Une tension s’installe. D’un côté, Agathe retient Jeanne sous son couteau. De l’autre, David, impuissant, regarde la scène. Jeanne tente de se débattre, et dit :

• Tu sais, David est compréhensif. Si tu lui avais avoué tes sentiments, il aurait compris.
• Tais-toi ! hurle Agathe. Je ne suis plus rien pour lui. La preuve : je n’ai pas donné signe de vie pendant des années, il n’a pas cherché à me contacter.
• C’est faux, répond David. J’ai été très affecté par ton absence, j’ai tellement voulu t’appeler, mais je ne savais pas si j’avais fait quelque chose de mal…

Agathe baisse sa garde, et crie à David :

• Ah ça, oui. Tu m’as fait du mal. Je me suis sentie comme jetée dans le caniveau, un coup de couteau dans le cœur. Pire, je dirais presque que tu m’as bafouée, violée !
• Et tu as pensé à ce que je ressentais ?

David se relève, et fait face à Agathe, les larmes aux yeux :

• Tu pars, sans lettre ni adieu. Tu me pourris la vie, tu assassines ma femme, tu joues avec mes pensées et mes sentiments. Tu m’as isolé, socialement, psychologiquement. Je suis devenu un fantôme, sans but. Et tu oses dire que tu es la victime ?

Agathe se rapproche de David, mais Jeanne en profite pour la faire tomber avec ses chaînes. Agathe tombe lourdement sur le sol. David regarde Jeanne, et par le regard il semble la remercier.

• Wow, va falloir que tu m’expliques comment tu peux garder ton sang froid dans une situation pareille, bégaye David.
• Ah ça… répond ironiquement Jeanne, je te l'expliquerai un jour. Mais en attendant, on fait quoi ?