casquette presque obligatoires le temps de trouver l’ombre des arbres. Ma femme a elle choisi, pendant que je préparais nos victuailles en cuisine, de revêtir une robe estivale fluide lui arrivant aux genoux. Elle a préféré opter pour un chapeau de paille, plus féminin, en lieu et place d’un couvre-chef identique au mien.

 Nous voilà donc partis à l’aventure !

***

 C’est main dans la main, et après avoir traversé des champs en suivant des chemins communaux, que nous arrivons enfin à la lisière plus fraîche de la forêt. J’ai profité du trajet pour planifier un itinéraire en utilisant le GPS et une application de mon téléphone. Avant que je ne range celui-ci, ma femme se glisse dans mes bras et pianote pour activer le mode photo. Je prends donc un selfie reflétant notre bonheur d’être ensemble. Mon bras inoccupé l’encerclant et prenant place sous sa poitrine, son épaule qui se dénude et la chaleur émanant sur mon bras à travers sa robe ne laisse que peu de place au doute.

 — Hum, je crois que tu as oublié de mettre un soutif’, lui indiqué-je avant d’embrasser sa clavicule.

 — Fait trop chaud pour en mettre un ! répondit-elle en tournant la tête pour demander mes lèvres.

 Je m’exécute bien volontiers pour satisfaire cette tendre attente. Ce qui est moins tendre, c’est ma main gauche qui quitte son flanc pour venir englober son sein droit à travers sa robe. Et c’est à son premier gémissement, nos lèvres soudées, que je prends un second selfie bien moins sage que le premier. Elle ne peut manquer mon sexe qui commence à durcir contre ses fesses. J’en ai d’ailleurs la confirmation lorsqu’elle me repousse d’un coup de bassin en arrière en me grondant gentiment :

 — Ah ça c’est les mecs, tout de suite attiré par des nichons peu couverts ! Allez, on va continuer la balade sinon ça servait à rien de sortir…

 — Tu le sais, j’ai du mal à résister à ce genre de surprise.

 — Et bien si t’es sage et que tu marches bien, y’aura peut-être d’autre surprises … glisse-t-elle effrontément en se mettant à courir.

 Bien conscient de tout ce que son esprit coquin est capable d’inventer, je la rattrape et lui reprend chastement la main, préférant attendre pour voir ce qu’elle me réserve…

***

 Les chemins se succèdent dans la forêt, et mis à part un couple de retraités d’allure sportive, nous n’avons croisé personne. C’est vrai qu’entre le fait qu’on soit en période scolaire et en semaine, donc que les parents et leur progéniture soient occupés, et que les « petits vieux » n’osent pas affronter la température extérieure, le calme absolu règne dans ces bois. Exception faite des habitants de ceux-ci bien sûr. Et de mon boxer également, puisque ma femme s’amuse à m’exciter régulièrement en secouant le haut de sa robe pour s’éventer. Profitant d’une pause convenue conjointement, je sors à nouveau mon téléphone et commence à chercher activement un ruisseau au bord duquel nous pourrions plus fraichement prendre notre pique-nique. Concentré sur ma tâche, que j’arrive par ailleurs à accomplir, je ne me suis pas aperçu qu’elle s’est appuyée contre un arbre un peu plus loin. Et c’est donc là que je la trouve, un sourire coquin au visage et le haut de sa robe tirée sous ses seins pulpeux, exposés à ma vue.

 — Je commençais à penser que tu m’avais oublié ! me taquine-t-elle.

 — Aucun risque, je pense toujours à toi. Et pour être sûr que ça n’arrive pas, mieux vaut avoir des souvenirs…

 Je prends donc en photo cette excitante vision de ma femme. Elle n’est pas choquée, étant donné qu’il nous arrive d’en prendre de bien plus osées, pornographiques même, lors de nos moments intimes. Croisant les jambes, ses doigts remontent lentement sa robe le long de ses cuisses fuselées. Prenant un nouveau cliché, je capture donc cette seconde surprise : son mont de venus glabre. Elle n’est donc pas seulement sans soutien-gorge, mais carrément nue sous sa robe !

 Son regard se porte sur mon short, et plus exactement sur la proéminence gonflée qu’elle y a fait naître. Se mordant la lèvre inférieure, elle décroise et écarte légèrement ses jambes, me permettant de distinguer le début de sa fente qui se retrouve vite cachée lorsque ses doigts viennent caresser lentement son intimité. Profitant de cette vision érotique, je me rapproche d’elle en descendant la fermeture éclair de mon short. Le temps de la rejoindre, mon sexe est sorti et ma main glisse lentement dessus. Son regard plongé dans le mien, elle fléchit ses jambes afin de se retrouver face à mon gland turgescent. Sa langue sort à sa rencontre, lapant la première goutte de mon excitation pour elle… et elle se relève brusquement, en rajustant sa tenue et se sauve me disant :

 — J’espère que tu as trouvé un coin tranquille et frais pour manger …

 La petite peste de mon cœur éclate de rire, et reprend sa marche pendant que j’essaye tant bien que mal de ranger mon sexe tendu dans mes vêtements. Je la rattrape en courant quelques dizaines de mètres plus loin, et la punit pour cet affront d’une fessée sonore dans ces bois déserts. La reprenant par la main, je lui indique :

 — Toi, tu perds rien pour attendre…

 — Mais j’y compte bien, répond-t-elle narquoisement.

***

 C’est donc difficilement, pour moi, que nous arrivons à l’endroit où nous devons quitter le chemin et nous enfoncer entre les arbres afin de trouver le bras d’un ruisseau après quelques centaines de mètres. Difficilement car, pauvre de moi, ma femme ne me laisse aucune occasion de baisser mon excitation. Et oui, c’est pas confortable de marcher avec une érection à en exploser la braguette de notre vêtement ! Tantôt à m’embrasser en me masturbant à travers ce dernier, tantôt à utiliser l’ourlet de sa robe pour éponger son visage et marchant ainsi les fesses et le sexe à l’air libre pendant quelques instants.

 — C’est par là ! dis-je en la tirant un peu brusquement perpendiculairement au chemin après une énième provocation de sa part.

 — Houla, mon chéri, t’as l’air tout tendu ! me répond-t-elle avec un sourire narquois.

 — La faute à qui ?

 — Tendu, et même énervé ! Tu m’entraines quand même pas à l’écart du chemin pour me violer ? demande-t-elle faussement effrayée.

 — Ce serait un viol que si tu n’es pas consentante. Et là j’ai plutôt l’impression que tu espères justement que je te plaque contre un arbre et que je te prenne bestialement …

 Elle s’arrête alors brusquement, m’obligeant à me retourner pour la regarder dans les yeux. Et à ce moment, il ne suffit que d’un « Mais… c’est vraiment ce que je cherche… » malicieux pour me faire perdre toute retenue. Je me jette alors sur elle, mes mains remontant l’extérieur de ses cuisses pour venir empaumer ses fesses et la soulever. Se cramponnant à moi, elle prend possession de mes lèvres et plonge sa langue dans ma bouche, signe de son désir brûlant.

 Je la plaque dos à un chêne, et m’aidant de celui-ci pour la maintenir en position, j’utilise une main pour sortir mon sexe érigé de mes vêtements et frotte celui-ci sur sa fente. La sensation d’humidité est telle, que je n’ai pas à m’inquiéter de savoir si elle est prête à me recevoir en elle. Je m’y enfonce donc brusquement jusqu’à la garde, lui provoquant un grand cri qui fait s’envoler les habitants volants de ces bois. Mes va-et-vient qui suivent sont rapides et amples, la faisant vocaliser son plaisir à chaque coup de butoir. Son corps étant écrasé entre l’arbre et moi, je profite que mon pubis soit au contact de son clitoris gonflé pour sortir ses seins de la robe et malaxer ceux-ci brutalement. Elle me repousse et me sort d’elle pour se retourner et me présenter ses fesses en se posant ses mains sur le tronc :

 — Bestialement, on a dit ! Alors arrête de me traiter comme une fleur et défonce-moi ! me nargue-t-elle.

 Abasourdi devant sa verve indécente, je me mets une claque mentale pour reprendre contenance, et m’enfonce à nouveau le plus porfondément possible en elle. Comme elle le souhaite, je la prends avec férocité, l’une de mes mains pétrissant un de ses seins, pendant que l’autre vient cajoler fermement son clitoris. Ses cris et les claquements humides de mon corps contre le sien emplissent désormais les bois. Mes doigts lubrifiés de son plaisir, s’approchant du paroxysme, j’approche mon pouce de son anus et caresse cette zone sensible qui la fait souvent décoller.

 — Vas-yyyyy, mets-le ! m’encourage-t-elle.

 Je l’enfonce donc tout en continuant à la besogner, calquant ses va-et-vient au rythme de mes hanches. L’effet est immédiat, puisqu’elle part dans un hurlement rauque qui accompagne les contractions des orifices, me faisant me vider en elle. J’accompagne chacun de mes jets d’une poussée au fin fond de son corps, nous provoquant à tous deux un râle de plaisir. Me gardant enfiché en elle, elle se redresse et vient demander un tendre baiser. Mes mains caressent doucement ses seins encore gonflés par le désir et le plaisir qui les ont traversés.

 — J’espère que c’est bien une rivière que j’entends, commença-t-elle. Parce que je vais avoir besoin de faire une toilette vu comment tu m’as remplie !

 — C’est bien ça. Et la vue satellite du coin me dit que ça devrait te plaire … répondis-je en me retirant d’elle.

 Elle utilise alors un de ses doigts pour récolter nos fluides mélangés qui coulent le long de sa cuisse et le porte à sa bouche pour les lécher, pendant que je me réajustais. Avec un sourire, elle prend ma main et nous continuons notre chemin à travers les bois.

A suivre ?

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