Chapitre 1 : Le Chasseur.

6 minutes de lecture

Durant cette belle nuit de pleine lune, Aaron un chasseur aguerrir venait d’en finir avec la mission qui lui était assignée, après avoir massacré une immonde bête aussi appelée « abomination ». L’homme retrouva à côté de cette chose un jeune garçon mal au point, des morceaux de bois plantés dans sa cuisse et son bras l’empêchaient de se relever.

Une fois son équipement rangé et quelques morceaux de viande mis dans son sac, Aaron s’agenouilla devant le garçon. Néanmoins celui-ci était retissant à l’idée de touché un parfait inconnue recouvert de sang et au visage sinistre.

-Donne-moi ton bras.

Le garçon tendit son bras tremblant et frêle qu’Aaron n’hésita pas à tirer dessus pour l’aider à se relever, l’instant était court mais horriblement douloureuse pour le jeune homme qui sentit les morceaux de bois humides se déplaçait dans sa chair. Une fois debout, Aaron posa sa main près des côtes du garçon tandis que celui-ci avait posé son bras sur son épaule droit.

-Désoler si j’étais un peu brusque.

-C’est pas grave.

-Bon aller c’est parti, je t’amène à une taverne pas très loin.

En chemin, une légère brise sinistre se sentit sur la peau du jeune homme, une sensation forte désagréable le laissant pensée que quelque chose d’autre se trouvait derrière, mais en tournant sa tête il n’y avait rien, une rue déserte dont seul le bruit des pas d’Aaron raisonnées dans les parois en pierre.

Après avoir marché durant une bonne dizaine de minutes dans le noire, les deux hommes aperçurent au loin une éclatant lueur ambré émaner des vitres d’un bâtiment en pierre, en s'approchant de l’enseigne, le garçon y vit une robuste porte en bois de sapin, derrière laquelle un brouhaha sans dessus dessous y était audible, au dessus de celle-ci pendait un écriteau sur lequel on pouvait y lire « Bienvenue à l’auberge de Clover ! ». Arriver devant la porte, Aaron tira sur la porte à l’aide de sa main libre, quelques instant après un courant d’air chaud ainsi qu’une lumière éblouissante en émana.

A l’intérieur, un large comptoir en chêne longeait le mur de gauche, où une vieille porte à la peinture écaillée donnait sur la cuisine et le garde-manger. Au fond, quelques clients étaient attablés ici et là, discutant autour d'une chope de bière ou devant un bol de ragoût fumant. À droite, une immense cheminée de pierre diffusait lumière et chaleur. Des ombres vacillaient entre les poutres apparentes du plafond.

-Bonsoir ! Oh tien, c’est toi Aaron ! S’écriât le l’aubergiste depuis son comptoir en le voyant entré.

-Bonsoir Olaf.

-Alors qu’est-ce que tu me ramènes de bon ce soir ?

-Un blessé, tu connais sans doute quelqu’un qui pourrait le prendre en charge.

-Si je connais quelqu’un ? Bien sûr ! Erik !

-Oui ! Répondit l’un des hommes assis à la table au fond qui alla le voir. Un problème Olaf ?

-Tu es docteur non ? Ce jeune homme est blessé et aurait bien besoin d’aide.

-Compris amène le moi dans le coin là-bas, je vais l’examiner.

Après avoir déposé délicatement le jeune homme dans le coin près de la cheminé où la chaleur y était fort agréable, Aaron prit une chaise et s’installa près du comptoir. Une fois assis, Olaf l’attendait de nouveau derrière celui-ci :

-Alors à part un blessé, qu’est-ce que tu m’apportes d’autres ce soir ?

-Tout ça. Répondit Aaron en déposant son sac devant le comptoir.

En y jetant un coupe d’œil, l’aubergiste écarquilla les yeux en voyant la richesse de son contenue plusieurs morceaux de bras, de yeux, de dents des dizaines de membres amorphe arraché brutalement par l’homme sombre qui se tenait devant lui.

-Dis-donc, c’est un joli pactole que tu me ramène-là.

-Oui bah profite-en bien, demain je pars. Confia Aaron en regardant Olaf dans les yeux.

L’aubergiste fronça les sourcils et s’accouda au comptoir.

-Ah ouais ?

Le chasseur acquiesça.

-une nouvelle mission m’attend à GreenBreath.

-Dommage, soupira son interlocuteur et se redressant. T’es pourtant un si bon chasseur, dommage qu’Oak n’a pas assez pour t’engager.

-Rester dans la même ville toute ma vie, non merci. Ajouta-t-il d’un rire discret. Bon sinon, tu sais où est Charlotte ?

-La petite, elle est dans ta chambre. Informa Olaf toute en vidant le sac d’Aaron.

-Très bien, j’y vais.

Aaron se leva de la chaise, reprit son sac vide puis emprunta l’escalier au fond devant lui l’amenant par la suite jusqu’à un étroit couloir en bois, où les quelques marches qu’Aaron fit faisait craquer le vieux plancher. Une fois arriver devant la troisième porte à droite, Aaron l’ouvrit donnant une vue sur sa chambre, l’endroit malgré sa taille restreint dégager une ambiance fort chaleureuse avec son éclairage à l’huile, son large de lit douillet où Aaron n’attendait que de s’y jeter, ou encore le tapis en laine de mouton au centre de la pièce, un confort pour les pieds.

Au fond, une petite fille attendait assis sur une chaise à bascule prêt de la fenêtre, son teint rosé ainsi que ses cheveux bruns ondulées la rendaient adorable et mignonne :

-Papa ! Sorti la jeune fille en le voyant

Ces yeux bleues et ce radieux sourire sur son visage fit fondre le cœur de glace de chasseur d’Aaron, pour finir par être remplacer par celui d’un père gentil et attentionné.

-Bonsoir ma chérie, alors ça été ta journée ?

Tandis que le père écouter sa fille raconté sa journée, Aaron en profita pour enlever équipement de chasseur, lourd, tâché de sang et puant Aaron se sentait bien mieux après avoir foutue tout cela dans le coin délaissé à droite de la pièce.

Défait de son manteau épais manteau et de son chapeau, la petite fille pouvait désormais revoir le visage de son papa. Une chevelure argentée, des yeux bleus et une peau blanche tel la neige faisait de lui un homme fort élégant.

-Ah ça fait du bien de se reposer ! S’écriât-il en s’allongeant dans le lit.

La tête plongé dans la couverture, Aaron réfléchissait à la nouvelle mission qu’il l’attendait et comment allait-il l’annoncer à sa fille :

-Charlotte ?

-Oui papa ?

Le père se leva, regarda sa fille droit dans les yeux comme il avait avec Olaf avant de lui dire :

-Je suis désoler de t’annoncer ça, mais on devra partir demain matin, une nouvelle mission m’attend à Greenbreath.

La bouche grande ouverte et les yeux écarquillés, Charlotte fut surpris d’apprendre cette nouvelle brusque :

-Quoi Déjà ?! S’écriât-elle spontanément.

-« Déjà ? », Charlotte ça fait une semaine qu’on est là, il serait peut-être temps de partir.

Peu ravis d’entendre la nouvelle, l’humeur joyeuse de la fille en pris un coup :

-Dommage, j’étais bien ici.

-Navrée Charlotte, mais c’est comme ça.

Sans comprendre pourquoi Aaron sentit sa fille la serrer dans ces bras, malgré la nouvelle son visage rester toujours souriant :

-C’est pas grave, du moment que je suis avec toi papa, ça me va !

-Oh comme ces gentil.

Prit de tendresse, Aaron se mit à caresser la tête de sa fille, une douce chevelure passa alors entre ses grand doigts.

-Dit, tu penses que je pourrais t’accompagner en mission ? Demanda-t-elle en relevant la tête.

-Non, ce serait beaucoup trop dangereux pour toi.

-Mais pourtant, je suis forte-moi, regarda j’arrive à porter les gros sacs d’Olaf.

-Charlotte, je suis d’accord avec toi la force joue beaucoup, néanmoins à quoi te servirait cette force si tu ne sais pas te battre.

-Alors apprends-moi !

Aaron regarda sa fille avant de lâcher un léger ricanement :

-Tu sais bien que je n’ai pas le temps et puis tu es un peu trop petite pour te battre. Mais dès que tu seras plus grande, là, je voudrais bien.

Regardant son père de ses yeux attendrissant, Charlotte voyait dans ceux de son père un autre regard, celui-ci était vide et froid.

-Tu me le promets ?

-Promis.

Son sourire disait oui mais ces yeux trahissaient la promesse de sa fille. Ça se sentait, Aaron ne veut entraîner sa fille, il ne veut prendre le risque de la perdre en la confrontant à d’horrible monstre.

-Alors dans ce cas, je vais tout faire pour vite grandir !

-Ha ha très drôle ! Bon allé viens dormir, une longue journée nous attends demain.

Une fois le père et la fille installaient dans le lit doux et confortable, Aaron pouvait désormais éteindre la lumière, il souffla sur la flamme vive de lampe installé sur le chevet avant de passer une agréable nuit.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Nichts ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0