Le départ. p1

2 minutes de lecture

Chapitre 1

02/22/2022, 09h00, Voie lactée.

Planète Terre, Etats-Unis.

Nous étions au mois de février. Un hiver interminable sévissait. Des vents violents et de fortes tempêtes de neige ne cessaient de s’abattre sur nous.

Un jour, pendant que ma fiancée et moi-même étions dans notre appartement à Central Park, la tempête s’estompa. Je réparais mon ordinateur quand quelque chose me perturba, un rayon de soleil. J’avais l’impression que cela faisait des mois que je n’en avais pas aperçu.

  • Shepi !! Tu as vu ce soleil ! s’écria Eva toute contente en entrant dans le bureau.
  • Oui j’ai vu, ça te dit de sortir ?
  • J’allais te demander la même chose ! me dit-elle en souriant.

Nous descendîmes de notre appartement et nous retrouvâmes dans une petite ruelle. Nous n’avions pas la chance ni le luxe d’avoir un appartement donnant sur le parc. C’était bien dommage d’ailleurs.

Pendant que nous marchions pour rejoindre le parc à quelque pâté de maisons, nous aperçûmes un jeune homme se faisant agresser par deux autres. Les passants à proximité ne disaient rien, ils voyaient puis détournaient le regard. Ce genre de réaction m'exaspérait au plus haut point. J’ai hurlé un bon coup et les deux jeunes idiots sont partis. De peur, la victime s’était enfuie à l’opposé. Les passants qui faisaient les autruches un peu plus tôt se mirent subitement à me fixer comme si j’étais le méchant. Ceci me mit hors de moi. Alors que je m'apprêtais à les incendier verbalement, Eva m’arrêta.

  • Laisse-les, ils n’en valent pas la peine.
  • As-tu vu leur passivité ?! Leur ignorance face à ce gamin ?!
  • J’ai vu, mais cela ne changera rien, calme toi Shepi.
  • Peut-être qu’ils agiront la prochaine fois si quelqu’un leur fait comprendre !
  • Ne crie pas ! Je crois qu’ils ont compris, regarde, ils ont arrêté de t'observer et maintenant c’est toi qu’ils évitent du regard.
  • Bande de lâches ! m'écriai-je sans le vouloir.

Personne ne se retournait. Ils ignoraient à nouveau ce qui les entourait. Eva me prit la main pour me calmer et nous continuâmes notre route en direction du parc. Il y avait peu de voitures sur la route. Les incessantes chutes de neige empêchaient les employés communaux de nettoyer correctement les routes. Alors que nous marchions, de nombreux habitants sortaient à pied pour profiter de ces rares et précieux rayons de soleil. Le flot de passant quasi inexistant quelque seconde auparavant, devenait de plus en plus dense au fil des pas. En peu de temps, les rues étaient bondées.

Annotations

Vous aimez lire Shepard ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0