Le temps se suspend. Un instant de silence, comme si un ange était en train de passer. La scène est surréaliste. Agathe gît au sol sans connaissance, surmontée de son épais manteau. Jeanne est proche d’elle, tenant son couteau, une goutte de sang au niveau du menton. David, lui, est choqué de ce qui vient de se passer.

La jeune femme rousse commence à s’approcher silencieusement de son ravisseur, David la regarde en bégayant :

• Mais qu’est-ce que tu fais ?
• Je cherche une sortie, répond sèchement Jeanne.
• Une sortie ? On dirait plus que tu fouilles Agathe là...

Jeanne s’arrête, et regarde David comme si c’était un enfant. Elle pose son couteau au sol, et lui répond calmement :

• David, David, David… Je sais que ce n’est pas le moment, mais on a très certainement des choses à se dire au vu des événements. Mais là, ta petite brune m’a un poil énervée. Alors, on va se calmer sur les énigmes et les tueries, et on va tenter de trouver une sortie très vite, ou bien ton Agathe va se réveiller et j’imagine très très fort qu’elle ne va pas nous faire que du bien.

David, un peu surpris de cette réaction, acquiesce en silence. Jeanne reprend :

• Alors si tu es d’accord, on cherche une clé ou quelque chose qui va nous libérer de nos chaînes, on part très vite, et on appelle la police. Et si possible, Monsieur David, on se dépêche et on s’active !

Les deux prisonniers commencent à fouiller le manteau et les poches d’Agathe, et trouvent rapidement une clé qui leur permet de se libérer. Mais avant même de sortir de la pièce, Agathe se relève lentement.

- Et si on continuait un peu de papoter ? J’ai comme l’impression qu’on n’a pas fini notre gentille discussion...