Chapitre 1

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Je quitte le sauna ou je me sens peu à ma place. Je rejoins les filles qui se sont attablé, avec quelqu'un puisqu'il y a un troisième verre. Je prends une quatrième chaise et dit doucement à Mathilde « qui est ce ? ». Elle ne me répond pas et me demande, en regardant le contenue de son verre, si je ne regrette pas vie parisienne.

Elle ne sait pas que je vis dans la rue. Je ne lui est jamais dit que je n'occupait plus ma petite chambre. Je lui est raconté que le problème de la salle d'eau n'était pas réglé et que financièrement j'était très juste. Alors pourquoi cette question ? Peut être veut elle parler de la cage dorée. Je me lance :

« Si tu veux parler de lui ou de sa cage dorée ? Non, Je regrette de mettre laisser prendre au piège de ce mirage. D'y avoir cru ne serais ce qu'une seconde. Mais je ne regrette pas ce luxe, je regrette pas d'être partit de chez quelqu'un qui manipulait ma vie dans mon dos. »

Le bruit de verres brisés interrompt ma tirade. Je me retourne et me trouve face à un ventre imberbe, bronzé, pas particulièrement musclé mais pas laid. Je dirais même plutôt beau. La peau à l'air très douce. Mes yeux descendent vers le fruit défendu cacher dans un slip noir. Je reconnais les cuisses élégantes de mon inconnu et remonte mon regard vers le torse et le visage. Des cheveux châtains clair, en bataille, encadrent un visage pâle ou seul semble encore doué de vie deux bille d'émeraude.

Pierre, sa simple vue me fait mal. Je connais le pouvoir hypnotique de ses yeux et je sais que je dois partir tant que je le peux encore. Dans ma fuite, j'entends Mathilde qui m'appelle. Je fonce au vestiaire sans me retourner. Que fait-il ici ? Il veut quoi ? Je ne suis pas assez fort pour faire face. Les vigiles m'ont mis dans la cabine la plus éloigné des bassins. J'enfile un boxer, mon pantalon et prend le reste à la mains. Je quitte l'établissement.

Dans la rue, le froid me surprend. Je prends la première ruelle qui se présente et prend le temps de remettre chaussettes et chaussures. Un vrombissement pas inconnu se fait entendre. Je n'y connais rien en voiture, mais il a raison, les siennes ont un chant particulier. Je cours. Je connais mieux la ville que lui, même à pied j'ai mes chances.

Rapidement, je me rends compte que non. Je m'arrête dans un passage étroit. Il doit être en train de contourner le bâtiment et va arriver dans la rue en face. Même si je fais demi-tour il lui suffira de prendre la prochaine rue. Ici pas de sens unique pour l'arrêter. Je suis piégé, fait comme un rat. Mais après tout, je suis moins qu'un rat. Je pense à Matéo. Finalement il héritera de cet argent, mais pas de mon infamie, si je meurs. Je commence à avancer. J'entends le moteur prendre de la puissance. Pierre doit penser que j'ai fait demi-tour. Il doit viser de revenir rapidement sur ses pas. C'est ma chance, la meilleure solution pour mon enfant. Je pense à lui, je l'aime tant. La rue est juste là devant moi. Je fonce...

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